Génocide des Rohingyas : Parce que Musulmans !

Birmanie: l’ONU s’alarme de la situation des Musulmans Rohingyas

Les violations des droits de la minorité musulmane des Rogingyas en Birmanie pourraient être considérées comme des « crimes contre l’humanité », selon un rapport de l’Organisation des Nations unies (ONU) publié ce lundi 20 juin. Les Rohingyas sont une minorité de plus d’un million de personnes, dont plus de 100 000 s’entassent dans des camps de déplacés depuis des violences intercommunautaires en 2012. Selon les Nations unies, cette minorité souffre notamment de déni de citoyenneté, de travail forcé et de violences sexuelles.

mediaDes femmes et des enfants Rohingyas reviennent d’un hôpital près du camp de réfugiés de Kutupalong, situé dans le district de Cox’s Bazar, au sud-est de la Birmanie.

Le Haut Commissariat des droits de l’homme de l’ONU a rendu un rapport ce lundi 20 juin sur le traitement des minorités ethniques et religieuses en Birmanie. Il dénonce « une série de violations grossières des droits de l’homme contre les Rohingyas[…] qui laisse supposer une attaque de grande ampleur ou systématique […] qui pourrait déboucher sur une possible accusation de crimes contre l’humanité devant un tribunal ».

Les Rohingyas constituent une minorité de plus d’un million de personnes vivant en Birmanie. Il s’agit d’une des minorités les plus persécutées au monde. Certains d’entre eux sont installés dans le pays depuis des générations, mais ils restent considérés comme des immigrés illégaux du Bangladesh voisin.

Dans l’Etat d’Arakan, situé dans l’ouest de la Birmanie, plus de 100 000 Rohingyas s’entassent toujours dans des camps de déplacés. En 2012, des violences intercommunautaires entre bouddhistes et musulmans ont fait plus de 200 victimes, notamment musulmanes.

Des « atteintes aux droits de l’homme » contre d’autres minorités

Le rapport de l’ONU souligne que les Rohingyas, apatrides, sont exclus du marché du travail, du système éducatif et de santé et soumis à des menaces pour leur vie et leur sécurité, au travail forcé, à la violence sexuelle. Les enfants rohingya ne reçoivent pas de certificat de naissance depuis les années 1990.

Même le mot « rohingya » est tabou en Birmanie

Le rapport du Haut Commissariat réclame une enquête globale sur la situation des minorités dans l’Etat d’Arakan et dans les autres zones de Birmanie, et « des enquêtes indépendantes sur les violations présumées du droit international des droits de l’homme et du droit humanitaire, y compris celles commises par des responsables de l’application des lois ».

Début mars, l’ONU avait lancé un signal d’alarme concernant la minorité des Rohingyas, toujours contrainte de vivre dans des « conditions terribles » avec notamment des enfants mourant faute d’accès aux soins. 

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Le prix Nobel de l’Horreur !  Le dérapage islamophobe d’Aung San Suu Kyi

Interrogée sur les Rohingyas, Aung San Suu Kyi se plaint d’être interviewée par un musulman !

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Interviewée par Mishal Husain (BBC), la lauréate du prix Nobel de la paix en 1991, Aung San Suu Kyi, a conclu l’entretien d’une phrase polémique : «personne ne m’a dit que je devais être interviewée par un musulman». 

En Birmanie, les musulmans représentent une minorité (près de 4% de la population) et ont longtemps été une cible privilégiée. Les nationalistes bouddhistes sont notamment devenus spécialistes pour attiser les sentiments antimusulmans,particulièrement en période électorale. Les Rohingya (communauté musulmane du Sud-Ouest de la Birmanie qui ne possède que très peu de droits, et ne peuvent notamment pas devenir Birmans) font ainsi l’objet, selon l’Initiative Internationale sur les Crimes d’Etat (ISCI), d’un «nettoyage ethnique sans précédent» dans le pays.

La dictature a bon dos

C’est cette situation que Mishal Husain a demandé à Aung San Suu Kyi de condamner. Sans succès, puisque la lauréate du prix Nobel de la Paix 1991 a préféré comparer la situation des Rohingya avec celle des bouddhistes amenés à quitter le pays «pour des raisons diverses», avant de rejeter la faute sur le régime dictatorial en vigueur durant des années en Birmanie : «ceci est le résultat de nos souffrances sous un régime dictatorial». Un refus qui, couplé à la petite phrase prononcée à la fin de l’interview, illustre le fait que la future ministre des Affaires étrangères (investiture prévue le 1er avril 2016) ne parvient pas à se détacher du sentiment antimusulman si prégnant en Birmanie.

L’année dernière déjà, Aung San Suu Kyi avait essuyé de nombreuses critiques quant à son incapacité à défendre les populations musulmanes opprimées en Birmanie. 

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Le génocide des Rohingyas au nom de l’or noir : une complicité de l’Occident et du Golfe !

La minorité musulmane de Birmanie est victime du bras de fer géopolitique qui oppose l’Occident et la Chine pour la domination de l’Asie.

La chef de l’opposition Aung San Suu Kyi a remporté la majorité absolue au Parlement lors d’élections historiques en Birmanie.

Des observateurs de l’Union européenne ont vivement encensé la « transparence » et la « crédibilité » des élections – tout en admettant simultanément qu’elles ne sont pas « véritablement authentiques » dans la mesure où la minorité musulmane Rohingya de Birmanie est privée de droit de vote, ce qui représente 1,3 million de Birmans.

En octobre dernier, l’Initiative Internationale sur les crimes d’État (ISCI) de l’université Queen Mary de Londres a montré que le peuple Rohingya, qui réside vastement dans l’État d’Arakan, se retrouve face « aux étapes finales d’un processus de génocide ». Des documents gouvernementaux ont été divulgués et ces derniers illustrent des plans visant à organiser un « anéantissement massif » des plus intenses.

Le rapport de l’ISCI fait état de viols, de tortures, de massacres, de détentions arbitraires, de vols de droits fonciers et de la ghettoïsation perpétrés, tous ces actes perpétrés dans le cadre d’une « stratégie à long terme, organisée par l’État, visant à isoler, affaiblir et anéantir le groupe ».

Globalement, quatre millions de Birmans sont privés de droits de vote. Les travailleurs birmans à l’étranger ne peuvent pas s’inscire pour voter, les listes de vote sont criblées d’erreur, et des suffrages ont été annulés dans des zones ravagées par des violences ethniques – alors qu’un quart des sièges parlementaires sont réservés aux militaires.

Depuis 2012, la Ligue nationale pour la démocratie (NLD) d’Aung San Suu Kyi a, à maintes reprises, accepté les décisions des autorités gouvernementales, refusant de critiquer l’agression militaire à l’encontre des rebelles chrétiens de l’État Kachin. A cela s’ajoutent des allégations faisant état d’une élection interne organisée dans le but d’empêcher des milliers de jeunes membres de la Ligue nationale pour la démocratie de voter.

« Elle fut, d’une certaine manière, contrôlée par le gouvernement, qui est dirigé par un grand nombre d’anciens généraux », a fait remarquer l’ancien Ambassadeur australien pour la Birmanie, Trevor Wilson.

Guy Horton, « l’homme qui a dévoilé la vérité sur la Birmanie » et ami de Michael Aris, défunt mari d’Aung San Suu Kyi, a fortement critiqué les compromis de la NLD avec la junte militaire qui avaient pour but de proposer une « couverture, apparemment légitime et démocratique, pour protéger un gouvernement illégitime contrôlé par l’armée et une transition politique complètement grotesque ».

De la poudre aux yeux

Des « militants pour la démocratie » américains et britanniques jouent un rôle essentiel dans la défense de la Birmanie.

En mai, le Département d’État américain a publié sa Déclaration sur le climat des investissements pour la Birmanie, développée dans le but « d’aider les investisseurs américains en les informant des décisions en matière d’investissements ».

Le rapport met en avant les « intérêts du secteur international des affaires en Birmanie et les opportunités uniques représentées par le pays – à savoir des ressources naturelles riches, un fort potentiel en termes de marché, une main-d’œuvre jeune et un emplacement stratégique entre l’Inde, la Chine et les pays à l’origine de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) ».

Le rapport du Département d’État insiste sur l’importance, pour Myamae, de poursuivre les « réformes économiques » néolibérales visant à inciter les investisseurs étrangers à investir dans le pays.

Plutôt que de reconnaître la culpabilité de la junte, le document fait brièvement mention de « violences politiques »,  jugées « neutres » et comparées à des « activités organisées par des insurgés à l’encontre du gouvernement dans divers lieux » et « des violences intercommunales … entre les bouddhistes et les musulmans ».

Un rapport rédigé par le Département du Commerce et des investissements du gouvernement britannique (UKTI) fait référence aux mêmes éléments : « d’après les estimations, la Birmanie dispose de 3,2 milliards de barils de pétrole et de 18 billions de pieds cubes (tcf) de réserves de gaz naturel… Les ressources non identifiées du pays peuvent être encore plus importantes ».

Avec ses ressources, la Birmanie figure « parmi les cinq plus grandes nations du monde en termes de ressources établies ».

Selon le journal The Economist, « les experts étrangers du secteur pétrolier » estiment que « les ressources de la Birmanie se situent au même niveau que les ressources britanniques en Mer du Nord avant leur exploitation, ou les ressources actuelles du Brésil ».

Les leaders américains, britanniques, australiens et européens du secteur pétrolier ont obtenu des contrats grâce à la junte, parmi eux BG Group et Ophir (Royaume-Uni) ; Shell (Royaume-Uni-Pays-Bas) ; Statoil (Norvège) ; Chevron et Conoco Phillips (États-Unis) ; Woodside (Australie) ; Eni (Italie) et Total (France).

La plupart de ces contrats – en particulier ceux impliquant Chevron, Ophir, Woodside, et Eni – sont des initiatives mêlant production et partage dans le bassin d’Arakan, situé ur la côte de l’État d’Arakan où les musulmans de la population locale Rohingya sont menacés d’extinction.

Mais l’ardeur de l’Occident, à utiliser les ressources énergétiques inexploitées de la Birmanie, est également partagée par la Chine.

« Extraire la Birmanie de la sphère d’influence de la Chine est un point qui fut abordé à Washington dans la mesure où le pays représente une importante aubaine diplomatique pour la présence des États-Unis en Asie » explique Hunter Marsten, un ancien agent du Département d’État basé à Rangoun, en Birmanie. « L’objectif des États-Unis est d’empêcher la Chine d’étendre son influence régionale… afin de préserver le statu quo et l’architecture mis en place pour la sécurité par les États-Unis et l’Europe ». C’est la « raison pour laquelle les États-Unis se sont abstenus de critiquer les manquements de la Birmanie… Les États-Unis ont besoin d’un partenaire démocratique “suffisamment efficace” en Birmanie pour former un rempart contre la frontière stratégique du sud de la Chine avec l’Inde ».

Complicité du Golfe

L’accroissement des investissements occidentaux dans le secteur pétrolier en Birmanie fait donc partie intégrante d’une stratégie plus vaste visant à limiter l’influence de la Chine.

Le gazoduc Chine-Birmanie construit l’année dernière fournit le premier accès terrestre vers la Chine pour le pétrole et le gaz en provenance du Moyen-Orient. Il est capable de satisfaire pas moins de 0,5 % de la demande mondiale en pétrole.

L’Arabie saoudite est un acteur clé du gazoduc de Birmanie. En 2011, la société saoudienne Aramco a signé un mémorandum d’accord l’engageant à fournir à la Chine 200 000 barils de brut par jour via le gazoduc Chine-Birmanie. En retour, la Chine devra faciliter le développement de la raffinerie saoudienne de Yanbu sur la côte de la mer Rouge.

Un gazoduc similaire a, depuis 2014, transporté quatre milliards de mètres cubes de méthane depuis la Birmanie et le Qatar vers la Chine via le port maritime de Kyaukpyu dans l’État d’Arakan. Ce dernier est « devenu une plate-forme opérationnelle dans le cadre d’investissements de plusieurs milliards de dollars par Daewoo International, qui dispose de concessions pétrolières en mer, et de China National Petroleum Co. [CNPC] », selon Simon Montlake, responsable du bureau Forbes de Pékin.

Daewoo, une entreprise sud-coréenne, est présente à Kyaukpya grâce à un partenariat avec la société australienne Woodside.

Ce n’est pas par hasard que les lieux par lesquels passe le gazoduc dans les États d’Arakan et Shan en Birmanie ont été le théâtre de conflits fréquents entre les sécessionnistes et les forces gouvernementales, dans le cadre d’efforts visant à prendre le contrôle des routes utilisées pour le transport de l’énergie.

Ces efforts englobent la purification ethnique des communautés Rohingya implantées sur la côte de Kyaukpyu, dans l’État d’Arakan.

« Une grande partie de l’attention fut portée au parcours diagonal du gazoduc au cœur de la Birmanie et au rôle des militaires en charge de le sécuriser», signale Forbes.« Mais des inquiétudes subsistent quant à l’impact sur Kyaukpyu et sur les autres zones côtières ».

Simon Montlake fait référence à l’expulsion du peuple Rohingya de la ville côtière en octobre 2012. Les images satellites publiées par Human Rights Watch « identifient la communauté menacée comme vivant sur la côte est, à proximité des zones industrielles où CPNC et Daewoo investissent ».

D’après les dires d’Anne Gillman, de l’Agence du commerce international du Département du Commerce des États-Unis, l’Occident et les pays du Golfe voient la Birmanie comme un point d’entrée économique clé vers l’Asie.

Ils souhaitent « utiliser les terres birmanes pour la sécurité alimentaire ». L’Arabie saoudite, par exemple, souhaite exporter ses « activités axées sur les produits chimiques et les fertilisants agricoles » en Birmanie.

La société Ooredoo, au Qatar, a déjà investi des milliards de dollars dans le secteur de la télécommunication en Birmanie. Et depuis octobre 2012 – alors qu’un quart du territoire Rohingya de Kyaukpyu a été décimé – Qatar Airways a récompensé la Birmanie en proposant des vols directs de Doha à Rangoun.

Cette année, le conglomérat al-Marwan des Émirats arabes unis a également cherché des contrats visant à « construire une infrastructure routière et des hôtels tout en développant les services commerciaux et maritimes du pays ».

La fin causée par la croissance

Les ouvriers agricoles, soit une moitié de la population, privés de plus en plus de leurs droits, paient le prix de la croissance économique durable, d’environ 8,5 % à ce jour.

Les réformes économiques ont été synonymes de « déplacements, violations des droits de l’homme et de mécontentement social. Tous ces éléments ont remis la transition démocratique du pays en question », écrit David Baulk dans Foreign Policy.

Plus simplement, la croissance n’a pas eu les effets escomptés, mais a bénéficié à une minorité au détriment de la majorité, ce qui a entraîné des tensions ethno-religieuses.

Entre-temps, la lutte pour les ressources birmanes a offert à la junte l’impunité dont elle avait besoin pour accélérer le génocide du peuple Rohingya.

 Nafeez Ahmed est journaliste d’investigation et auteur à succès. Titulaire d’un doctorat, il s’est spécialisé dans les questions de sécurité internationale, examinant ce qu’il appelle les « crises de civilisation ». Il a obtenu une récompense de la part de l’organisation Project Censored dans la catégorie « Outstanding Investigative Journalism » (« journalisme d’investigation d’exception ») pour un reportage d’investigation, publié par le journal The Guardian, sur l’intersection des crises globales de nature écologique, énergétique et économique et des conflits et géopolitiques régionales. Il a également écrit pour The IndependentSydney Morning HeraldThe AgeThe ScotsmanForeign PolicyThe AtlanticQuartzProspectNew StatesmanLe Monde diplomatique et New InternationalistSon travail sur les causes profondes et les opérations secrètes liées au terrorisme international a officiellement contribué à l’établissement de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis du 11 septembre 2001 et à l’enquête du Coroner sur les attentats du 7 juillet 2005 à Londres.

Nafeez Ahmed
16 novembre 2015

Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique éditoriale de Middle East Eye.

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30 réflexions au sujet de “Génocide des Rohingyas : Parce que Musulmans !”

  1. Il faut savoir que dans le bouddhisme si vous êtes pauvre c’est parce que vous le méritez car vous avez fait des choses mauvaises dans vos vies antérieur pour devenir ainsi.
    Dans le bouddhisme si vous êtes violé, agréssé, c’est a cause de votre karma, c’est votre faute …
    C’est pour cela que dans le bouddhisme il vaut mieux donner aux moines qu’aux pauvres.

    Nous, on se fait un devoir de donner a l’affamé, protéger le faible, faire reculer l’injustice…
    http://www.universdelabible.net/lire-la-segond-21-en-ligne/ref,Luc%2010.25-37/

    Ce sont les commandements de notre Seigneur et on m’a déjà montré que dans l’Islam il y a une tradition semblable.
    Alors nous sommes ensemble pour soutenir ces gens.

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  2. Salam et bonsoir tout le monde
    j’ai relevé un détail dans ce drame des Rohingias, terrible drame.
    Dans tous les pays musulmans on en parle rarement, sinon très peu.
    Je me pose alors des questions : si on est musulmans et soumis à Dieu nous devenons de facto « frères en Allah ou Dieu », donc ce qui touche un musulman devrait me toucher aussi, c’est logique si nous sommes frères en Allah.
    Les Rohingias qui ont tenté de fuir vers l’Indonésie ( plus grand pays musulman) ont vite été repoussés, idem en Malaisie, alors où fuir?
    Dans les pays arabes ou supposés, je n’ai entendu qu’une seule fois pendant 2 ans le mot « bourma », référence aux rohingias de Birmanie, et uniquement dans une suite de dou3as, mais point de khotba, ni de discours.
    Par contre toutes les semaines ou presque on parle du sort des palestiniens, on parle de Ghaza, de El Qods, nos frères palestiniens, nos frères de Ghaza etc..mais point de Rohingias.
    Est-ce qu’on parle uniquement des arabes ou des musulmans???? Est-ce qu’un arabe est plus musulman qu’un non arabe? Est-ce qu’un nigérian musulman, malien musulman, rohingias musulman, musulman centre-africain, bosniaque musulman, etc……sont insignifiants devant un arabe musulman?
    Cela veut dire tout simplement qu’on avantage la nationalite ou « race » avant la religiosité, et pourtant nous sommes frères en Allah (swt).
    SOURATE 49 El-hujurat.
    « 13. Ô hommes! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand-Connaisseur. »

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  3. Salam Poutchino , Lyriko et bonsoir à tous

    La manifestation de l’hypocrisie des grandes puissances occidentales et leurs laquais orientaux n’est plus a démontrer, tout le monde sait et tout le monde se tait parce que tout a été planifié et autorisé !!!

    La fameuse « communauté internationale » qui hier encore fustigeait Khaddafi et Saddam Hussein , tout deux assassinés au nom de la « démocratie »à l’occidentale, leur pays spoliés, bombardés, anéantis, leur peuples en voie d’extermination….Massacrés parce que Musulmans !!!

    Cette même communauté d’hypocrites n’a formulé ni indignation, ni pressions et sanctions contre le gouvernement assassin Birman, mais qui encore récemment souleva des montagnes pour faire libérer de sa prison dorée l’agent de la CIA islamophobe Aung San Suu Kyi qu’on nous a vendue comme « l’icône des Droits de l’Homme » et qui aujourd’hui refuse de condamner les violences contre les musulmans et nie fermement le nettoyage ethnique des Rohingyas dont l’un des principaux meneurs est le moine terroriste néo-nazi Ashin Wirathu, fondateur du mouvement bouddhiste radical « 969 » !!! Loin d’être zen le triple six, c’est signé !!! Les Rohingyas sont massacrés parce que Musulmans !!!

    Cruelle Imposture ou Imposture de la Cruauté ?…

    La population de la Birmanie (52 millions d’habitants), qui s’est renommée Myanmar récemment, est à majorité bouddhiste (80% d’après des statistiques officielles). Gouvernement et clergé bouddhiste ne cessent de s’acharner sur la minorité musulmane qui ne représente que 3% à 4% de la population, suivant les recensements. Déniant même la nationalité du pays aux membres birmans de cette confession.

    Si ce n’était que de la « discrimination religieuse », ce ne serait pas grave dirions-nous ; nous, qui avons vécu d’atroces guerres de religion dans notre Europe… Le Temps arrangera les choses…

    Sauf que se multiplient, dans l’impunité, nationale et internationale, des massacres épouvantables (exercice favori des bouddhistes birmans : brûler vifs les musulmans dans leurs habitations), viols, tortures à mort… Et, autres variantes sadiques…

    Les obligeant à fuir dans les pays limitrophes. A pied ou en barque, si on leur laisse le temps de migrer, en Thaïlande proche, pour beaucoup d’entre eux. Dans ces pays d’accueil, les sévices étant relayés par des trafiquants d’êtres humains, et souvent par les armées « nationales » en cheville avec eux.

    Une des pratiques privilégiées de ces « glorieuses » forces armées : remorquer les barques surchargées de réfugiés, après viol préalable des femmes et jeunes filles dûment sélectionnées, et les lâcher en plein océan, sans vivres ni eau potable ; prenant soin d’enlever rames, voiles ou moteurs, suivant les cas. Condamnés à une mort lente. Très lente. A moins de choisir le suicide, et de plonger dans la houle…

    Leur tort : être musulmans.

    Le Bouddha en aurait été horrifié. Même le « faux-pape du bouddhisme mondialisé », le Dalaï-lama ne cesse de le marteler :
 »Nous avons le devoir de prendre soin de tous les êtres vivants et de notre planète« , avec « compassion » et dans « l’harmonie entre les différentes traditions religieuses et philosophiques« .

    Cette minorité est dénommée « Rohingya« . Musulmans, mais birmans depuis au moins le 16° siècle pour la plupart. Les autorités du pays en ont, apparemment, planifié l’exclusion, le déplacement, la disparition. Les poussant à l’exil, dans le meilleur des cas, dans une orgie de terreur. Ainsi, dans leur propre pays, plus de 100.000 d’entre eux ont été enfermés dans des camps de réfugiés. L’aide internationale qui commence à leur être adressée, notamment par des pays musulmans, étant ponctionnée au passage, dans la corruption la plus effrénée par les organisateurs de ces chasses à l’Homme…

    Pour déclencher et entretenir ce « nettoyage ethnique » ou « religieux », la population de confession bouddhiste est fanatisée par un prêcheur halluciné, Ashin Wirathu. Par son hystérique culte de la violence, il rappelle le « frère dominicain » Savonarole qui instaura une dictature théocratique à Florence, au 15° siècle.

    Ses discours de haine sont relayés par le puissant clergé du pays, moines et nonnes, et leur diffusion démultipliée par les « réseaux sociaux » dans les villes… Véritable star dans son pays, bénéficiant d’une impunité absolue, disposant de moyens financiers et médiatiques considérables ; avec, évidemment, l’appui, la complicité du gouvernement local. Le silence de l’ONU, des pays occidentaux, toujours prêts à défendre la veuve et l’orphelin partout dans le monde, est bizarrement : sidéral…

    Rien de nouveau. Nous savons tous ce qu’il en est de « La Communauté Internationale »…

    Beaucoup plus révélateur : l’attitude de la grande icône birmane des Droits de l’Homme, de la Non Violence, se réclamant de Gandhi, de la Démocratie, chouchou de nos médias et politiciens en Occident ; croulant sous les récompenses et labels de « bonne élève » de l’idéologie mondialiste, prix Nobel de la Paix 1991, Prix Sakharov décerné en grande pompe, en 2013, par le Parlement européen, etc. : Aung San Suu Kyi.

    Non seulement, elle reste de marbre, au nom de la Raison d’État. Mais, pire : elle nie les évidences. Alors qu’elle est membre du Parlement de son pays, depuis le 9 juillet 2012…
Son indifférence devant cet atroce « nettoyage religieux », dans une barbarie indescriptible, démontre un niveau d’insensibilité, de cruauté, implacable.

    Le masque est tombé. L’imposture, dévoilée.

    Amusant, si le contexte n’était pas aussi tragique, de voir certains de nos médias, surtout dans la sphère anglo-saxonne, atterrés par l’impassibilité méprisante de cette cantatrice des « Droits de l’Homme » face aux sadiques persécutions infligées à une minorité de ses concitoyens. En France, nos médias, dans un obséquieux respect de l’icône tant célébrée par eux, préférant ne rien savoir : le confort de l’analphabétisme « informationnel »…

    Pourtant, tout observateur un tant soit peu lucide avait, depuis longtemps, déconstruit l’arnaque de la désinformation.

    Pour ma part, j’ai toujours considéré Aung San Suu Kyi comme l’alter ego, le clone, de la pakistanaise Benazir Bhutto. Seule différence : elle n’a pas encore réellement exercé tous les pouvoirs régaliens de sa défunte consœur. De la même trempe : grandes féodales, milliardaires, uniquement attachées à leur statut, à la richesse de leur clan et aux privilèges de leur caste. Dont le premier est celui de la prédation perpétuelle et impunie de leur nation.

    Notre industrie de la désinformation occulte minutieusement que nous sommes en présence de la fille d’un des généraux, Aung San, se disputant le pouvoir dès la fin de l’occupation japonaise de la deuxième guerre mondiale, et la préparation de l’indépendance avec le colonisateur britannique, en deux clans antagonistes.

    Effet collatéral du démarrage de La Guerre Froide : ceux en faveur du clan occidental et ceux proches de la sphère soviétique de l’époque. Transitait, alors, par la Birmanie toute l’aide occidentale en faveur du chef de guerre chinois, le « généralissime » Tchang Kaï-chek, connu pour sa corruption et sa mégalomanie. Il convenait, en effet, d’entraver le succès grandissant des communistes Chinois regroupés autour de Mao. Tout, ou n’importe quoi, sauf « Les Rouges » !…

    Le clan pro-occidental perdit cette manche. Son père, favorable au clan occidental, fut assassiné dans un règlement de compte entre bandes rivales de la haute hiérarchie militaire, le 19 juillet 1947. Mais sa famille fut épargnée, physiquement et « patrimonialement »…

Car, » … chez ces gens-là, Monsieur… « , on est toujours le cousin du beau-frère ou la grand-mère de l’oncle, tellement attachements, solidarités et obligations, par mariage sont entremêlés. La Birmanie est un État féodal où tout ce beau monde, au sein de l’oligarchie, entretient une filiation, même avec son rival ou son ennemi. Tous ces généraux partageant de solides liens familiaux entre eux et avec les grands propriétaires terriens et fortunes commerçantes, immensément riches de la misère du peuple.

    Aung San Suu Kyi put ainsi accomplir toutes les études et voyages qu’elle souhaitait. Ceux d’une fille de milliardaire, choyée par la classe dirigeante de son pays : Inde, Grande-Bretagne, États-Unis, etc.

    Son premier emploi, en 1967, fut d’être recrutée en tant que « secrétaire-assistante » du « Comité des questions administratives et budgétaires » de la gigantesque usine à gaz bureaucratique qu’est l’ONU. Vous en connaissez beaucoup qui peuvent entrer dans ce type d’organisation internationale, à New York, sans expérience professionnelle, les deux doigts dans le nez ?…

    Partenariat « Bouddhisme Radical » et « Évangélisme Radical »

    Les généraux au pouvoir instaurèrent une dictature inflexible et corrompue au dernier degré, se répartissant les richesses colossales du pays entre chefs de clans. Pillées par ces rapaces, elles ne figurent pas, pour leur plus grande partie, dans les statistiques économiques officielles. Donnant ainsi un PIB ridiculement faible. Transitant, en contrebande sous la protection de l’armée, par les voisins Bengladesh et surtout Thaïlande ; en étroite collaboration avec les généraux de ces pays.

    Citons les ressources agricoles, cultivées sur les terres fertiles détenues en quasi-totalité par l’oligarchie, les paysans étant considérés en simples serfs : riz, canne à sucre, arachide, maïs, tabac, coton, blé, millet. Sans oublier les 75% de la production mondiale du bois précieux qu’est le teck.

    C‘est aussi, le « cinéma d’action » hollywoodien n’a cessé de l’évoquer, un des plus grands producteurs de drogue de la planète, avec l’Afghanistan, aux incommensurables revenus : opium, héroïne, amphétamines, etc.

    Un des plus importants producteurs de pétrole et de gaz de la région, y compris en mer. Là encore, production vendue pour l’essentiel en contrebande aux pays voisins. Même l’énergie électrique est l’objet d’une prospère contrebande, issue des inépuisables ressources hydrauliques de ce pays tropical-montagneux (le Hkakabo Razi est le plus haut sommet d’Asie du sud-est : 5881 mètres), hors plaines côtières et fluviales.

    Plus encore, un patrimoine minier d’une qualité exceptionnelle. En tête de liste : une des plus belles extractions de pierres précieuses, par leur degré de pureté : jade, saphir et rubis (90 % de la production mondiale).

    Cette oligarchie de tous les trafics aurait été laissée tranquille, par « La Communauté Internationale », si elle n’avait présenté deux défauts impardonnables :

    => Refuser de partager plus généreusement le gâteau avec les prédateurs occidentaux, en cédant l’administration directe du pays à la mafia mondialiste et, en conséquence, en acceptant la fonction de « fondé de pouvoir » de ses intérêts selon les modèles saoudien ou colombien 
=> Fait aggravant : refuser de s’engager avec les occidentaux dans des opérations antichinoises d’envergure (implantations de stations d’écoutes et d’espionnage, de base militaires avec stockage de matériel et munitions, etc.). En application de la stratégie belliciste occidentale d’encerclement de la Chine, avec qui la Birmanie partage une longue frontière.

    Sa mise au ban de « La Communauté Internationale » fur alors organisée : sanctions, entraves dans ses trafics (jusqu’aux ventes de rubis…), etc. Tout cela, évidemment, sous couvert de la « Démocratie » et des « Droits de l’Homme ».

    Pour lâcher du lest, les généraux, amateurs en la matière, voulurent organiser des élections générales. Face à leur parti politique bidon, ils trouvèrent qui ?… Aung San Suu Kyi, à la tête d’un groupement de partis, solidement financé et encadré par les occidentaux : « Ligue Nationale pour La Démocratie »…

Le 27 mai 1990, les généraux se réveillèrent sous l’effet de la claque : ne réunissant que 21 % des voix, contre 59 % à la Ligue… Annulant les élections, à la fureur des occidentaux. Manière, pour ces généraux mafieux, de vouloir faire monter les enchères et baisser les prétentions de la mafia mondialiste. Les occidentaux redoublèrent leurs rugissements pro-démocratiques…

    Notons au passage que deux ans plus tard, le 11 janvier 1992, lorsque les généraux algériens ont annulé les premières élections libres qu’ils perdirent, inaugurant une longue et sanglante guerre civile, « La Communauté Internationale » est restée paisiblement silencieuse… Mieux, elle les couvrit de sa propagande.

    Comme pour les « terroristes » : les « bons » généraux ne sont pas à confondre avec les « méchants »…

Tapant du poing sur la table de leur coup d’État, nos généraux birmans jugèrent qu’Aung San Suu Kyi devenait un peu trop turbulente, en cheval de Troie des intérêts occidentaux et de son clan. Ils la placèrent en résidence surveillée dans une de ses confortables villas familiales, entourée de sa domesticité et de ses proches. En attendant des jours meilleurs. La traitant toujours avec les plus grands égards.

    Évidence de cette collusion de classe (les leaders opposants trop « remuants », issus du peuple, étant liquidés sans hésitation) ou de caste. Cette bouddhiste au grand cœur « non violent » n’a-t-elle pas déclaré, récemment, à la BBC :

    « J’aime beaucoup l’armée »…

    Cette grande dame de « La Démocratie » est au moins porteuse d’une Valeur : la reconnaissance du ventre.

    Une dizaine d’années plus tard, tout s’est arrangé en famille. Les généraux ont compris que « La Démocratie » c’est avant tout exécuter les consignes de l’Occident, en les légalisant par des simulacres d’élections où seuls ne peuvent se présenter que ceux cooptés par l’oligarchie.

    Ils firent une place autour du gâteau birman à Aung San Suu Kyi (membre du parlement depuis 2012) et ses affidés. Devenue, entre temps, hyperactive dans le business des mines de cuivre, fermant les yeux sur l’écrasement et le « déplacement » manu militari des membres de l’ethnie Kachin, spoliés et outragés du saccage environnemental sur leurs terres de ses associés-exploitants…

    Mais on vous le certifie, dans les chants d’allégresse : la Birmanie est devenu un paradis des Droits de l’Homme. « La Démocratie », comme Zorro, est arrivée…

    Émerge alors, dans ce jeu de dupes à l’encontre du peuple birman, lentement mais sûrement, un volet important de ces consignes ou ordres à exécuter : la persécution des musulmans, leur éradication religieuse ou culturelle, voire physique. Exigence délirante des « ultras » américains qui ne conçoivent qu’un monde judéo-chrétien sous la coupe d’un « Évangélisme Radical« .

    Ces « fous de Dieu », descendants de ces évangélistes qui massacraient les amérindiens d’Amérique du nord la Bible à la main, le fusil dans l’autre. Les pourchassant, massacrant, en gibier à abattre ; comme Geronimo en fut témoin, sa femme et ses trois enfants en furent les victimes éviscérées. Enfermant dans le désespoir, la maladie ou la malnutrition, les rares survivants…

    Islamophobie obsessionnelle devenue un des objectifs majeurs à l’échelle de la planète pour ces fanatiques, tout spécialement en Asie. Architecturée sur une stratégie, aux moyens illimités, méthodiquement planifiée à l’encontre des minorités musulmanes du sud de la Thaïlande, du sud des Philippines, et évidemment de la Birmanie.

    Cet « Évangélisme Radical« , pour arriver à ses fins n’hésitant pas à passer des accords de partenariat avec le « Bouddhisme Radical » pour les éliminer.

    Le Bouddhisme étant jugé inoffensif à leur domination idéologique et géopolitique. Dès lors qu’il se limite à un folklore spirituel destiné à soulager les bobos des « bobos ». Ou à singer les bonobos : ne rien voir, ne rien entendre et ne rien dire. Seulement, avec ou sans moquette fumante : planer…

    Partenariat entre deux radicalismes symbolisé, le 1er juillet 2015, par ce partage du gâteau d’anniversaire du 80e anniversaire du Dalaï-lama dans le ranch, au Texas, de George W. Bush, toujours aussi fier de sa « mission accomplie »…

    http://stanechy.over-blog.com/2015/10/birmanie-le-bouddhisme-radical.html

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  4. Ce qui me sidère le plus ce n’est pas tant le silence complice des pays occidentaux ou l’ONU, mais bien ce silence « aplaventriste » des pays dits musulmans. Y a rien sur les chaines nationales qui en parlent, et s’ils en parlent ( une fois par an) c’est juste un entre-filet, comme un fait-divers.
    C’est comme s’ils avaient reçu l’ordre de se taire devant ce drame qui se déroule à l’autre bout du monde, se taire c’est être complice de ce génocide.

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  5. Salamsalam

    Bon article de fond, merci. ça m’a donné l’idée d’en connaître un peu plus sur la « rébellion des karen chrétiens. » Il s’avère qu’ils étaient beaucoup plus dangereux pour le pouvoir, car soutenu par les britanniques. Mais ils ont conclut un trêve avec le nouveau gouvernement en 2011… tant mieux pour eux mais je redoute que ce soit sur les dos des Rohyngyas. En tout cas il semble que les Birmans soient coutumiers de ces génocides… ici un lien Wikipédia qui présente vite fait la rébellion chrétienne des Karen. https://fr.wikipedia.org/wiki/Karens

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  6. Les Rohingyas continuent de se faire massacrer dans l’indifférence la plus totale !

    La cruauté des militaires birmans n’a pas de limite, et les Rohingyas sont les principales victimes de l’abus de pouvoir d’une armée qui méprise les minorités.

    La situation des Rohingyas dans l’Etat d’Arakan (majoritairement bouddhiste, à la frontière avec le Bangladesh) est insupportable : violences sexuelles , travail forcé, massacres ou séquestrations, cette minorité musulmane subit les pires atrocités.

    Le gouvernement birman refuse toujours d’accorder la citoyenneté au peuple des Rohingyas qui pourrait être libérer, pour ne plus être une des minorités les plus persécutées du monde.
    Lors de la vidéo suivante, on assiste à une mise en scène cruelle des militaires birmans qui filment les tortures endurées par les Rohingyas.

    Les musulmans sont alignés à genoux et tabassés pendant que les militaires les violentent les uns après les autres avec le plus grand des mépris.

    Le Haut Commissariat des droits de l’homme de l’ONU avait rendu un rapport ce lundi 20 juin 2016 sur le traitement des minorités ethniques et religieuses en Birmanie où il dénonçait : « Une série de violations grossières des droits de l’homme contre les Rohingyas […] qui laisse supposer une attaque de grande ampleur ou systématique […] qui pourrait déboucher sur une possible accusation de crimes contre l’humanité devant un tribunal ».
    L’indifférence de la Ministre des Affaires étrangères Aung San Su Kyi (du prix Nobel de la Paix) comme de la communauté internationale, plonge les Rohingyas dans une profonde solitude humanitaire.

    http://www.halalbook.fr/actufiche-17-8925.html

    Il a fallu près de deux mois pour que la vidéo soit diffusée sur les réseaux sociaux dans le monde entier.Cette diffusion et le scandale qu’elle a suscité a forcé l’islamophobe Aung San Suu Kyi à annoncé l’arrestation des policiers qui ont été identifiés sur la vidéo, et a affirmé que «d’autres enquêtes sont en cours pour mettre fin aux agissements d’autres policiers qui auraient frappé des villageois lors de cette opération»…

    http://www.liberation.fr/planete/2017/01/02/repression-des-rohingyas-aung-san-suu-kyi-sort-du-deni-apres-la-diffusion-d-une-video_1538635

    Ne soyons pas dupes, si l’armée et la police birmane commettent et se vantent des massacres commis sur les Rohingyas, le peuple le plus persécuté au monde, c’est parce qu’on leur a donné le feu vert !!!

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  7. Birmanie : les Rohingyas fuyant le pays racontent les massacres

    Par milliers, les musulmans Rohingyas fuient la Birmanie boudhiste pour rejoindre le Bangladesh. Leurs récits rendent compte des violences inouïes que leur font subir les soldats birmans. Des actes s’apparentant à un «nettoyage ethnique», a estimé sur la BBC John McKissick, directeur du Haut Commissariat des Nations pour les réfugiés (UNHCR) dans la ville bangladaise frontalière de Cox’s Bazar.

    Selon les Nations unies, quelque 30 000 personnes ont été déplacées par les violences qui ont fait des dizaines de morts depuis octobre dans l’Etat d’Arakan, dans l’ouest de la Birmanie, où se concentrent les Rohingyas. John McKissick a indiqué que les soldats de l’armée birmane «tuaient des gens, leur tiraient dessus, massacraient des enfants, violaient des femmes, brûlaient et pillaient des maisons, obligeant ces gens à traverser la rivière» pour gagner le Bangladesh.


    Selon Mohammad, les soldats birmans ont tué au moins 300 personnes sur le marché de son village.

    «Ils ont tué ma femme (…) enceinte de sept mois»

    Le témoignage de Mohammad Ayaz, relatant jeudi comment les soldats avaient attaqué son village et tué sa femme enceinte, illustre le degré de souffrances vécues par les Rohingyas, considérés comme des étrangers par la Birmanie bien que certains y soient présents depuis plusieurs générations.

    Berçant son garçonnet de deux ans, Mohammad raconte que les soldats ont tué au moins 300 personnes sur le marché de son village et violé en réunion des dizaines de femmes avant d’incendier environ 300 maisons, des commerces tenus par des musulmans, et la mosquée où il officiait comme imam.

    «Ils ont tué par balles ma femme Jannatun Naim. Elle avait 25 ans et était enceinte de sept mois. Je me suis réfugié sur un canal avec mon fils de deux ans blessé par une crosse de fusil», a-t-il raconté à l’AFP. L’armée birmane a démenti avoir incendié des villages, accusant les Rohingyas d’avoir commis eux-mêmes ces actes.

    Jannat Ara a, quant à elle, raconté qu’elle avait fui avec des voisins après l’arrestation de son père et la disparition de sa soeur de 17 ans. «Nous avons entendu qu’ils (les soldats birmans) l’avaient torturée à mort. Je ne sais pas ce qu’il est arrivé à ma mère», a ajouté Ara, entrée au Bangladesh mardi.

    http://www.leparisien.fr/international/birmanie-les-rohingyas-fuyant-le-pays-racontent-les-massacres-24-11-2016-6371646.php

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  8. Salam Sherazad,

    Barak Allahu fik pour ce rappel car en effet tout le monde s’en tape…Corps carbonisés, villages incendiés,tortures, humiliations… Human Rights Watch a demandé au gouvernement birman l’ouverture d’une enquête et a publié une série d’images satellites des villages de la région avant et après les attaques. Selon l’ONG, au moins 430 bâtiments ont été détruits. La dirigeante du pays Aung San Suu Kyi n’a toujours pas commenté les dernières violences…et pour cause…

    Cette chienne des enfers a montré son vrai visage et explique d’ailleurs beaucoup de choses sur les massacres des Rohingyas, dans le silence complice des nations du monde entier. Mais ça c’est le prix Nobel de la « Paix », l’exemple à suivre pour pacifier le monde…; Je cite ;

    « « Personne ne m’a dit que je devais être interviewée par une musulmane »

    http://oumma.com/222786/aung-san-suu-kyi-revele-islamophobie-viscerale-person

    Non le méchant c’est Bashar Al Assad a en croire Daesh et le gouvernement français…

    Flamby qui l’a accueillit en 2014 avec tout les honneurs et au nom du peuple français ;

    Elle refuse de « condamner » la persécution des musulmans de Birmanie: François Hollande lui déclare « toute l’admiration du peuple français »

    Droit-de-l’hommisme à géométrie variable. Le chef de L’État a déroulé le tapis rouge à la parlementaire birmane Aung San Suu Kyi sans un mot sur sa passivité notoire à propos des exactions commises contre la minorité musulmane.

    Puisse le Seigneur Tout Puissant (sw) venir en aide à ce peuple et mettre fin à cette terrible injustice.Amin

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  9. Wa aleik salam Tony

    Allahouma Amin

    Allahi barek fik , oui le masque de cette raclure d’agent de la CIA islamophobe Aung San Suu Kyi est tombé, celle qu’on a osé nous vendre comme « l’icone des droits de l’homme », une vraie pourriture , j’avais fait part de l’information que tu cites sur son islamophobie viscérale suite à une interwiew dans l’article sous le paragaraphe titré :

    Le prix Nobel de l’Horreur ! Le dérapage islamophobe d’Aung San Suu Kyi

    Allez hop le Prix Poubelle de l’histoire à cette criminelle !!!

    Voici un article qu’il faut absolument lire ,

    Le Birman anti-Birman.
    MAUNG ZARNI, ACTIVISTE BIRMAN : «CE QUE NOUS FAISONS SUBIR AUX ROHINGYA EST UN GÉNOCIDE»
    https://lemuslimpost.com/maung-zarni-activiste-birmanie-rohingya-genocide.html

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  10. Je reposte la vidéo « qui n’existe plus » que j’avais insérée dans un de mes commentaires plus haut…
    __________________________________________________

    Voici une terrible vidéo qui témoigne de la situation de nos frères Rohingyas en Birmanie, qui subissent un véritable nettoyage ethnique.

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  11. Bonsoir tout le monde,

    Je voudrais juste poser une question, qui en vaut mille, en fait.
    Y a-t-il un seul pays musulman qui en parle? Que ce soit dans les journaux TV, Tabloïds, Presse Électronique, Radios, etc….? Nada, rien…
    Et c’est là tout le drame des musulmans et des Rohingyas.
    Je sais, chaque pays musulman est embourbé dans ses propres problèmes.
    La haine s’est installée partout, entre pays voisins et frères, entre un même peuple, entres membres de même famille, entre fratries…..alors de là à s’émouvoir de ce qui se passe à des milliers de kilomètres……………
    Que Dieu Tout-Puissant Assiste tous les opprimés sur terre.

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    1. Salam Poutchino et bonsoir à tout le monde

      Amin …

      « Et c’est là tout le drame des musulmans et des Rohingyas. »

      Oh que tu as raison mon très cher ami, le cornu et ses sbires ont fait du bon boulot, la haine est partout ….

      Quand tu vois les saoud avec une coalition de pays arabo-musulmans bombarder et massacrer un autre pays arabo-musulman Le Yémen, le plus pauvre du monde arabe, n’espérons rien de ces vendus, que nous reste t-il à part Dieu Tout Puissant ?!

      Paix sur toi …

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  12. Et quand c’est pas les bouddhistes ce sont les communistes athées , une pensée pour nos frères Ouighours et à tous les opprimés de cette planète , Allah connait leur nombre.

    1 million de musulmans chinois dans des camps d’internement !!!

    Voici le comportement des bouffeurs de chiens et de serpents et pas un seul dirigeant musulman n’ouvre sa bouche…Totalement incroyable…

    La Chine considère l’islam comme une maladie et aucun dirigeant musulman ne s’en offusque.

    Les autorités chinoises ont lancé une campagne à grande échelle et systématique à l’encontre de la minorité musulmane du pays et envoyé un chiffre ahurissant d’un million d’Ouïghours dans des camps d’internement.

    Des individus montrant des signes d’adhésion à l’islam – prière, jeûne, refus de consommer de l’alcool ou du porc, port d’une longue barbe ou de vêtements islamiques – dans la région du Xinjiang, dans le nord-ouest du pays, ont été arrêtés par les autorités et traités comme s’ils souffraient d’une maladie mentale.

    Arrachés de leur foyer et emmenés dans des camps de rééducation, les détenus ont été contraints de se conformer à la propagande du Parti communiste, notamment en entonnant des hymnes et des slogans à la gloire du parti et en participant à des séances d’endoctrinement. S’ils ne s’y soumettent pas, les détenus font l’objet d’actes de torture, dont des pratiques de privation de sommeil, d’isolement cellulaire et de violence physique.

    https://www.middleeasteye.net/fr/opinions/la-chine-consid-re-l-islam-comme-une-maladie-et-aucun-dirigeant-musulman-ne-s-en-offusque

    Boycottons la Chine et ses produits merdiques , c’est un minimum et le maximum c’est de penser à nos frères chinois dans nos invocations et prières.

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  13. le dalaï lama n’est que le chef du bouddhisme tibétain, et qu’il préféra choisir les anglais puis les usa comme protecteur, plutôt que les chinois…
    il y a effectivement bien d’autres traditions bouddhistes, dont certaines sont assez lucides pour se tenir aussi loin que possible des manipulations des services secrets anglais, américains…
    plus généralement, les manipulés peuvent être originellement bouddhistes ou musulmans…ou même chrétiens…
    je n’exclus pas les français qui manipulent les terroristes prétendûment musulmans dans le sahel…
    concernant les rohingyas bangladais, considérés comme intouchables ou indésirables, à tort ou à raison, si je me souviens bien, il faut se souvenir qu’ils furent chassés du bangladesh par leurs frères musulmans bangladais, probablement manipulés par les services secrets anglais et américains, lors des dramatiques -et sans doute prévues pour- partition de l’inde, et création du bangladesh (sans doute afin de fournir aux anglais et américains une bonne raison de proposer leur présence dans la région à la birmanie…sans parler du pétrole…), qu’ils arrivèrent en birmanie bouddhiste et s’y installèrent de force en commettant les mêmes pires sévices que les bouddhistes extrémistes birmans commettent désormais sur eux…sans doute à l’instigation de quelque service secret étranger, comme d’habitude…
    s’il y eut des rohingyas déjà auparavant, j’imagine qu’ils vivaient paisiblement et en harmonie avec les bouddhistes birmans, comme les anciens juifs avec les musulmans palestiniens, avant que n’arrivent les nouvelles vagues à la création d’israël en 1948…qui, comme les nouveaux rohingyas à leur arrivée après 1947 (!), utilisèrent les birmans régionaux en guise de paillassons pour se faire de la place…
    bref, les extrémistes occidentaux, et leurs amis du reste du monde, créent des factions rivales et les font s’entretuer au gré de leurs intérêts…les puissants décident toujours de guerres où ils enverront les peuples s’entretuer…
    il faut donc toujours prendre du recul, voir plus loin que le bout de son nez, sortir du dualisme, et comprendre, savoir, qui dit : « diviser pour mieux régner » ? car celui-là est le réel ennemi de l’humanité entière…quelles que soient les différentes religions humaines…
    les différences culturelles donnent des façons différentes de comprendre Dieu ou Allah, mais les monothéistes doivent bien comprendre que les orientaux sont eux aussi croyants, même si les façons de faire et dire sont différentes…l’humain n’a que des mots, et Dieu, Allah, la conscience, l’univers, l’infini, est bien au-dessus de ça…seule compte la foi divine…
    la paix, la sagesse, la foi, l’unité soient avec nous…
    parole de chrétien né en banlieue et se sentant plutôt des affinités avec le bouddhisme, dans un syncrétisme monothéiste bien personnel, en paix avec tous les croyants sincères, d’où qu’ils soient, quelles que soient leurs façons de l’exprimer… 😉

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    1. @ Mikael Salut!

      Dans cette article il ne s’agit pas du Dalaï Lama et de son courant Tibétain.
      Mais bien du Hitler bouddhiste Ashin Wirathu Islamophobe invétéré.

      Son courant est le Theravada appelé aussi  » voie des anciens » autrement dit un bouddhisme primitif. (Cette tradition na pas l’air très lucide tu trouves pas?)

      Par ailleurs tu te définis dans un syncrétisme monothéiste.
      Pour ma part les deux vont pas ensemble.
      Dialoguer et échanger ne veut pas dire se confondre , ni faire du syncrétisme.

      Dans la Bible il ya plusieurs passages qui dénoncent le syncrétisme.

      2 Thimothée chapitre 4

      3. Car il y aura un temps où ils ne supporteront pas le sain enseignement; mais, ayant des oreilles qui leur démangent, ils s’amasseront des docteurs selon leurs propres convoitises, 
      4. Et ils détourneront leurs oreilles de la vérité et se tourneront vers les fables. 

      2 corinthiens chapitre 11

      4 Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. 

      C’est un des principaux objectifs du nouvel ordre mondial unifié toutes les croyances en une seule afin de préparer l’arriver du Dajjal.

      De plus, lorsque le prophète ’Issa (Jésus), ‘alayhi salat wa salam, descendra à la fin des temps, il suivra la sunna de Muhammad صلى الله عليه وسلم, et jugera par la législation avec laquelle ce dernier est venu. Allah dit : 

      « Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu’ils trouvent écrit (mentionné) chez eux dans la Thora et l’Evangile.
      Il leur ordonne le convenable, leur défend le blâmable, leur rend licites les bonnes choses, leur interdit les mauvaises et leur ôte le fardeau et les jougs qui étaient sur eux.
      Ceux qui croiront en lui, le soutiendront, lui porteront secours et suivront la lumière descendue avec lui ; ceux-là seront les gagnants.»
      Sourate 7 verset 157

      Paix a tous les croyants sincères qui savent faire preuve de discernement.

      Sourate 3 verset 64

      « Dis : « Ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous : que nous n’adorions qu’Allah, sans rien Lui associer, et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors d’Allah ».
      Puis, s’ils tournent le dos, dites : « Soyez témoins que nous, nous sommes soumis. »

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  14. bonjour,
    le theravada correspond à la première diffusion du bouddhisme, et se fonde principalement sur les paroles du bouddha, quelques commentaires reconnus comme valables, les techniques de méditation enseignées par le bouddha (que les monothéistes appelleraient prière…), et rien d’autre…
    pour eux, les évolutions, commentaires superflus, ultérieures, mélanges culturels abusifs, animistes ou chamaniques, n’ont pas lieu d’être, puisque lire, comprendre et pratiquer ce qu’a enseigné le bouddha est largement suffisant…
    (en passant, dommage que la charya ne se base pas que sur le coran, mais ait aussi intégré des données culturelles…où est-il fait mention du voile dans le coran ?)
    donc pas du tout primitif, mais authentique, la source non dénaturée…
    je me suis déjà exprimé sur les extrémistes manipulés…et les conséquences chez les occidentaux…
    que me réponds-tu sur les rohingyas depuis 1947 ?
    c’est finalement tristement l’autre face de la même pièce…
    wiki fr :
    « – L’œcuménisme, parfois orthographié écuménisme, est un mouvement interconfessionnel qui tend à promouvoir des actions communes entre les divers courants du christianisme, en dépit de leurs différences doctrinales, avec pour objectif l’« unité visible des chrétiens ». – Un syncrétisme est un mélange d’influences. Initialement appliqué à une coalition guerrière, il s’est étendu à toutes formes de rassemblement de doctrines disparates, et est surtout utilisé à propos de religion.Le terme s’utilise surtout en histoire des religions, pour qualifier des confessions à part entière, mais dont plusieurs composants d’origine sont encore reconnaissables. C’est une religion dont la doctrine ou les pratiques sont un mélange d’éléments pris dans différentes croyances. »
    l’islam est abrahamique, reprend des lois lévitiques et chrétiennes…
    pour ma part, mon syncrétisme monothéiste fonctionne très bien…
    le catholicisme m’a donné le concept monothéiste, mais avec un décorum, une culture, si complexe, mélange de judaïsme et d’europe…
    le bouddhisme m’a donné une claire compréhension du monothéisme, simple et direct, tellement que le détail du djihad intérieur tient en quelques phrases…
    tu peux considérer les points communs entre le zohar, les gnostiques orthodoxes, les soufis, les méditants hindouïstes et bouddhistes…tous s’harmonisent in fine avec le dieu unique…
    le reste est une question humaine de mots et de concepts, dont dieu, allah, n’a que faire…
    seule compte la foi en la conscience divine unique…
    la dualité est un piège courant…
    pour ceux qui dépassent ce stade, le N.O.M. propose effectivement une fausse unité, dualiste puisque sataniste…
    je répète : seule compte la foi en la conscience divine unique…

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    1. @ Mikael

      Je vais pas perdre mon temps à développé ma réponse je vais laisser Arnaud Dumouch le soin de t’apporter un éclairage sur tes convictions utopiques.

      Et si cela te suffit pas regarde comment ta croyance préfabriqué est compatible sur le terrain mdrr

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  15. quant à la femme, sur cet article ou un autre, parlant de karma et de charité, ce serait bien de s’instruire avant de raconter des bêtises…
    le karma n’est pas qu’une résultante des vies passées, c’est avant tout être conscient que mal et bien engendrent respectivement mal et bien, au quotidien, un concept facilement compréhensible par les monothéistes…
    la charité existe aussi dans l’hindoïsme et le bouddhisme, ceux qui pensent en terme de caste ou de saleté ont perdu de vue leur djihad intérieur, les préceptes de leur religion, les bases étant les mêmes dans toutes, et se laissent dominer par leur égo…ou par leur culture d’origine…
    enfin, en commentaire plus global, religion vient du latin et veut dire « relier »…
    seulement les mêmes coreligionnaires ?
    ce serait une courte vue…
    l’humanité est vaste, et dieu, allah, infini…
    j’ai maintenant bien d’autres choses à faire, alors comme on dit : adieu…

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  16. @ Mickael,

    Tu dis ;

    « tu peux considérer les points communs entre le zohar, les gnostiques orthodoxes, les soufis, les méditants hindouïstes et bouddhistes…tous s’harmonisent in fine avec le dieu unique… »

    De quel dieu tu parles ?

    Le Sepher ha-Zohar (Livre de la Splendeur), aussi appelé Zohar (זֹהַר), est l’œuvre maîtresse de la Kabbale, attribué à Rabbi Shimon bar Yohaï, Tana du iie siècle.

    Tu as raison toutes ces sectes et dérives ont pour point commun la Kabbale, bien joué dans ton enfummage mais ici tu es mal tombé.

    Je t’invite à aller faire ta propagande sataniste ailleurs. Adieu oui.

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  17. @ Typical, salam aleykum

    C’est exactement l’enseignement et le message que les démons ont délivrés à cette grosse tête des nouvelles technologies ;

    Le célèbre physicien quantique Deep Prasad de l’Université de Toronto, aujourd’hui PDG de ReactiveQ, où il aide à mettre au point la première génération d’ordinateurs quantiques.

    « Dans un thread massif sur Twitter, Deep a décidé de raconter la vérité et de partager son expérience avec le monde entier. »

    Le message de Thanksgiving, extrait et je t’invite à lire le témoignage dans sa globalité ;

    « Une fois qu’il était sur moi, il s’est dirigé vers moi si lentement et prudemment que j’ai eu l’impression d’être traité comme un animal. J’ai senti une lumière bizarre me frapper le haut de la tête. Et soudain, j’ai été frappé d’un sentiment euphorique et béat comme je n’en ai jamais ressenti. Je ferai de mon mieux pour le décrire : J’avais l’impression que l’Univers était sensible et conscient de mon existence. Le sentiment était de chaleur et de nostalgie ( ?), c’était comme un rappel que l’espace grouille de vie et que nous sommes tous liés les uns aux autres par l’existence. J’utilise le mot « unicité », qui ne signifiait rien pour moi auparavant. »

    https://www.astrounivers.com/quand-un-physicien-quantique-avoue-avoir-rencontre-des-extraterrestres/

    Panthéisme , doctrine selon laquelle Dieu est l’unité du monde et en effet le bouddhisme est le grand véhicule du panthéisme.

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    1. @ Tono Tony alaykoum salam !

      Une doctrine qui a pour précepte la négation de Dieu est beaucoup se laisse tenter en pensant atteindre le « nirvana »et ainsi se sentir en symbiose avec l’environnement qui les entourent.
      Une réelle connexion avec les jinns démons en réalité.

      Sourate 7

      21. « Je suis pour vous, leur jura-t-il, un conseiller sincère. »
      22. Et il réussit ainsi à les séduire par ses supercheries.(…)

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  18. Je vous laisse compter le nombre de pays musulmans qui soutiennent la Chine dans ses massacres de musulmans, à noter le soutien de la Palestine, du Yémen et de la Syrie…Incroyable vraiment…

    Dans une déclaration conjointe lue au Conseil des droits de l’homme de l’ONU le 1er juillet, 46 pays appuient l’action de la Chine dans le Xinjiang.

    Voilà ce que vous appellez umma…

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    1. La Chine a détruit 65% des mosquées du Turkestan oriental, dans le cadre du génocide en cours contre les musulmans ouïghours.

      Des lieux de sépulture importants sont rasés, des mosquées sont démolies ou «désislamifiées», et une répression brutale contre toute personne jugée «trop religieuse» signifie que les musulmans ouïghours de la région du Turkestan oriental / Xinjiang sont systématiquement visés.

      Dans un nouveau rapport choquant et inquiétant , il a été révélé que le gouvernement chinois a détruit environ 16000 mosquées à travers le Turkestan oriental (connu sous le nom de Xinjiang en chinois), la région du nord-ouest de la Chine où l’État mène actuellement un génocide systématique contre les Ouïghours et d’autres musulmans. groupes ethniques minoritaires de la région.

      À l’aide d’images satellitaires, le rapport a révélé que 65% des mosquées de la région ont été détruites ou fortement endommagées par l’État chinois. 
      8 500 mosquées auraient été complètement démolies, les terres sur lesquelles elles se trouvaient rester vacantes et rasées.
       Environ 30% des sites islamiques importants du territoire (qui comprennent des sanctuaires, des cimetières et des itinéraires de pèlerinage historiques) ont également été démolis depuis 2017, avec 28% supplémentaires fortement endommagés ou modifiés de manière significative.

      Le rapport estime qu’il y a actuellement moins de 15 000 mosquées dans le Turkestan oriental / Xinjiang – et ce nombre comprend les plus de 7 500 mosquées qui ont été fortement endommagées ou modifiées de manière significative pour paraître moins islamiques.
       C’est le chiffre le plus bas depuis la Révolution culturelle des années 60 et 70, qui, sous la direction du président du Parti communiste chinois Mao Zedong, a systématiquement détruit tous les symboles et sites du patrimoine religieux ou traditionnel.

      Dans le cadre de la campagne de génocide du gouvernement chinois actuel contre les musulmans ouïghours, outre les près de deux millions de civils détenus dans les camps de détention du Turkestan oriental, les sites du patrimoine culturel, religieux et historique du peuple ouïghour sont systématiquement éradiqués par la Chine.
       Des lieux de sépulture importants sont rasés , des mosquées sont démolies ou «désislamifiées» , et une répression brutale contre toute personne jugée « trop religieuse » signifie que les musulmans ouïghours de la région du Turkestan oriental / Xinjiang sont systématiquement visés. 
      Une fois jetés arbitrairement dans les nombreux camps de détention de la région, beaucoup sont soumis à la torture, à la stérilisation massive, au viol collectif., renonciation forcée à leur religion, voire mort.

      Le gouvernement chinois affirme que cela fait partie de sa campagne «antiterroriste», déclarant que sa campagne horrible contre les Ouïghours et les autres musulmans appartenant à des minorités ethniques dans la région est due au fait qu’ils demeurent une menace nationale pour la sécurité de l’État. 
      La campagne de génocide parrainée par l’État, cependant, n’est en aucun cas justifiée et est un exemple flagrant de graves violations des droits de l’homme et devrait sans doute être jugée comme un crime contre l’humanité.

      Frustrant, la majorité de la communauté internationale continue de fermer les yeux sur les atrocités commises en Chine contre les musulmans ouïghours. 
      L’UNESCO et le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) sont tous deux restés silencieux malgré les preuves croissantes de destruction culturelle au Turkestan oriental. 
      Les pays à majorité musulmane ont également décidé de garder le silence tout en annonçant haut et fort de nouveaux partenariats avec la Chine dans des gains économiques et politiques lucratifs. 
      Plus tristement célèbre, 37 pays ont signé une lettre de soutien aux «réalisations remarquables de la Chine dans le domaine des droits de l’homme» l’année dernière – ces pays comprenaient l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, Bahreïn, le Koweït, Oman, l’Algérie, l’Égypte, le Pakistan, la Somalie, et Soudan.

      Alors que la Chine continue de détruire systématiquement la vie, le patrimoine culturel et l’identité religieuse et linguistique des Ouïghours, le monde reste relativement passif alors que les atrocités se poursuivent.
       Les groupes de défense des droits de l’homme et les militants ouïghours du monde entier continuent de faire campagne contre le génocide en cours en Chine, cependant, avec le pouvoir de l’influence politique et économique de la Chine, il semble que la majorité de la communauté internationale continuera de fermer les yeux sur les exactions commises. contre les musulmans ouïghours.

      La propre Constitution de la Chine, qui stipule que les communautés autochtones du Turkestan oriental / Xinjiang sont autorisées à préserver leur propre patrimoine culturel et leurs croyances religieuses aux articles 4 et 36, est complètement ignorée par le régime chinois actuel. 
      La loi de 1984 sur l’autonomie ethnique régionale, qui énonce les droits autonomes des communautés minoritaires à protéger leur propre patrimoine culturel, est également ignorée.

      La campagne chinoise de génocide physique et culturel – vue dans la torture et la mort systématiques menées dans les camps de détention, les stérilisations massives, les viols massifs et la destruction de sites du patrimoine culturel et religieux – est menée sans aucune répercussion.
       Alors que les musulmans ouïghours du Turkestan oriental (et ceux qui ont fui ou demandé l’asile en dehors de la Chine) continuent de souffrir du génocide chinois, il reste à voir quand et si la Chine sera un jour tenue responsable de ces crimes contre l’humanité.

      L’UNESCO et l’ICOMOS devraient immédiatement enquêter sur l’état des Ouïghours et du patrimoine culturel islamique au Xinjiang et, si le gouvernement chinois est jugé en violation de l’esprit des deux organisations, il devrait être sanctionné de manière appropriée.

      Les gouvernements du monde entier doivent s’exprimer et faire pression sur le gouvernement chinois pour qu’il mette fin à sa campagne d’effacement culturel au Xinjiang, et envisager des sanctions, voire le boycott des grands événements culturels organisés en Chine, y compris des événements sportifs tels que les Jeux olympiques d’hiver de 2022.

      L’ONU doit donner suite à la recommandation de septembre 2020 d’une coalition mondiale de 321 groupes de la société civile de 60 pays pour créer de toute urgence un mécanisme international indépendant pour lutter contre les violations des droits de l’homme par le gouvernement chinois, y compris au Xinjiang. 

      http://rustyjames.canalblog.com/archives/2020/12/10/38698627.html

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    2. @ Typical, salam aleykum

      37 pays ont signé une lettre de soutien aux «réalisations remarquables de la Chine dans le domaine des droits de l’homme» l’année dernière – ces pays comprenaient l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, Bahreïn, le Koweït, Oman, l’Algérie, l’Égypte, le Pakistan, la Somalie, Soudan et aussi Palestine et Syrie.

      Le gouvernement chinois a détruit environ 16000 mosquées à travers le Turkestan oriental et une fois jetés arbitrairement dans les nombreux camps de détention de la région, beaucoup sont soumis à la torture, à la stérilisation massive, au viol collectif., renonciation forcée à leur religion, voire mort.

      Pas grave, y’a des priorités comme les caricatures de Charlie ou le dernier clip de Katty Perry ou de Rihanna.

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    3. @ Tono Tony alaykoum salam !

      37 ou 46 comme précisé plus haut?
      Chacun ses priorités comme ta dit c’est notre époque malgré nous.
      Que veux tu c’est l’évolution dans le mauvais sens de ce qu’ils appellent la oumma.

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