Document Exclusif !!! « Al ­Hijaz, Terre d’origine d’Abraham et des Prophètes Israélites »

À la fin du siècle dernier, de surprenantes nouvelles hypothèses ont émergé chez certains théologiens et historiens selon lesquelles la carte géographique Biblique des origines et parcours des Prophètes Israélites est truffée d’erreurs flagrantes et que le Sud-Ouest de l’Arabie est leur véritable lieu de séjour. Des recherches postérieures sont venues affiner cette géographie pour situer ces terres prophétiques dans la région de la Mecque, autour du Hijaz et des montagnes Sourat de l’Asir. Il ressort de cette nouvelle carte que la ville sainte de la Mecque émerge comme le seul vrai lieu d’origine des Prophètes Israélites…

Il sera révélé et prouvé dans cette étude de Tarik Ahmed que les événements et récits de l’Ancien Testament n’ont donc pas eu lieu en Palestine mais se sont plutôt déroulés dans la province de l’Asir, dans le Sud-Ouest de l’Arabie, précisément entre la Mecque et le Yémen…

Voici donc ce document exclusif en langue française sur une des plus grande falsification de l’Histoire que nous avons été autorisé à publier. Il n’aurait pas été judicieux de faire de cette étude explosive un article en deux parties, nous avons préféré vous la présenter dans son intégralité, vu sa longueur, nous vous recommandons donc de la lire avec beaucoup d’attention… Bonne lecture …


Al ­Hijaz, Terre d’origine d’Abraham et des Prophètes Israélites

Une carte géographique Arabe de l’itinéraire d’Abraham basée sur l’histoire d’Arabie.
Tarik Ahmed, Amman, Jordanie Al-Tajdeed Cultural and Social Society Royaume du Bahrain Juin 2006
Seconde édition juillet 2006

Note:
Ce document a été présenté à l’occasion du Deuxième Congrès international des études pour le Moyen-­Orient qui s’est tenu à Amman, Jordanie. Il présente un résumé de travaux de recherches exhaustifs publiés par Al-Tajdeed dans un livre paru en langue Arabe sous le titre “Neda Al Surat – Le kidnap de la géographie des Prophètes”. Le livre peut être téléchargé à partir du site internet d’Al- Tajdeed Society. La plupart des références Arabes citées dans ce document ne sont actuellement pas disponibles en anglais, par conséquent, ces références ne sont citées que dans leur langue originale.

Résumé:
À la fin du siècle dernier, de surprenantes nouvelles hypothèses ont émergé chez certains théologiens et historiens selon lesquels la carte géographique des origines et parcours des Prophètes est truffée d’erreurs flagrantes. Leur nouvelle hypothèse suggéra que la province d’Asir (région de la côte Ouest de l’Arabie du sud des montagnes d’Al Sourat, allant de la frontière Nord du Yémen à la région de la ville sainte de la Mecque) fut en réalité le véritable théâtre géographique qui mit en scène la plupart des prophètes, leurs lieux de naissance, leurs révélations, leurs prêches ainsi que leurs sépultures.

Des recherches postérieures sont venues affiner cette géographie pour situer ces terres prophétiques dans la région de la Mecque, autour du Hijaz et des montagnes Sourat d’Asir. Il ressort de cette nouvelle carte que la ville sainte de la Mecque émerge comme le seul vrai lieu d’origine des Prophètes Abraham*, Lot*, Sarah, Hagar et Ismaël* comme il sera révélé dans cette étude.

Cette hypothèse est née des inconsistances inconcevables que l’on trouve dans les écrits bibliques relatifs aux espaces géographiques traversés par les Prophètes, auxquelles s’ajoute un manque réel de preuves archéologiques encore aujourd’hui, que ce soit en Palestine, Syrie, Irak ou en Égypte.

Chose intéressante, tous les chercheurs qui soutiennent que le Sud-­Ouest de l’Arabie est le véritable lieu de séjour des prophètes Israélites ont abouti a leurs conclusions en se basant sur des recherches et analyses exclusivement méthodologiques. Néanmoins, cette étude se penche sur les éléments manquants de ces recherches, des facteurs qui visent à compléter les recherches en cours dans ce domaine, à savoir :

1) Aucun des travaux actuels n’ont conduit d’étude analytique poussée de littérature de l’histoire Arabe ancienne, qui confirme que les prophètes Israélites furent en réalité un peuple Arabe résidant en Arabie.

2) Aucun chercheur n’a encore expliqué jusqu’à ce jour quand et comment les vrais parcours des prophètes sont passés du cadre d’une petite région bien localisée à un vaste espace géographique allant de la rivière Euphrate en Irak à la rivière Nil en Égypte.

3) Aucun des chercheurs n’a jusqu’à présent identifié l’entité qui a créé ces illusions dont le résultat fut de dissimuler les vrais parcours des Prophètes Arabes Israélites. Ils n’ont pas clarifié non plus quel fut le but de cette manœuvre.

En plus de répondre à ces questions, ce document conclut que la littérature de l’histoire Arabe ancienne apporte des preuves substantielles qui confirment et soutiennent l’hypothèse en question. Plus que cela, il présente l’ébauche d’une nouvelle carte géographique illustrant l’itinéraire d’Abraham sur la base d’anciens récits Arabes de ces événements, comme une alternative à la carte géographique biblique largement répandue et controversée que l’on trouve au dos des ouvrages bibliques modernes.

Introduction:

Dans son livre “La Bible est née en Arabie” qu’il publie en 1984, Kamal Al Salibi a provoqué un séisme. Et pour cause, il y conclut en effet que les événements et récits de l’Ancien Testament n’ont pas eu lieu en Palestine comme mondialement accepté mais se sont plutôt déroulés dans la province d’Asir, dans le Sud-­Ouest de l’Arabie, précisément entre la Mecque et le Yémen.

Al Salibi fut stupéfait du nombre de noms d’endroits bibliques trouvés dans la région d’Asir. Contrairement aux inconsistances entre les récits bibliques et les endroits supposés leur correspondre, il releva une corrélation géographique plus cohérente entre ces mêmes références bibliques dans la région d’Asir et les distances parcourues par les prophètes, telles que rapportées dans les récits de l’Ancien Testament.

Malgré l’adoption de méthodologies différentes, le Dr. Ahmed Dawood aboutit de son côté aux mêmes conclusions, qu’il publie en 1991 dans son livre intitulé “Les Arabes, les Sémites, les Hébreux, les Enfants des Banu Israël et les Juifs”. En plus des nombreuses et surprenantes révélations dont recèle ce livre, Dr Dawood présenta une fine carte de l’Asir au Sud de la Mecque où il pointa les parcours du Misr biblique (plus tard appelé Égypte) terre d’origine de Moïse* et de la tribu des Israélites, et le Yerushalayim voisin – le légendaire temple de David*. De plus, en 1994, Dr. Ziad Mouna publia lui aussi un livre illustrant ces travaux dans son ouvrage intitulé “ La Géographie de la Torah – Misr et les Israélites d’Asir”.

Ces érudits d’Orient, comme beaucoup d’historiens et chercheurs contemporains d’Occident sont tous parvenus à la même conclusion : Que l’espace géographique de la Torah n’est pas le Sud de la Syrie, comme il est communément admis, mais qu’il se situe plus au Sud, dans les montagnes d’Asir en Arabie. Néanmoins ces conclusions ont amené avec elles d’autres questions, comme celles de savoir quelles furent les causes de ce glissement d’espace, quand il eut lieu, et bien d’autres interrogations encore. Quelles seraient les motivations d’une telle falsification internationale?

Comment les auteurs ont-ils pu convaincre des générations entières d’accepter cette fausse géographie biblique? D’un autre côté, ce nouveau paradigme nous aide à résoudre de nombreux vieux mystères, comme celui de savoir pourquoi nous ne sommes pas encore parvenus aujourd’hui à identifier le Pharaon de Moïse comme un roi d’Égypte?

Pourquoi les nations occidentales sont-elles toujours ignorantes du fait qu’Abraham a résidé et vécu à la Mecque et ses alentours? Et comment tout cela est-­il lié à l’évolution du conflit israélo-arabe?

L’objectif de cette étude est de s’intéresser à deux questions essentielles dans le but de qualifier ou de disqualifier les théories récentes qui déplacent la géographie biblique. Les autres questions, énoncées plus haut, et beaucoup d’autres points, ont été largement abordés dans un livre écrit en arabe, publié et distribué par Al-Tajdeed Cultural and Social Society situé dans le Royaume de Bahrain. Les deux principaux sujets de cette étude sont les suivants:

1. Si la géographie biblique a été déplacée à un moment de l’Histoire, de sa terre d’origine de l’Asir vers la Palestine, comme s’accordent à le dire de nombreux historiens d’Orient et d’Occident aujourd’hui, pourquoi la littérature Arabe contemporaine ne traite-t-elle pas de ce vol de leur héritage? Pourquoi les Arabes sont-ils restés si muets face à un tel sabotage historique alors qu’ils sont précisément les natifs et habitants d’Arabie où l’Asir est située?

2. La théorie du déplacement ne peut être élaborée et développée sans en identifier les auteurs et sans que leurs mobiles soient clairement établis. Alors, qui sont ceux qui se sont embarqués dans cette “Mission impossible” et ont travaillé si dur à la re‐documentation d’événements historiques si significatifs dans l’objectif de les faire apparaître à d’autres endroits? Et quelles furent leurs motivations?

Vue d’ensemble du voyage du Patriarche Abraham:

À partir des récits historiques pré‐islamiques Arabes, une nouvelle carte des voyages d’Abraham a pu être dressée. Les endroits les plus détaillés de cet itinéraire sont les points de départ et d’arrivée du Prophète. D’où la nécessité actuelle de faire les liens entre ces deux extrémités afin d’avoir une vue d’ensemble la plus précise possible. Beaucoup de travail reste à faire : Plus de recherches, d’inspections de terrains et, sans aucun doute, d’explorations archéologiques.


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Photo 1: Photo aérienne de la mer rouge et de la région du Hijaz sur le bord Ouest de l’Arabie Saoudite qui illustre l’itinéraire de voyage d’Abraham entre Horan et la Mecque (Beer Sheba).


L’itinéraire dessiné sur la photo satellite du dessus (Photo 1) propose de faire débuter le voyage d’Abraham dans la vallée d’Horan située à près de 300 km au Sud de la Ville Sainte de la Mecque. Horan est l’endroit qui a vu grandir Abraham jusqu’à son adolescence. Il fut apparemment amené là par sa mère qui fuyait le village de Ur, où il est né. Horan apparait aujourd’hui sur les cartes d’Arabie Saoudite sous le nom de “Vallée d’Honan”.

Il grandit là comme berger dans les montagnes et dans la croyance de ses aïeux, jusqu’à ce qu’il questionne ces croyances et en arrive à tuer l’un d’eux, ce qui aboutit plus tard à sa condamnation à mort. Il s’enfuit miraculeusement de là avec sa jeune femme Sarah et son neveu Lot. Ils prennent alors la direction du Nord, la route des marchands et se réfugient dans la ville d’Araphat (Ar-bah ou Arba dans la Torah Grecque).

La vallée d’Araphat est aujourd’hui un endroit très connu des Musulmans puisque c’est un des lieux de pèlerinage les plus importants en Islam. Abraham et sa famille s’installèrent alors sur un terrain étroit appartenant à un chef tribal local du nom de Abu Malek, très précisément prés d’un bosquet appartenant à un Arabe Hizaji du nom de Naméra, (ou Namre selon la Torah Grecque), voir photo 2.


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Figure 1: Horan dans les cartes modernes d’Arabie Saoudite C’est ici qu’Abraham et Sarah ont passé la plus grande partie de leur vie, c’est à cet endroit qu’a été érigée la Mosquée Naméra, visitée par des millions de pèlerins chaque année.


À l’âge de la vieillesse, Abraham laissa sa seconde femme Hagar et leur fils Ismaël dans une vallée aride, sans eau, située à quelques 17 km à l’Ouest de ses tentes de Naméra, ouvrant ainsi la voie à la revitalisation d’un lieu saint oublié depuis fort longtemps puisqu’il abrita les premiers êtres humains ayant habité sur cette terre : Adam* et Ève.

Le premier endroit au monde qui témoigne de la première repentance humaine et qui abrita la première cérémonie de prière qui ait eu lieu sur terre, est géographiquement encore préservé et est connu jusqu’à ce jour sous le nom de Beit Allah (Bettel dans la Torah Grecque) qui signifie littéralement en Syriaque et en Arabe – La Maison de Dieu –. Beit Allah est aujourd’hui situé au Cœur de la ville Sainte de la Mecque d’où l’Islam s’est développé.


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Photo 2 : Vue Aérienne de la région de la Mecque montrant Mamre (Naméra) qui se situe à 17km à l’Est de Beit Allah (Bethel) dans la zone sauvage de Bir Sheba, connue aujourd’hui sous le nom de la Mecque.


Sur leur chemin de Horan vers Araphat, le jeune Abraham et sa petite compagnie durent traverser de nombreux gros cours d’eaux et lits de rivières asséchés. Le plus fameux d’entre eux fut la rivière “Phorat” (ou Euphrate tel que rapporté dans la Torah Grecque) qui coule depuis les jardins d’Éden sur les pentes Est des montagnes Hijazis de Sourat. La fameuse rivière Phorat est asséchée aujourd’hui, cependant son lit enclavé ou vallée est facilement visible comme on peut le voir sur la photo 4 ci-­dessous.


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Photo 4 : Image satellite montrant le lit de la rivière Al Phorat (Euphrate) en Arabie Saoudite.


Cette fameuse rivière, prononcée Phorat par les orientaux et Euphrate par les occidentaux, qui coule le long de la moitié Ouest de l’Irak, n’est pas la rivière originale, ni la rivière jumelle du nom de Djilah (Tigre dans la Torah grecque) en fait les deux noms renvoient aux rivières originales qui descendent des jardins d’Éden. Ce légendaire Jardin perdu se situe quelque part sur le haut des montagnes Sourat ou a l’intérieur de ces montagnes, plus près de la Mecque ou Adam et Ève vécurent, comme il est écrit dans l’histoire Arabe ancienne.

Ce que l’on vient d’aborder est une brève “vue d’ensemble” du périple d’Abraham tel qu’il émerge des travaux effectués par Al Tajdeed Society sur l’histoire Arabe pré- islamique. Contrairement aux croyances communément admises, cette carte ne contient aucune référence à l’Égypte, l’Irak ou la Syrie et pas une seule preuve tangible ne fut trouvée pour supporter cette thèse, mis à part des récits contradictoires et conflictuels qui remontent tous à une même et unique origine : La Torah Grecque.

Pour comprendre comment cette carte a pris forme, il faut d’abord examiner l’authenticité et la crédibilité des cartes que l’on trouve au dos des bibles actuelles. Dès qu’il sera démontré que ces cartes sont inconsistantes et non-authentiques, ce n’est qu’après seulement que l’on pourra poser les bonnes questions, afin d’en dégager les bonnes réponses. Pour démarrer, examinons la thèse selon laquelle Abraham et les enfants des Patriarches visitèrent ou résidèrent en Égypte.

Égyptologie – l’Histoire désactivée


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Image 1: À la Mecque, précisément à Beit Allah (Bethel), des millions de pèlerins orbitent autour de la Ka’ba (Kadish) depuis l’époque d’Abraham.


On rapporte qu’alors qu’il visitait les pyramides d’Égypte, le premier ministre d’Israël Menachem Begin aurait dit que ses ancêtres auraient participé à la construction des pyramides. Ces commentaires troublèrent beaucoup d’officiels égyptiens comme le rapporte la presse de l’époque : Le ministre de la culture égyptien Farouk Hosni a encore une fois contredit la thèse israélienne du rôle joué par les juifs dans la construction des pyramides d’Al-Jiza (Gizeh), et leur contribution dans la construction de certains sites archéologiques sur l’ile d’Al-Fantin à Aswan.

Hosni a alors expliqué aux journalistes que “Les Juifs n’ont pas pris part à la construction des pyramides qui sont considérées comme des tombes royales, et il n’était pas permis à quiconque pratiquait une religion autre que celle de Pharaon, le Roi, de prendre part à la construction de ces édifices saints ». Et Hosni d’ajouter “Les Juifs entrèrent en Égypte avec notre maître Abraham (Ibrahim), et quelques uns d’entre eux partirent après la défaite de Hexos et ils n’eurent aucun rôle mentionnable dans la construction de la civilisation des Pharaons”.

La déclaration de Monsieur Hosni est un exemple flagrant du dilemme que les officiels et spécialistes égyptiens doivent endurer lorsqu’ils sont confrontés à des allégations visant à les aliéner de leur héritage historique.


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La mosquée de Naméra dans la vallée d’Araphat, érigée à la mémoire de la première demeure d’Abraham où il vécut avec Sarah. Des millions de pèlerins, vêtus de blanc, visitent ce site durant le Hajj annuel.


Pour autant, les officiels égyptiens confirment que les juifs sont en effet bien entrés en Égypte aux temps d’Abraham et de Youssouf* [Joseph], basant ces confirmations sur quelques références post-islamiques floues et conflictuelles. Les égyptiens qualifient également leur ancien système politique en utilisant le terme de “Civilisation de Pharaon” (de la Torah).

Par ailleurs, ils gratifient leurs propres anciens Rois du titre de “Pharaon” qui est une marque de l’Ancien Testament. D’un autre côté, les experts égyptiens nient le prétendu rôle des juifs dans la construction des pyramides ou tout autre édifice significatif alors qu’ils étaient faits esclaves par les dignitaires égyptiens!

On peut dire, sans prendre de risque, que le public égyptien dans son ensemble, et les spécialistes en particulier, n’ont pas encore activement pris en compte leur propre histoire nationale, très avancée et très bien documentée, mais au lieu de cela, se sont basés sur des sources étrangères très controversées, la Torah, dans le but de re-définir la séquence des événements qui eurent lieu dans leur propres terres pendant la période des patriarches (1700 – 1300 av. JC). On peut facilement aboutir à cette conclusion si l’on demande aux archéologues égyptiens, les historiens et autres experts quelques questions décisives et fondamentales, comme celles-ci :

1. Est-ce que les innombrables excavations égyptiennes, les sites archéologiques et héritages sortis des terres égyptiennes montrent une quelconque preuve ou référence à une figure non-égyptienne du nom « d’Abraham” qui aurait résidé en Égypte quelque part entre 1800 et 1700 av. JC?

2. Existe-t-il une preuve suggérant qu’un non-égyptien du nom de “Youssouf” aurait assuré la fonction de trésorier vers 1600 av. J.C.

3. Est‐ce qu’un ancien papyrus ou manuscrit égyptien fait mention d’un quelconque leader Israélite du nom de Moïse, lequel aurait affronté un des Grand Rois égyptiens vers 1300 av. J.C.?

4. Les anciens documents égyptiens rapportent-t-ils que le Grand Roi égyptien qui aurait affronté moïse se serait noyé dans la Mer Rouge à quelques 400 km de sa capitale, ou même dans le Nil ou un autre cours d’eau?

5. Existe-t-il des traces de références dans les milliers d’anciens scripts égyptiens qui feraient mention de l’exode biblique de plus d’un demi-million de personnes vers 1300 av. J.C.?

6. Est-ce qu’un papyrus fait référence à la fameuse traversée miraculeuse de la Mer par un peuple d’un demi-­million d’âmes en fuite?

7. A‐t-on trouvé une référence, entre les années 5000 et 32 av. J.C. qui indiquerait que les rois d’Égypte furent appelés “Pharaons”?

Les réponses à toutes ces questions sont restées négatives jusqu’à aujourd’hui. Dr Firas Sawah, érudit Syrien connu, résuma cette affaire dans un des ses livres quand il écrit:

“Pour ce qui concerne la période de l’Exode, le consensus est qu’il advint vers 1260 av. J.C.; au temps de Ramsès II… Néanmoins, et malgré tous les efforts universitaires et académiques, aucune preuve historique n’a jusqu’à présent été trouvée pour supporter la fable de l’Exode de l’Égypte… Et les anciens manuscrits égyptiens restent absolument silencieux quant à cette éminente fable de la Torah…

On ne peut simplement pas croire que six cent mille familles esclaves juives aient soudainement évacué le delta du Nil pour se diriger vers les bords de Suez où elles durent affronter les forces du Roi égyptien, et causer la mort du Roi, la défaite de son armée, d’une manière si miraculeuse, sans la moindre trace d’une telle séquence d’événements dans les riches archives égyptiennes aussi bien documentées et préservées qu’elles soient?!”

De plus, on pourrait s’attendre à ce que l’identification de la fameuse momie du “Pharaon” associée à Ramsès II ou à son fils Merenptah soit rendue facile. Ceci précisément parce que les tombes de ces deux rois ont été découvertes, lues et traduites depuis longtemps déjà. Malgré ces découvertes archéologiques, il n’existe toujours pas de preuve, ni aucune trace de référence qui relie ces rois à Moïse et aux Israélites comme écrit dans la Torah Grecque.

Dr Zahi Awas, Secrétaire Général du Conseil Suprême des Antiquités résume cet argument dans un entretien donné à la presse où il affirme que :

“l’examen de toutes les momies royales prouve qu’aucune ne correspond au Pharaon de Moïse. Aucune preuve concluante ne permet à ce jour d’identifier le Pharaon. Toutes les autres théories, si elles ne se basent pas sur des preuves archéologiques substantielles et tangibles sont donc infondées.”

Néanmoins, l’Histoire étayée et crédible d’une nation hautement civilisée doit se contenter d’une place assise de “passager” réduite à attirer les touristes, alors qu’une étrange source historique, l’Ancien Testament, dont les origines sont extérieures à l’Égypte, occupe la place privilégiée de “conducteur” pour mener le pays vers un destin pré-déterminé.

Ce statut-quo, aussi difficile et obscur soit‐il, reste néanmoins encore aujourd’hui en vigueur, pour les raisons suivantes :

• Ceux qui sont supposés défendre leur histoire nationale ne le font pas! Les égyptiens, qui forment une nation historiquement religieuse, seraient plus qu’honorés de voir leur passé associé à la vie des Patriarches. Cela fait maintenant 2300 ans qu’ils attendent en vain et personne n’est enclin à faire les conclusions qui s’imposent et surtout à fermer ce dossier.

• Les Patriarches et leur terres, riches en événements, sont cités dans le Noble Coran. Associer l’Égypte aux patriarches signifierait davantage de bénédiction pour cette terre qui serait alors citée dans le Livre Saint islamique. On peut déjà le noter sur la bannière postée à l’aéroport du Caire où l’on peut lire un passage du Saint Coran.

• Les historiens post-islamiques n’ont cessé de prétendre que les Patriarches Israélites et le peuple Israélite sont entrés et ont vécu en Égypte, donnant ainsi plus de poids à la version biblique. La situation est donc la suivante où, d’un côté, des millions de juifs, chrétiens et musulmans insistent de manière persistante que l’Égypte fut un centre géographique de la vie des Patriarches, spécialement pour Moïse.

D’un autre côté, l’histoire égyptienne qui n’offre pas la moindre preuve tangible à aucun de ces prétendus événements! Les croyants ont résolu cette contradiction en marginalisant le vrai et l’authentique dans l’espoir que la vérité biblique éclate un jour… De même que les chercheurs et archéologues sont de plus en plus perplexes face à l’écart qui est en train de se creuser entre ce qu’ils découvrent et ce que les croyants attendent d’eux qu’ils découvrent.

Au point où nous en sommes, et compte tenu du fait que l’archéologie égyptienne soit si silencieuse sur ces événements bibliques, il apparaît évident que de tels événements aient pu avoir lieu, mais certainement pas en Égypte. Il est grand temps à présent que les chercheurs des trois religions opèrent un changement d’orientation majeur et retournent vers leurs propres sources d’informations, que ce soit des saintes révélations ou des citations historiques afin de mieux comprendre, par exemple, d’où vient cet entêtement à vouloir situer géographiquement l’Exode en Égypte.

Les chercheurs d’Al Tajdeed Society ont opéré ce changement d’orientation et, par voie de conséquence, ont ré-examiné les livres et références d’histoire et de religion islamique et ont effectué une analyse critique de dizaines de citations et textes contradictoires. Le résultat est stupéfiant, contrairement aux prêches de l’immense majorité des savants islamiques, le Coran non seulement ne dit nulle part que les Patriarches aient séjourné en Égypte mais vient même réfuter cette thèse.

Les historiens islamiques n’avaient fait que répéter les erreurs de leurs prédécesseurs, des erreurs qui prennent leurs sources dans les légendes bibliques, et ce prés de 800 ans avant que le Coran ne fût révélé. Il apparaît aussi que l’histoire pré‐islamique contient un certain nombre d’informations indiquant que les scènes géographiques bibliques eurent, en fait, bien lieu en Arabie même.

Pour donner une touche “Da Vinci Code” à cette étude, commençons par revoir les versets du Coran qui sont considérés par les Savants de l’Islam comme des preuves irréfutables que les scènes bibliques se sont bien déroulées en Égypte.

Misr contre Égypte – Le facteur clé négligé

Comme il est raconté dans le Coran et l’Ancien Testament, Moussa (Moïse) a affronté la personne du nom de Fir’awn (Pharaon). Un verset du Coran cite une déclaration de Fir’awn à son peuple où le roi mentionne un emplacement géographique clef.

La traduction officielle du verset en question est la suivante :
[(V51) “Et Fir’awn s’est adressé a son peuple, en déclarant: “Oh mon peuple! Le territoire de l’Égypte ne m’appartient‐il pas? N’êtes‐vous pas témoins de ces cours d’eau qui passent sous mon palais? Quoi? Ne les voyez-vous pas?

(V52) “Ne suis-je pas meilleur que ce Moussa qui n’est rien qu’un misérable et ne peut guère s’exprimer clairement?” (Sourate Az-­‐Zoukrouf, S43, V51­‐52).

À la lecture de ce passage, les lecteurs occidentaux pourraient raisonnablement conclure que les Musulmans sont en accord avec la version biblique de l’emplacement de cette scène, à savoir en Égypte. Ce que la plupart des lecteurs occidentaux ne réaliseront pas, c’est qu’ils sont en train de lire une mauvaise traduction du saint verset, un sens qui ne restitue pas ce que le verset dit en Arabe !

La version arabe du même verset ne mentionne pas la même Égypte du tout ! Ce qu’il mentionne partout, c’est le nom “Misr”. La traduction correcte devrait lire “Oh mon peuple! Le territoire de Misr ne m’appartient-­il pas? « 

En fait, il n’est pas adéquat de traduire des noms propres puisqu’ils sont une expression d’une identité distincte d’une personne, ou d’un endroit, et par conséquent ne devraient être traduits que phonétiquement (translittérés), comme nous l’avons fait avec les noms de Moussa et Fir’awn dans les versets cités plus haut.

Pourquoi le nom de “Misr” s’est-­il transformé en “Égypte” pendant le processus de traduction?

La réponse à cette question sera révélée plus tard, mais d’abord considérons plutôt le scénario suivant: si le nom Misr avait été utilisé dès le départ, les lecteurs n’auraient-ils pas alors demandé où se trouve ce Misr? Si la réponse fut : C’est le pays connu sous le nom d’Égypte, alors la question qui suit serait: pourquoi les Musulmans appellent-ils une ville Misr là où le reste de l’humanité l’appellent Égypte?

Si quelqu’un avait répondu que probablement ce pays s’appelait Misr durant la période de Moussa vers 1300 av. J.C., alors cela aurait posé une autre série de questions telles que : Appelé Misr par qui? et pourquoi? Et pourquoi n’y a t-il aucune trace égyptienne durant cette même période ? Sous Ramsès II, qui indique que le Royaume d’Égypte s’appelait alors “Misr”, ni avant ni après la période de Ramsès qui correspond à la 19eme dynastie règnant sur l’Égypte. Et pourquoi n’existe t-il aucune référence non-plus dans les pays voisins durant cette même période, malgré l’intensité des relations politiques et économiques entre ces pays à l’époque?

Si la réponse est que ce nom est apparu avec l’Islam, alors la question qui en découle serait depuis quand alors ce nom s’applique-t-il à l’Égypte? Que signifie ce nom “Misr”? Et pourquoi ce nom serait-il utilisé par les musulmans seulement? Et pourquoi le reste du monde est-il resté sur l’ancien nom sans le changer à leur tour en Misr?

Ces questions et beaucoup d’autres n’ont pas été posées par les anciens d’Occident et par les spécialistes et religieux d’aujourd’hui simplement parce qu’il y avait cette impression que les nations musulmanes sont toutes en accord à propos de la géographie biblique telle que formulée dans les traductions disponibles du Saint Coran.

Commise par inadvertance, cette négligence des traducteurs du Coran aura privé les chercheurs et penseurs occidentaux d’un authentique questionnement concernant les informations conflictuelles dont ils ont hérité dans la Torah Grecque via l’Église Chrétienne. De la même manière que les points de vues et croyances des nations musulmanes sont restés indiscutés par aucune autre nation, ce qui éventuellement eut pour effet de raffermir l’inexactitude de leur compréhension de la géographie des espaces et lieux des Patriarches telle que révélée dans le Saint Coran.

Cette dynamique eut pour effet de maintenir dans l’obscurité les mondes Chrétien et Musulman ainsi que de nombreuses communautés Juives, dans une longue illusion que seuls le Saint Coran et les révélations égyptologues sont venus contrarier jusqu’à aujourd’hui. Pour ce qui est des mécanismes qui amenèrent les traducteurs Musulmans à transformer le mot “Misr” en “Égypte”, la raison tient au fait que l’Égypte a deux noms formels. Un nom est reconnu par les non-musulmans, c’est “Égypte”, alors que chez les musulmans, c’est “Misr” qui est reconnu partout dans le monde Arabe, et par les égyptiens eux-mêmes quand ils se disent “Misries”!

Prenant en compte cette différence et dans le but de faciliter l’exercice de traduction des textes coraniques, les traducteurs ont donc systématiquement remplacé le nom “Misr” par “Égypte”, de telle sorte que les lecteurs occidentaux puissent comprendre où la scène se passe, pour mieux l’imaginer. Ces traducteurs eurent incontestablement de bonnes intentions mais Le Saint Coran avait-il vraiment besoin d’aide pour identifier les lieux auxquels il se réfère? Pourquoi les musulmans devraient-ils assumer que dès qu’il y a mention de “Misr” il faudrait comprendre “Égypte”?

Cette assomption, centrale et longuement établie, est-elle exacte? Ou bien est‐il enfin temps qu’elle soit soumise à une analyse critique?

La preuve principale sur laquelle la croyance des musulmans contemporains s’appuie pour avancer que l’Égypte est bien la terre de Youssef et la région de l’Exode de Moussa, c’est que le Coran dit que Pharaon et les Patriarches étaient à Misr (comme expliqué plus haut), et comme l’Égypte est connue chez les musulmans en tant que Misr, alors il en suit que l’Égypte doit être la terre de Moussa et de Youssef.

Cette déduction paraît parfaitement logique. Cependant, cet argument n’a rien à voir avec le nom que porte l’Égypte aujourd’hui, puisque le Pharaon a déclaré à son peuple qu’il est le propriétaire de “Misr” (ref. verset coranique du dessus), finalement, ce qui compte vraiment, c’est de prouver que durant cette année 1300 av. J.C. l’Égypte se faisait bien appeler Misr par son peuple. Si cet argument est valide, alors on peut en conclure que le raisonnement des musulmans est prouvé correct.

Pour des raisons inconnues, les nations musulmanes ont toutes pensé que cet argument fondamental avait été discuté et réglé depuis longtemps. Or il n’en est rien, cette thèse n’a jamais souffert d’une quelconque analyse critique sérieuse, et si vraiment elle fut traitée, elle aurait révélé aux musulmans que leur vision actuelle de la géographie des Patriarches n’est pas seulement infondée mais en désaccord totale avec le Saint Coran!

Les découvertes accumulées et désormais accessibles au public prouvent que l’Égypte ne s’appelait pas Misr durant la 19ème dynastie égyptienne. Il n’existe pas une seule trace égyptienne qui mentionne la partie Nord ou Sud de l’Égypte par le nom de Misr, ni aucun nom à la phonétique similaire qui s’y rapporte.

En revanche, ce que l’histoire égyptienne ancienne présente, comme dans les mythes d’Osiris et d’Isis, c’est le nom de Koptos, ou Copto, qui furent graduellement transformés en Gebt, puis El-gibt pour enfin devenir E-gypt, tel que prononcé par les occidentaux.

De leur coté, les civilisations anciennes occidentales, dans leurs Mythologies et cartographies font également référence à ce territoire sous le nom de Egypt ou Egipt. Le mythe grec des filles de Danaos est un bon exemple, qui prouve que le nom Egypt est un très vieux nom qui aura résisté à toutes les tentatives de le changer. Pour les nations de d’Orient, toutes se réfèrent à l’Égypte sous le nom de Gept sauf pour les premiers Musulmans qui, pour des raisons inconnues, cessèrent de l’utiliser. Une investigation est nécessaire pour savoir pourquoi cette appellation fut changée de El‐Gypt en Misr, et les raisons de cette mutation.

Selon l’histoire Arabe, au temps du prophète Muhammad SAWS (570-­‐632 apr. J.C.), l’Égypte était connue des Arabes sous le nom de Al-­gipt. C’est une certitude, quand on se base sur le message adressé par le Prophète au roi égyptien Al­‐Mokawkas pour l’inviter à embrasser l’Islam (image No.2: manuscrit préservé).


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Figure 2: Le manuscrit du Message envoyé par le Prophète Muhammad (SAWS) au roi égyptien qui montre les mots Al-­‐Gipt (E­‐gypt) sans aucune mention du nom Misr.


Ce qui nous intéresse dans cette lettre, c’est l’extrait suivant :

“Au Nom d’Allah, Le Clément, Le Miséricordieux. De la part de Mohammed Ben Abdullah à l’attention de Al-­Mokawkas le Roi de Gipt… Si vous refusez, vous porterez le fardeau des péchés des Gipties…” Cette lettre, particulièrement importante, indique clairement que Al’Gipt fut le nom formel de l’Égypte au temps du Prophète Muhammad SAWS. Le réponse d’Al-Mokawakas elle-­aussi confirme que les égyptiens de l’époque se présentaient comme des Gipties “ A l’attention de Mohammed Ben Abdullah de la part de Al-Mokawkass, Chef de Gipt, …de grande valeur en terre de Gipt…”

Bien que les égyptiens de l’époque ne reconnaissaient pas le nom de Misr, comme on le voit ici dans la réponse d’Al-­Mokawkass, les peuples d’Arabie durant la période du Prophète Muhammad SAWS faisaient référence à l’Égypte entre eux en parlant de “Misr”!

Beaucoup de documents et archives existent pour corroborer ce point. Par exemple, le Calife Ummar Ibn El Khattab adressa une lettre à son chef militaire Amar bin Al Aas, lui conseillant de traiter les Giptis avec gentillesse. Chose intéressante, cette lettre fait référence à ce même territoire en utilisant deux noms différents : Misr et Giptis!

L’usage du nom de Misr chez les premiers Musulmans existait déjà à cette époque, voire même avant la période islamique. La différence entre les deux noms à l’époque est significative, Misr est utilisé à l’intérieur de l’Arabie seulement et il a une origine biblique. Quant à Gypt, il est utilisé avec les égyptiens et le reste du monde, lesquels ne reconnaissent pas Misr comme l’Égypte. En d’autres termes, les peuples Arabes jusqu’à l’avènement de l’Islam partageaient le même nom que le reste du monde pour désigner l’Égypte, Al-­Gipt. Ce n’est qu’après avoir conquis l’Égypte que le terme Misr vint se substituer et s’imposer jusqu’à aujourd’hui.

On peut donc en conclure que Misr n’est pas le nom d’origine de l’Égypte et qu’il n’est pas assez ancien pour être celui de Pharaon quand il déclare que Misr lui appartient. Finalement, en cherchant un Pharaon et Moussa en Égypte alors que le Coran statue clairement qu’ils étaient dans un endroit nommé Misr, les Musulmans sont simplement en train de chercher au mauvais endroit.

La question à présent est celle-ci : Si les Musulmans sont en train de chercher au mauvais endroit, pourquoi les Juifs et Chrétiens anciens et contemporains ont-­ils eux aussi considéré l’Égypte comme terre d’origine de Moussa et de Pharaon?

La “Septante” – Dongeon sacré de l’Égypte

Alors que l’Arabie était en train de recevoir les saintes révélations l’une après l’autre, les nations Européennes, comme d’autres nations, recevaient, elles aussi, les mêmes révélations, mais cette fois-­ci par le biais des marchands et érudits qui voyageaient ou migraient vers ces terres, portant avec eux les nouvelles et les connaissances des derniers textes révélés (21). Comme le Coran, la Torah, dans sa forme des Dix Commandements, fut révélée en premier lieu en Arabie, elle fut traduite à un moment donné en langue Syriaque Arabe.

Pendant leur exil à Babylone (586 av. J.C.), les Rabbins Israélites produisirent ce qu’ils appelèrent la Torah, qui contenait les Dix Commandements en plus de récits historiques relatifs aux tribus Israélites. Cette Torah Syriaque pourrait être le premier livre saint écrit reconnu qu’aient produit les rabbins Israélites. Dans ce livre Syriaque, Mizraim / Mistrayim fut le nom de l’endroit ou Moussa et Pharaon ont vécu. Ce nom est consistant avec les versets coraniques vus plus haut. Les situations géographiques des événements majeurs furent donc très clairs et bien connus des anciens croyants jusqu’à l’apparition de la Septante, la Torah Grecque.

La Septante est la première traduction de la Torah Syriaque. Sa compilation fut terminée en Égypte vers 282 av. J.C., peu de temps après qu’elle fût sous le contrôle d’Alexandre Le Grand. Ptolémée Ben Philadelphus, le souverain grec, exigea sa traduction en grec. Une équipe de soixante dix rabbins produisirent la traduction et on dit que soixante dix jours leur suffirent pour compléter cette tâche.

Au cours de cette traduction, une légère altération fut introduite dans le texte grec. Tous les mots Arabes se lisant “mzarm” furent traduits par le mot grec “Ae-­gypt”: Mizraim devint Ae-Gypti. Cet acte indescriptible est tout ce qu’il fallut pour créer une illusion d’une ampleur majeure pour les siècles à venir. À la différence de Misr et Mizeruim, Ae­‐ gypti ou E-­gypt tel que prononcé aujourd’hui a toujours fait référence à un ancien pays, vaste et internationalement reconnu.

Au moment où la Torah Grecque fut validée par Ptolémée, l’Égypte devint une “terre Israélite” dans le sub-­conscient des européens et dans toutes les colonies grecques. Par voie de conséquence, depuis 282 av. J.C., des générations et des générations se sont succédées entérinant la fausse information “sacrée” au détriment de la géographie des Patriarches, si riche en événements, jusqu’à ce qu’elle devienne un fait établi.

Ceci eut lieu à une échelle internationale, les anciens égyptiens n’ont pas non‐plus résisté de manière sérieuse à cette infiltration et implantation fictionnelle de scènes et d’événements dans leur histoire et héritage. En fait, peut-être ont-ils même considéré cette nouveauté comme un autre privilège à ajouter à leur passé glorieux. Ce que les égyptiens ont mal jugé, cependant, c’est qu’en acceptant cette infiltration dans leur histoire, ils ont en fait accepté, sur le long terme, de céder leur terre et leur civilisation à une petite tribu Arabe insignifiante, alors que la Grande civilisation égyptienne est désormais absorbée dans la saga de la “ Terre Promise” aux cotés de l’Irak et de la Syrie.

C’est ainsi que des dignitaires en visite sur le sol égyptien ont aujourd’hui l’insolence de faire croire que leurs ancêtres furent les vrais bâtisseurs des grandes pyramides d’Égypte. Cette situation perdurera tant que les chercheurs et érudits égyptiens ne décident de lancer des recherches indépendantes visant à ré-étudier ce que la Septante a apporté ou enlevé à l’Histoire de l’Égypte et à son peuple. Il semble bien que se soit la seule option qu’il reste aux égyptiens pour s’échapper du dongeon “sacré” qu’est la Septante.

Le Pharaon égyptien – Un “sacré” canular toujours bien en vie

Dans les nombreuses conférences qu’il donne, le Docteur Zahi continue d’utiliser le mot “Pharaons” de la Torah quand il fait référence aux anciens grands rois de son pays. Il confirme également que malgré les innombrables missions nationales et internationales effectuées jusqu’à ce jour, il n’existe encore aujourd’hui aucune preuve scientifique que Ramsès II et son fils Marnabtah soient les rois d’Égypte que la Torah décrit dans ses récits de la période de Moussa. En général, l’affaire s’arrête là, et les indications montrent que cela ne changera pas de sitôt sans un revirement radical.

La réponse à cette impasse fut trouvée par un historien islamique très connu du nom de Al-­Masooedy (***-946). Al-Atabaki rapporte que Al-­Masooedy a documenté les résultats de ses recherches personnelles où il écrit “ Alors que je me trouvais à Al-Saeid (Nord de l”Égypte), j’ai demandé à un groupe d’érudits Gipti la signification du mot Fir’awn (Pharaon). Ils ne connaissaient pas la signification de ce nom qui n’existait pas dans leur language!!…”

Le même nom, sans signification là aussi de “Pharaon” en langue Gipti fut aussi rapporté par Ibn Khaldoun (27). On a ici la réponse à l’impasse sur laquelle butent la majorité des spécialistes actuels et anciens.

Comme c’est linguistiquement confirmé, il n’existe pas de mot prononcé “Pharaon” en langue Gipti, pas plus qu’il n’existe sous la forme d’un mot écrit ou utilisé parmi le public Gipti, surtout quand il s’agit d’un titre royal. La prononciation la plus proche qui existe serait celle de “per‐aa”, comme le défend Marie Parsons, une thèse très controversée et rejetée par de nombreux spécialistes et chercheurs tels que M.S.M. Saifullah, Abdullah David et Elias Karin.

Michael S. Sanders résume la question ainsi: “…Comme on peut le voir, on ne peut réellement traduire Pir’u en Pharaon à moins que certains aient une légère inclination à le faire…”

Malgré la confirmation que Fir’awn n’appartient pas à la langue gipti, ni que ce nom soit le titre des rois égyptiens, il n’en demeure pas moins que ce mot est maintes fois utilisé dans le Coran et la Bible. Cette contradiction, persistante, aurait dû inciter les chercheurs à chercher ce nom à l’extérieur de l’Égypte. En effet, sans trop d’efforts, on peut prouver que ce mot existe, et qu’il a même un sens très clair en Arabe.

La racine du mot Arabe Fir’awn AlCiHijaz_FR-046 est Far’a AlCiHijaz_FR-048, ce système de mot à la “racine” est commun en langue Arabe. Par exemple, la racine du mot Sidoun est Saida, et pour Sa’dwoon, c’est Sa’d, et pour Babylone, c’est babel, etc.

Quand on cherche la signification de la racine Far’a dans le dictionnaire Arabe, la réponse est immédiatement claire. Parmi les nombreux sens donnés à cette racine, on trouve cette signification fondamentale “Le Haut ou le Chef de quelque chose, que ce soit une terre, une montagne, un corps, un peuple, etc…”. (32) Ceci signifie que le mot Fir’awn n’est pas un nom, mais qu’il désigne le titre d’un ordre social.

L’histoire et la langue Arabe fournissent encore plus de surprenantes révélations sur la personne de Pharaon lui-­même, des éléments qui viennent renforcer ce résultat. Ben Asaker, Ibn Kathir et Al-­Majlessy rapportent que Fir’awn était marié à une Arabe “…la femme de fir’awn était Assia, fille de Mozahim ben Abdullah ben Al Rayan ben Al Walid, Mozahim fut en son temps le fir’awn de Youssouf…” (33-­‐34-­‐35).

On rapporte que ces noms ont été confirmés par le Prophète Muhammad SAWS lui-même. Ceux qui sont familiers avec les noms Arabes réaliseront immédiatement que de tels noms ne proviennent pas de l’Égypte ancienne et qu’ils n’existent aujourd’hui que dans les terres d’Arabie.

À la surprise de nos chercheurs, un grand nombre d’historiens ont rapporté de manière très précise le véritable nom de Fir’awn. Ce qui suit est une citation que l’on trouve dans de nombreuses références :

“…Je demandais à Mousa Ben Jaffer de m’expliquer le sens du verset coranique suivant, qui ordonne à Moussa et Haroun de rencontrer Fir’awn: [ (43) Allez, tous les deux, à Fir’awn, car en vérité il a transgressé. (44) Et parlez lui gentiment, peut-­‐être acceptera‐t‐il l’admonestation et la crainte d’Allah]. Jaffer répondit que le sens de “et parlez lui gentiment” signifie de s’adresser à lui par son titre Abu Mousaab, comme le nom de Fir’awn était Al Walied Ben Mousaab…” (36-­‐37-­‐38).

Ces noms et titres renvoient trés clairement à des noms de tribus Arabes. Dans son livre, Al Hamawi donne les détails suivants concernant Fir’awn, révélant son propre étonnement: “Fir’awn est issu des Arabes Bialie, il était de petite taille, à la peau claire portant une longue barbe, il gouverna Misr pendant 500 ans puis Allah le fit périr dans les eaux et son nom fut Moussab, certains prétendent qu’il fut un descendant Gipti, mais pas des Amalek !? “

Cette citation indique que pendant la période de l’auteur, d’autres sources auraient prétendu que Fir’awn était Gipti, à la grande surprise du narrateur. Chose triste, ce qu’il confirme provoque étonnements aujourd’hui et ce qu’il questionne est devenu connaissance commune sur le plan international !

Les Amalek, auxquels appartient Fir’awn, sont cités aussi bien dans la Torah que dans l’histoire d’Arabie. Ils forment une tribu bien connue qui a vécu à la Mecque et ses alentours, comme le rapporte Dr. Ahmed Amin “…les Akhbariyines (anciens historiens Arabes) mentionnaient que les Amalek habitaient La Mecque, Madina et le Hijaz, ils furent des tyrans et Moussa les affronta. Les Juifs vinrent s’installer dans le Hijaz après la chute des Amalek.” (40) Al Shibani rapporte néanmoins que le nom de Fir’awn fut en réalité Kabouws. Il écrit “…alors Misr fut gouverné par kabouws Ben musaab ben Moawya ben nomir Ben Al Salows Ben Amro Ben Amalek…”

Alors le premier nom de Fir’awn pourrait être Mousaab ou Kabouws et les deux noms sont d’origine hijazi et ne risquent pas d’apparaître parmi les noms des rois Gipti. La même information était aussi connue de quelques Juifs Arabes et Chrétiens comme le rapporte Al Qurtabi et Al Shookani qui écrit “…Wahab rapporta que les Gens du Livre connurent Fir’awn par le nom de Al Walid ben Mousaab ben Al Rayan et son titre était Abu Morah” (42-­‐43).

Cette citation indique que tous les “Gens du Livre” ne furent pas complètement influencés par le faux dogme de la Septante. Cependant, l’absence totale du nom de Fir’awn de leurs documents, ou au moins les documents mis à la disposition du public, indique que l’identité de Fir’awn fut systématiquement mise hors de portée.

La masse de références historiques ou d’histoire Arabe qui mentionnent le nom de Kabouws ou Mousaab ou Al Walid comme le premier nom du Fir’awn de Moussa dépasse le nombre ahurissant de cinquante. Voici une liste pour la référence des chercheurs :

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L’abondance de cette information historique concernant l’identité de Fir’awn devrait faire l’effet d’une grande surprise chez les lecteurs Musulmans comme chez les Chrétiens et les Juifs. La raison de cela tient au fait que certains des premiers historiens post-islamiques ont adopté les données falsifiées de la Septante pendant prés de 800 ans avant la révélation islamique. Leurs documents historiques devinrent des références islamiques pour les générations à venir, jusqu’à aujourd’hui.

Les détails contradictoires entre l’information pré-islamique et post- islamique créant de sérieuses divergences, la solution fut de graduellement “désactiver” l’histoire originelle Arabe comme ce fut le cas avec l’histoire égyptienne, et ce à la faveur de l’inexacte version occidentale qui prévaut encore aujourd’hui.

Ayant découvert le nom complet de Fir’awn à partir de l’histoire des terres où il vécut et gouverna plus tard, il ne sert plus à rien de le chercher parmi la liste des noms royaux égyptiens. Le faire serait la même chose que rechercher un roi Abdullah parmi la liste des noms royaux de la famille royale écossaise chrétienne. Quelles sont les chances de trouver un tel nom à un tel endroit, à une telle position et à une telle période?

Pour résumer, et contre les desseins de Ptolémée et des 70 rabbins, l’égyptologie a résisté à l’implantation du tyran Fir’awn dans son héritage Gipti. De la même manière que l’histoire Arabe a rejeté cette falsification et a résisté à l’amputation de Moussa à l’Arabie en retenant suffisamment d’informations historiques pour dessiner les origines des événements bibliques. Il est grand temps que l’on réalise enfin qu’il n’y a pas eu de Pharaons en Égypte, et ce titre, périmé aujourd’hui, devrait être ramené là où il a toujours appartenu, en Arabie.

À la recherche des Patriarches en Arabie – Balayer les sables du désert

Comme on l’a expliqué plus haut, la Torah grecque est une contrefaçon. Le mot Misr dans la langue originale Syriaque a été intentionnellement remplacé par le mot Al-Gipt. Par voie de conséquence, le petit nom “Misr”, jamais prononcé par les croyants occidentaux, dut céder la première place historique au grand nom “Égypte” dans l’esprit de ces croyants occidentaux.

Malgré sa petite taille insignifiante, Misr fut néanmoins le théâtre de scènes bibliques majeures. Ou se situait Misr alors?

L’histoire Arabe basée sur le Saint Coran nous enseigne qu’Abraham vécut à la Mecque. En fait lui et son fils Ismaël y construisirent Beit Allah – la Ka’bah comme le rapporte ce verset: “Et rappelle-­toi Ibrahim et Isma’il dressant la Maison (la Ka’bah à la Mecque) (avec cette prière) : Oh notre Dieu! Accepte ceci de notre part, Tu es Celui qui entend tout, qui sait tout” Al-Baqarah S1; V127.

Beaucoup d’autres événements eurent lieu autour de la Mecque, notamment le site ou Ismaël fut offert en offrande (Sourate Al‐Safat Ch.37; V.102). L’endroit du sacrifice est encore préservé, connu depuis sous le nom de Mena, ou Ishmael Altar, où des millions de pèlerins musulmans offrent des sacrifices religieux chaque année depuis la période d’Abraham.

Mena Altar est située à 6km à l’Est de la Mecque (voir photo 5) à côté de la vallée d’Araphat où se trouve la Mosquée Naméra. Selon l’histoire de l’Arabie, on peut lire ceci: “…Gabriel dit à Abraham prends suffisamment d’eau avec toi”. Ils partirent vers la vallée de Mena, puis vers la vallée d’Araphat. Il installa sa tente à Naméra – cet endroit est marqué depuis par des pierres blanches pour le préserver, et il fut anciennement appelé la Mosquée d’Abraham, il est aujourd’hui annexé à la mosquée Naméra.” (90-­‐91-­‐92)


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Photo 5: Image satellite des sites les plus importants qui jalonnent la riche vie d’Abraham, qui sont aussi des lieux de rites islamiques annuels du Hajj.


Ces endroits sont cités dans la Torah mais ont été géographiquement déplacés à l’extérieur de leur emplacement réel et systématiquement éparpillés ici et là sur les terres palestiniennes. Abraham, selon l’histoire d’Arabie, fut un étranger dans la région de la Mecque. Son dialecte fut le Syriaque alors que les tribus mecquoises parlaient ‘Aribah AlCiHijaz_FR-062, ces deux dialectes distincts prenant leurs origines dans une langue-mère qui nous est connue pour aider à cette recherche, l’Arabe. Il traversa les montagnes Sourat et s’installa à Naméra, comme l’indique la Torah. On lui donna donc le nom habituel de l’étranger à qui l’on autorise de s’installer parmi eux, comme il sera précisé plus loin.

Ces frontières éphémères peuvent être grossièrement définies à partir d’une citation rapportée par Al-­Andalusy selon lequel : “Tohama est la région qui s’étend le long de la Mer Rouge et qui inclut la Mecque, Al ‘Iber, Al Towr et l’ile. Donc l’Al ‘abr est la zone située entre le Phorat (Euphrate) et le désert Arabe…” (93) En établissant une carte de cette description en Arabie, on peut identifier cette région qui inclurait les montages de Sourat dominant la vallée d’Araphat (voir photo No. 6).


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Photo 6 : Image satellite à lumière filtrée montrant le lit de la rivière Phorat (Euphrate), (tracée par une fine ligne verte) allant du sommet des montagnes de Sourat vers le Sud de l’Irak.


La rivière relie le “désert Arabe” situé entre l’A’ber (montagnes Sourat) et la vallée de la Grande Rivière. Comme Abraham fut l’un de ceux qui traversèrent les montagnes et descendirent dans la vallée d’Araphat, on lui donna le nom de “ibriy”, nom qui signifie littéralement “La personne en transit, ou la personne qui a traversé une topographie naturelle telle qu’une montagne, rivière, mer”. La prononciation syriaque du même nom est également “ibriy”.

Le peuple local d’Araphat l’appela ainsi pendant une longue période, comme l’indique la Torah. Ce nom “ibriy” changea après qu’Abraham fût considéré comme un résident de la Mecque. En rajoutant l’article défini syriac, qui est la lettre “H”, au nom “ibriy”, on obtient Hibriy ou H-ibrew qui signifie littéralement “La personne de passage”.

Avec le temps, cette simple dénomination évolua vers le fameux mot “Hébreux”, lequel renvoie à l’identité d’une nation de langage et de religion différente. La Torah elle-même indique clairement qu’être Hébreu ne signifie pas nécessairement être Israélite (fils de Jacob).

Ceci fut très clair dans les enseignements de Moïse aux Israélites…« Si vous achetez un esclave Hébreu, il devra vous servir six années, à la septième, il devra être libéré.” À l’origine, le nom “Hébreu” signifie une “personne de passage, en transit”, un voyageur. Ce nom n’a jamais supposé être l’expression d’une religion, nationalité ou identité différente, et l’utiliser dans un tel contexte est un abus historique.


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Photo 7 : Le vrai Horan (la maison du Père d’Abraham) à Asir, comparé au Horan falsifié par les rabbis de la Septante, situé en Syrie.


À ce stade de notre recherche, on peut maintenant s’intéresser à une autre question clé : D’où venait Abraham quand il arriva à Arafat?

Selon le Saint Coran, de pas très loin, (Sourate Maryam, V.48). Ce verset révèle une conversation entre Abraham et son peuple après que ces derniers eurent tenté de l’exécuter. Il leur indique qu’il ne va pas migrer mais plutôt s’isoler, ce qui signifie qu’il pourra toujours entrer en contact avec ceux qu’il souhaite revoir.

Le Saint Coran mentionne en effet plusieurs autres conversations entre Abraham et son père après cet épisode de son exécution, ce qui prouve que la terre de ses aïeux n’était géographiquement pas très éloignée de la Mecque où il s’isola.

Selon le Prophète Muhammad (SAWS), Abraham fut mis à l’abri et caché par sa mère dans un endroit appelé Horan, comme l’indique la citation suivante: “… La mère d’Abraham prit son fils (Abraham) pour fuir durant la nuit et le protéger du tyran Nimrod. Elle le plaça prés de trois arbres sur une rivière aux courants rapides appelée Horan…” (97-­‐98-­‐99-­‐100).

Conformément à la géographie de la Septante, certains parmi les premiers érudits juifs avancèrent que ce “Horan” était situé du Nord de la Syrie sur les bords Est de la rivière irakienne Euphrate à environ 1600 km de la Mecque (voir photo 7).

Cependant, beaucoup d’endroits en Arabie portent le nom de Honan. Et l’un d’eux se trouve justement sur les bords de la rivière Phorat (la rivière Euphrate originelle) et il ne se situe qu’ à 300 km au Sud de la Mecque. En examinant les images satellites de ce Honan, on peut facilement identifier le lit de la rivière, aujourd’hui asséchée, et on peut observer sa proximité avec la Mecque, ce qui permet de démontrer qu’Abraham fut bien capable de voyager aisément entre la Mecque et la terre de ses parents.

Ce Honan se situe également au Sud de la rivière Phorat qui prend sa source dans le jardin d’Éden d’Adam et Ève, situé au sommet des montagnes de Sourat, pour descendre vers l’Est et finir sa course dans un grand lac asséché des terres basses du Sud de l’Irak, comme le montrent les figures 3 et 4.

Le lac asséché se situe dans le Najaf. Quant à prouver que cette rivière géante d’Arabie est le fameux Phorat, qui perdit son nom et son identité au détriment de celle qui coule de la Turquie vers l’Irak, ce sujet a été largement développé dans deux travaux de recherche d’Al­‐Tajdeed (101).

Abraham dut traverser le Phorat sur son chemin vers la Mecque, un détail qui est mentionné dans la Torah et les documents historiques Arabes. Nous avons donc de bonnes raisons de croire qu’il s’agit ici du vrai Honan tel que mentionné dans la Torah. Sur la question de savoir quelle destination Abraham prit quand il quitta Honan, la réponse est dans ce verset : ‘J’irai vers mon Dieu! Sûrement Il me guidera! (100) Oh Mon Dieu! Donne moi un fils droit” (Al Saffat V99-­100).

Il partit pour Naméra située prés de Beit Allah, la maison d’Allah. Selon le Noble Coran, il était jeune quand il quitta Horan et il eut son premier fils à un âge avancé alors qu’il résidait à Naméra.


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Figure 3 : De nombreuses cartes anciennes témoignent de la présence d’une rivière géante traversant l’Arabie, descendant des montagnes Sourat vers un lac situé au Sud de l’Iraq. C’est la vraie rivière Phorat AlCiHijaz_FR-074 (Euphrate) qui prend sa source dans les jardins d’Éden au Sud de la Mecque.


Apparemment il ne connaissait pas l’endroit exact où trouver “La Maison”: « Et souviens-­‐toi quand nous montrâmes à Ibrahim le site de la Maison Sacrée » : (Al Hajj S22 V.26)… Une fois qu’il identifia où était le site sacré, qui était alors une vallée désertique vide, il devait se l’approprier afin d’en faire un lieu de rassemblement de tous les Croyants du monde. C’est ici qu’il amena Hagar et son fils Ismaël, à 17 km à l’Ouest de Naméra où sa femme Sarah vécut. La Torah confirme, mais de manière indirecte, la courte distance qui sépare ces deux lieux, dans cette citation: “…Et Abraham se leva tôt ce matin la, il prit du pain et une bouteille d’eau, qu’il donna à Hagar…” (105).


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Figure 4: Carte satellite montrant clairement le lit de la même grande rivière Phorat (Euphrates) qui apparaît dans les cartes anciennes. La terre basse dans l’Ahwar irakien correspond au lac où les eaux paradisiaques finissaient leur course.


Comme il est mentionné au-dessus, le périple de Naméra avec pour destination finale Bir Shéba ne nécessita que “du pain et une bouteille d’eau”, ce qui implique que la distance parcourue par le garçon et sa mère fut plus courte que la trajectoire proposée par la Septante, laquelle s’étend sur plus de 1250 km de la Palestine jusqu’à Beersheba à Paran.

Plus loin, la Torah se veut toutefois rassurante : Dès que la bouteille d’eau fut vidée juste à leur arrivée dans la vallée sacrée de Beersheba, de l’eau leur fut miraculeusement fournie. « Et Dieu ouvrit ses yeux, et elle vit un puits d’eau, remplit la bouteille d’eau, qu’elle porta à la bouche du petit”.

Selon les historiens Arabes, la source d’eau surgit de sous les pieds d’Ismaël. Du nom de Bir Zamzam aujourd’hui, cette source étanche chaque année la soif de millions de pèlerins et elle se trouve à quelques mètres seulement de la Ka’aba. La Torah nous informe néanmoins que ce puits prit le nom de Bir shéba (shéba étant le nom donné au puits par Abraham).

Il n’est donc pas surprenant d’apprendre des historiens Arabes que Bir Zamzam ait porté le nom de Bir Shéba à un moment reculé de son histoire, comme le confirme cette citation, selon laquelle “Parmi les vieux noms de Bir Zamzam on trouve “l’Empreinte de pied de Gabriel”, “Le Trou creusé par Ismaël, Wabra, Shéba, …” (108, 109, 110, 111, 112, 113, 114)


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Photo 8 : Les pèlerins ont toujours accès à Bir Shéba (Zamzam). Le Bir (puits d’eau) est situé à côté de Beit Allah (Bethel).


D’autres historiens citent le même nom de “Shéba”, qui renvoie bien au vrai nom de “Bir Shéba” donné dans la Torah, et que l’on peut voir sur la photo 8. Cependant, et en parfait accord avec l’histoire Arabe, l’association de Hagar avec la Mecque est également engravée dans la mémoire Juive telle que commentée par Ibn Ezra ...”Puits de la Vision donneuse de Vie”, (Hakethav VeHaKabbalah); “Puits de la Vision de celui qui donne la vie” (Rashi ; Targum); ou “Puits pour celui qui vit et qui me voit” (Ibn Ezra).

Ibn Ezra identifie cela avec Zamum (Zamzum dans d’autre versions) où les Arabes pratiquent un festival annuel (Hajj). Il s’agit bien sur de Zamzam près de la Mecque. Selon cette version, Hagar prit bien la direction de la Mecque plutôt que celle de l’Égypte.

Pour ce qui concerne l’emplacement exact où Ismaël et sa mère Hagar vécurent, elle est spécifiée dans la citation suivante de la Torah: “Et le Puits dans le désert de Paran: et sa mère les conduisit lui et sa femme hors d’Egypte.” Laissons de côté le nom “Égypte” de la Septante pour nous poser la question de savoir où se trouve le désert de Paran?

Sur Paran, ou Pharan, la mémoire Arabe, nous dit ce qui suit: “Pharan est le nom hébreu des montagnes Mecquoises”… (129, 130,131, 132) D’autres historiens Arabes confirment que “Pharaon est une prononciation Arabe d’un nom d’origine hébraïque, qui est associé aux anciens noms de la Mecque tels que rapporté dans la Torah. On dit aussi que c’est le nom des montagnes mecquoises” (133-­‐134).

Ibn Kathir ajoute aussi une autre information importante dans la citation suivante qui révèle combien Maméra, où se trouve la maison de Sarah, est proche de la vallée sacrée de Bir Sheba: “… Et Abraham avait l’habitude de fréquemment s’assurer du bien-­‐être de sa famille à Pharan…” (135) Sachant qu’Abraham était très vieux quand il eut son premier fils Ismaël, on a du mal à imaginer le Patriarche effectuer des aller-­retours de 2 500 km entre la Mecque et la Palestine, car d’un point de vue archéologique, c’est là une “mission impossible”.

Les dommages causés par le déménagement des terres des Patriarches du Sud vers le Nord de l’Arabie n’affectèrent pas seulement le nom des lieux mais également l’identité des tribus.

Nous ne mentionnerons ici qu’une seule tribu qui dut opérer ce déplacement vers l’Arabie du Nord à cause de leur existence simultanée avec les Patriarches. Les cananéens par exemple sont mentionnés à de nombreuses reprises dans la Torah. Leur première rencontre avec les Patriarches est citée ici: “Et Abram traversa la terre vers l’endroit de Sichen, vers la plaine de Moreh. Et les cananéens étaient à ce moment là dans les terres…”

Des recherches révèlent que “cananéens” est une mauvaise prononciation de “Kananites”, qui est une tribu Arabe qui vivait dans la région d’Araphat. En fait ils vivent toujours là­‐bas et ont laissé des traces de leur nom dans cet espace qui se situe entre la vallée de la Mecque et la vallée de Mena, juste â côté de la vallée d’Araphat. Ben Jumhoor écrit : “… Al Mohasah est la vallée située entre la Mecque et Mena, elle est aussi connue sous le nom de Plaine de la Mecque et la Basse terre de la tribu des Kananites…” (33)

Quant à prétendre que les canaanites vécurent en Syrie, le Dr. Dawood réfute catégoriquement cette option malgré sa large propagation. Il commente ainsi : “… Il est surprenant de voir combien l’histoire des anciens Arabes Syriens qui ont habité cette terre pendant plus de 10 mille ans a été masquée et dissimulée pour être remplacée par la tribu des canaanites mentionnée dans la Torah. Ceci est fait alors que tous les spécialistes savent qu’un tel nom n’a jamais existé dans l’histoire ancienne de la Syrie….”

Il ajoute également : “…Dr. Ali Asaf insiste dans son livre “Les Anciens Royaumes Syriens” qu’aucun des anciens royaumes Syriens ne porte le nom de “Canaanites” ou Amorites. En fait quand Sankhow publia son œuvre “Histoire Phoenicienne” en 9 volumes pendant la période de Moussa au 14ème siècle av. J.C., aucune mention du nom de “Canaanite” ne fut reportée dans son ouvrage. La même chose est vraie d’Hérodote qui n’a jamais cité le nom de “Canaanite” quand il traita des Syriens ou des Phéniciens…” (138)

En fait les textes pré­‐islamiques Arabes offrent davantage d’informations cohérentes, si seulement elles remontaient à la surface de l’Histoire. Par exemple, les Musulmans considèrent que le Prophète Muhammad (SAWS) n’est pas celui qui a institué le pèlerinage à la Mecque, qui fut plutôt initié par Abraham et pratiqué depuis sur un large plan national et international, incluant par exemple les Perses.

Al Massodi et Al Homawi écrivent que “…dans les temps anciens, le peuple Farsi (les Perses) avait coutume d’aller de Fars (Iran actuel) à Beit Allah à la Mecque emportant avec eux de grandes offrandes en appréciation à la sainteté d’Abraham et ils considéraient Beit Allah comme le Temple le plus Sacré au monde..” (139-­‐140).

Mais qui sont ceux qui étaient naturellement supposés accomplir le pèlerinage (Hajj) au départ? Bien-sûr les fils d’Abraham, les Patriarches Isaac et Israël (Jacob) et leurs descendants. Ceci est clairement mentionné ici: “…Az Zobeir rapporta que “… Près de soixante dix mille (70000) des Enfants d’Israël avaient pour coutume d’ôter leurs chaussures à Al Taneium pour marcher pieds nus à Beit Allah pour accomplir le Hajj..” (141-­‐142)

Al Taneium est situé à environ 6 km de Beit Allah (voir illustration 5) ; Il abrite aujourd’hui une grande mosquée et est considéré comme un lieu de purification pour les Musulmans (principalement des fils d’Ismaël) qui ont l’intention d’accomplir leur Hajj. Ils y ôtent leurs chaussures et vêtements habituels, prennent une douche avant de porter le vêtement blanc à deux pièces des pèlerins avant de se diriger vers Beit Allah. Donc les Fils d’Israël comme les Fils d’Ismaël eurent pour habitude d’accomplir le rite du Hajj au Beit Allah révélé par leur Grand-­Parents.


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Figure 5 : Al-­Taneium ou la vallée de Tuwa dans la cité de la Mecque à 6km de Beit Allah (bir Sheba)


Chose intéressante, les Fils d’Ismaël continuèrent à pratiquer le rite du Hajj dans la même vallée identifiée par Abraham qui se situe sur les routes commerciales Yéménites de l’encens. Alors que les Enfants d’Israël, avant la période du Christ, décidèrent eux de se constituer une copie de Bethel à un endroit opportun, dans le Sud de la Syrie, situé sur la route commerciale Chinoise de la soie. Les Musulmans abandonnèrent cette fausse direction pour toujours quand le Prophète Muhammad (SAWS) changea la direction,  Qiblah, de la prière de la Palestine pour la tourner à nouveau vers la Mecque.

Malheureusement, cette décision du Prophète de l’Islam ne fut pas complètement comprise ou correctement étudiée. C’est ainsi que les premiers Musulmans donnèrent comme explication à cette stupéfiante décision le fait que “le Prophète aimait faire face à la Mecque pendant ses prières et Dieu exhaussa le souhait de son Prophète!” et cette prophétie, aussi cruciale et révélatrice qu’elle soit, devait être acceptée dans cette explication rationnelle et superficielle!

Une autre clarification intéressante que l’on trouve dans l’histoire Arabe concerne l’endroit où Moussa eut son dialogue avec Dieu. Le Saint Coran traite de cet événement important dans le verset suivant: [(V.12) “Oui, Je suis ton Dieu! Donc enlève tes chaussures: tu es dans la vallée sacrée de Tuwa”] (143).

La vallée de Tuwa est la même vallée que celle qui abrite la mosquée de Taneium mentionnée plus haut, comme c’est clairement mis en évidence dans la citation qui suit: “…Avant d’entrer dans Beit Allah, les Fils d’Israël avaient pour habitude d’ôter leurs chaussures dès qu’ils arrivaient à Tuwa..” (144).

Taneium a toujours été un site sacré, aussi bien pendant la période pré que post-­islamique, mais la plupart des Arabes ne savent pas que cette manifestation extraordinaire pourrait jeter les fondations de ce Saint héritage. La seconde information précise que la Torah n’a pas vu l’emplacement exact où les Anges rencontrèrent Abraham.

Cette extraordinaire rencontre sacrée est mentionnée dans le Coran et la Torah “Nos Messagers vinrent à Ibrahim avec de bonnes nouvelles. Ils lui dirent “Paix!” Il leur répondit “Paix!”…Ils lui dirent: “N’aie crainte, nous avons été envoyés contre le peuple de Lot” (145). Selon les sources Arabes, l’emplacement de cette rencontre est révélé dans cette citation : “…En Ton Nom Glorieux et Généreux par lequel Tu apparus à Moussa à Tur Sina et à Abraham à Musageed Al‐khief avant, et à Isaac à Bir Shéba, et à Jacob à Beit El (Beit Allah)…” (146-­147) Masjid Al‐khief est visité par des masses de Musulmans chaque année pendant le Hajj, il est situé sur les bords de la vallée de Mena (photos 5 & 9.)


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Photo 9 : Mosquée d’Al-­Khief, près de Ismaël Altar dans la vallée de Mena, érigée à la mémoire de l’endroit où les trois anges visitèrent Abraham.


Dans le dialogue entre Abraham et les anges, le verset du dessus mentionne le peuple de Lot. Lot migra vers les terres où ce peuple malfaisant habitait, cherchant une prairie pour son bétail: “Et il y eut des querelles entre les gardiens des troupeaux d’Abraham et les gardiens des troupeaux de Lot : Et les Canaanites et les Perizzites s’installèrent sur cette terre” (148).

Une telle querelle entre gardiens de troupeaux n’auraient pas eu comme conséquence d’amener Lot à émigrer à plus de 1250 km de la Mecque comme le suggère pourtant la Septante. Quelques kilomètres à l’extérieur de Paran/la Mecque fourniraient suffisamment de prairies au bétail de Lot. Un fait que le Saint Coran vient confirmer dans ce verset : “Lot fut aussi parmi ceux que nous envoyâmes…Vous passez par leur sites de jour (138) comme de nuit: n’allez­‐vous pas comprendre?” (Al Safat, V133‐138).

Ces versets forment un discours informatif direct à l’attention de Muhammad (SAWS) alors que le Prophète se trouvait à la Mecque. De plus, le Saint Coran appelle clairement à effectuer des investigations quand on lit le verset suivant: “Et nous avons laissé en lieu et place (de Sodome) un signe évident, pour toute personne qui (souhaite) comprend(re)” : (Al-­‐Ankabut V.35).

Contrairement aux missions Chrétiennes, les Musulmans ne montrèrent guère d’intérêt à rechercher la cité de Sodome, et à accomplir ce à quoi ce verset invite expressément. Néanmoins, notre conseil ici aux chercheurs Chrétiens qui s’évertuent à rechercher des traces de Sodome au fond de la Mer Morte est qu’ils perdent leur temps et leurs efforts puisque l’on ne peut considérer un village entier caché sous des couches dures de sel de cristal au fond de la mer Morte comme un “Signe évident” à reconnaître!

Selon le Saint Coran et la Torah Syriaque, on doit chercher Sodome à quelques kilomètres seulement autour de la Mecque / Paran. Ça ne devrait pas être difficile à trouver, à condition que l’information falsifiée contenue dans la Septante ne soit enfin écartée en tant que source de localisation des sites archéologiques sacrés.

Misrs – Des villages comptoirs pour les commerçants

Le mot Misr est répété cinq fois dans le Saint Coran. Quatre fois comme une référence et une fois comme une description, comme le montre le verset suivant dont le contexte est un dialogue entre Moussa et son peuple pendant l’Exode qui eut lieu entre Misr et la Terre sacrée :

“Et rappelez vous quand vous dites: “Oh Moussa! Nous ne pouvons endurer (toujours) un seul type d’aliment; Alors implore ton Dieu afin que nous produisions pour nous ce que la terre produit en herbes, en concombres, son ail, ses lentilles et ognions”. Il repondit “échangeriez-­‐vous ce qu’il y a de mieux pour ce qu’il y a de pire? Descendez vers n’importe quelle ville, et vous devriez trouver ce que vous cherchez!” (Al‐Baqqarah V.61).

L’expression “n’importe quelle ville” dans ce verset coranique est prononcée “Misra” dans le texte coranique et elle est mentionnée dans la Torah sous le nom de “Mosra” (152). Ceci signifie que le mot Misr n’est pas une expression distinctive mais plutôt descriptive. C’est exactement ce que cela devait signifier du point de vue de la langue Arabe. En Arabe, Misr signifie destination, il est utilisé pour décrire un village urbain ou cité qui marque la destination transitoire ou finale des commerçants.

De telle sorte que tout village urbain ou ville connectée à un réseau de routes commerciales nationales ou internationales est décrit comme un “Misr”, faisant ainsi une distinction claire entre ces centres urbains et des espaces ruraux moins connectés. En plus de ce sens purement descriptif, Misr est également un nom utilisé pour décrire le processus d‘urbanisation. Utilisé dans ce contexte, il se prononce “Missr”.

Ces deux usages du mot Misr sont évidents dans les anciennes descriptions Arabes des processus d’urbanisation des zones rurales, ce que l’on peut lire dans cette citation : “…Le khalifat de Ummar ibn Al‐Khattab parvint à urbaniser (Missr) quelques Misrs et il déclara : Les villes Misrs sont au nombre de sept, Al Madina est un Misr, Al Sham est un Misr, Al khoofa est un Misr, Al Bashra est un Misr…” (153). Contrairement aux Musulmans qui ont presque confiné le terme Misr à un territoire aussi vaste que l’Égypte, le Saint Coran présenta le mot dans son contexte quand il fit mention de Misr.

Par conséquent, comme l’indique le verset cité plus haut, Misr désigne un espace urbain où les marchandises sont stockées et où les marchands peuvent se réunir le long des routes commerciales pour vendre, acheter ou échanger leurs biens, mais aussi pour s’arrêter et se reposer, se rafraîchir, abreuver, nourrir et re-charger les chameaux de leurs caravanes.

De multiples recherches ont été consacrées à ces “stations” économiques des temps anciens, particulièrement en Arabie (154). De telles stations portent le nom de “Misrs”, chacune étant une “Misra” comme il est rapporté dans le Noble Coran ou Mosera (155) selon la Torah. Ceci signifie qu’il devrait exister de nombreuses Misrs éparpillées sur tout le territoire d’Arabie, des dizaines de cités urbaines gouvernées par autant de rois ou fir’awns ou Sheikhs.

Aussi, comme nous avons déjà mentionné le nom complet du Fir’awn de Moussa, qu’en est-il du Fir’awn d’Abraham? Lui aussi visita un Misr durant sa vie selon la Torah. L’histoire Arabe confirme cette visite et fournit le nom recherché :

“…Abraham décida alors de partir…Il arriva à Misr qui était contrôlée par un des Fir’awns et son nom était Sinan ben Alwan ben Abuid ben Owlag ben Amelak ben Lawd ben Sam ben Noah. On dit aussi qu’il était le frère de Al Dahak lequel le nomma gouverneur de Misr.” (156). Ici encore, une autre liste de noms Arabes Hijazis. Ce qui nous amène à la question suivante : Le Misr d’Abraham était-il diffèrent de celui de son petit-­fils Youssouf ? La même question s’applique aussi au Misr de Moussa.

Ce que l’on a conclu dans les chapitres précédents, c’est qu’Abraham a vécu à Bir Shéba (la Mecque), son fils Ismaël naquit à Naméra (Namre) et donc il a aussi du avoir son autre fils Isaac* et son petit-fils Jacob* à Bir Shéba. Jacob ne vécut pas loin de Beit Allah puisque lui et ses 12 enfants (le noyau Israélite) se sont installés près d’une route commerciale autour de la Mecque.

Ceci est clair quand on lit le verset qui mentionne un dialogue entre les frères de Youssouf : “L’un d’eux dit : “ne tuez pas Youssouf, mais si vous devez faire quelque chose, jetez-­‐le au fonds du puits: il sera récupéré par des voyageurs.” (S. Youssouf; V10). Les caravaniers le récupérèrent et l’emmenèrent avec eux vers leur prochaine destination, le prochain Misr sur leur route.

Ce qui échappa à l’esprit des frères de Youssouf, c’est la possibilité qu’il soit vendu à un Misr prés de la Mecque où ils vivaient. Ce qui est clair, là encore, dans le verset suivant : “Alors une caravane de voyageurs vint…ils le vendirent…” (S. Youssouf; V.20) Voici une autre erreur de traduction des textes coraniques.

Le Saint Coran n’a pas mentionné qui furent ceux qui vendirent Youssouf à un prix misérable. Tout ce qui est mentionné est “Ils le vendirent”. Les premiers musulmans assumèrent que “ils” se référait aux frères de Youssouf sur la base de fausses informations Juives. En fait, “ils” fait ici référence aux marchands, et ils le vendirent “à un prix misérable” dans le but de se débarrasser à tout prix de ce “colis” gênant qu’ils eurent à nourrir et à porter. Ils ont dû réaliser pendant leur trajet que capturer cet enfant fut un mauvais calcul.

Donc, en l’espace de quelques jours de voyage, ils le mirent en vente dans un Misr le long de leur route pour s’en débarrasser. On a donc de bonnes raisons de penser que ce Misr ne devrait pas être loin de la Mecque. Dr Dawood suggéra dans un de ses écrits que Misr est situé au sommet des montagnes Sourat à environ 250 km au Sud de la Mecque (voir figure 6) alors que les travaux de Kamal Al Salibi le placent plus au Sud encore, entre Al Baba et Al Namas.

Notre avis est que les deux ont pu être Misr à un moment donné, mais aucun ne devrait nécessairement être le Misr dans lequel Youssouf fut vendu. Néanmoins, on peut ajouter un point qui est certain ici, qui est que le nom du roi du Misr de Youssouf indique qu’il a du être de la région ici proposée, comme l’indique cette citation :

“Youssouf vécut dans la maison d’El Aziz pendant 13 ans, et quand il atteignit trente ans, il fut nommé à la tête du Misr par le roi de l’époque, dont le nom est Al Rayan ben Al Walied ben Thoran ben Arashah ben Amro ben Amelak ben Lawad ben Sam ben Noah” (159,160,161) un autre nom bien hijazi, dont l’égyptologie niera la présence ou l’incrustation en Égypte.


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Illustration 6: Deux localisations de Misr selon Dawood et Salibi. Les deux se situent au sommet des montagnes Sourat dans la région de l’Asir, au Sud de la Mecque.


Durant la période de Youssouf, Misr était un mélange de tribus Arabes. La Torah les appelle Mizris. Les Israélites furent les derniers installés à Misr puisqu’ils furent invités par Youssouf à résider dans le Misr d’Al Rayan. Le nombre total d’Israélites sur la planète Terre à cette époque est exactement de 13 personnes Arabes, Israël (Jacob) et ses 12 fils, Youssouf inclus, en plus de leurs enfants qui, selon la Torah, comptaient 70 personnes. Sachant qu’environ 200 années séparent Youssouf de Moïse, quelle progéniture 12 personnes peuvent-elles engendrer en l’espace de 200 ans?

Le nombre exagéré de la Torah est sidérant : 600 000 personnes quand en réalité ils ne devraient pas dépasser 3 000 tout au plus, enfants inclus, hommes et femmes de tous âges. Malgré cela, selon un grand nombre (là-aussi) de croyants et de politiciens, c’est cette “main-d’oeuvre forte” qui aurait construit les grandes pyramides d’Égypte!

Il est à noter également qu’un nombre très restreint d’Israélites crurent au message de Moïse et donc que seul un petit groupe d’entre eux le suivirent dans l’exode, comme il est révélé dans le Saint Coran : “ Mais aucun ne crut en Moussa à l’exception de quelques enfants de son peuple, à cause de leur peur de Fir’awn et de ses chefs…” (Yunus; V.83).

C’est ainsi que le reste des Israélites restèrent à Misr et devinrent les nouveaux propriétaires des lieux quand la nouvelle de la mort de Pharaon leur parvint : “C’est ainsi qu’il fut, mais nous fîment des fils d’Israël des héritiers de ces choses.” (Sourate Al Shurura; V. 26)

Le restant des Misris eurent aussi droit à leur part, comme il est dit dans cet autre verset : “Ainsi fut leur fin! Et nous fîmes d’autres peuples les héritiers de ces choses! » (Al-Dukhan; V. 28)


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Illustration 10 : Le Misr qui a été projeté au monde comme un Grand Royaume d’Égypte ressemblait plus vraisemblablement à un petit fort le long d’une route commerciale à l’image de cette illustration.


Ce qui nous intéresse ici, c’est la taille de ce Misr qui était occupé de 3 000 Israélites et de 3 000 autres non-Israélites. C’est la capacité de cette terre qui est pourtant censée être le Grand Royaume d’Égypte, lequel en réalité n’était rien d’autre qu’un quelconque village localisé près d’un petit fort situé sur une route commerciale principale, à l’image de celle que l’on peut voir dans la gravure du dessus (No. 10).

Si l’on considère que Misr était au Sud de la Mecque, tel que défendu par Dawood et Al Salibi, alors dans quelle direction Moïse se dirigea t-il quand il quitta ce Misr du Fir’awn Kabwous?

D’après la Torah, ils se dirigèrent vers la Terre Sainte qui ne peut être confondue avec aucun autre endroit que la Mecque puisqu’elle abritait dans ses murs Beit Allah et la nouvelle demeure d’Abraham, “…Et ils espionnent la terre de Canaan, que je donne aux fils d’Israël…et Moïse les mena des terres arides de Paran, sous les commandements de Jehovah…” (165).

Ici, on lit encore les noms familiers de Paran et Canaan dont l’on a déjà démontré l’association à la Mecque, sur la base des archives historiques Arabes. Idem, il ne devrait pas être surprenant de constater que la longue histoire d’Arabie ait pu préserver de telles narrations, lesquelles décrivent une région ou l’on trouve Pharan :

“… Le passager voyagerait la distance de deux stations (Misrs) dans le désert sauvage pour aboutir à la côte maritime de Pharan où se trouvait la ville de Qaran. Là-bas le Pharaon se noya. Cette étendue sauvage s’étend sur un espace d’environ quarante Farsakhs (≈250 km) carrés dans laquelle les Israélites passèrent 40 ans à errer…” (166-­‐167)

Dans une autre narration, on peut lire ceci : “… On rapporte que Moussa affronta des tribus Arabes telles que les Tasum et Jadys et Amalek et Jurhm et le peuple de Madum et il atteignit les montagnes de Pharan (Paran) qui est la Mecque…”(168). Toutes ces tribus sont Arabes, elles se sont installées en Arabie et dans la région de la Mecque. En fait la femme d’Ismaël était issue de la tribu des Jurhm comme il est gravé dans la mémoire collective Arabe quand la Torah Grecque prétend qu’elle fut une “Égyptienne”.


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(Encadré: la région sauvage de Bir Shéba à Paran)


Le fait tenu secret : Paran est le nom ancien des montagnes Mecquoises qui entourent Beit Allah (Bethel). Alors qu’Abraham vivait à Naméra avec sa première femme Sarah, à 17 km plus loin, il construisit une autre demeure pour sa seconde femme Hagar près de Bir Shéba, connu aujourd’hui sous le nom de Bir Zamzam dans le but de revivifier l’endroit le plus sacré au monde, depuis Adam et Ève.

De plus, le nom Kadish (Saint, Kadesh-­Barnea, désert sacré d’errance) où Moussa arriva à la fin de l’exode n’est rien d’autre qu’un ancien nom de la Mecque, comme le rapportent les anciens historiens Arabes “… Kadis est un des noms de Beit Allah. Il fut appelé ainsi pour exprimer la sainteté de cet endroit de purification des pêchés…” (170), de même peut-on trouver cette citation “… Je me souviens de seize noms donnés à la Mecque, l’un d’eux est Makka, Kuthy… Kadis” (171).

Concernant les noms Gérar et Gaza, ils sont encore aujourd’hui deux quartiers de la Mecque, prononcés respectivement “Gérwal” et “Gaza”, (Ref. image no.5), et les deux sont proches de Bir Shéba qui est connu aujourd’hui sous le nom de Bir Zamzam.

Comment la Septante s’y est-­elle prise ? – Ou comment cacher une montagne dans un désert ?

Comment cette distorsion de l’histoire a t-elle pu s’imposer mondialement pour devenir une telle illusion divine. La réponse réside dans le verset coranique qui suit : “ Et gare à ceux qui écrivent le Livre avec leurs mains, et ils disent; “Ceci est la parole d’Allah”…pour un prix misérable! Gare à eux pour ce que leurs mains ont écrit, et pour le gain qu’ils en firent” (La Famille d’Imran ; V79)

Le Coran confirme que cette falsification pu réussir sa conquête du monde parce qu’elle fut délibérément promue sous le nom « d’Allah”. Apparemment cette approche, masquée par l’émotion, défia le sens commun et les capacités analytiques de nombreuses personnes, débouchant sur l’acceptation d’innombrables contradictions et inconsistances. Les érudits des trois religions choisirent d’ignorer les contradictions flagrantes, dans certains cas extrêmes, et choisirent de répondre aux ambiguïtés évidentes par des explications supernaturelles.

Par exemple, pour expliquer le fait qu’Abraham voyagea de la Mecque à la Palestine comme décrit dans la Torah, on trouve ce genre d’écrits: “…Alors qu’il était en Palestine, il fut ordonné à Abraham qu’il amenât Ismaël et Hagar avec lui à la Mecque. Il les fit donc monter sur l’Al-Buraq …et partit pour Beit Allah…” (174-­‐175).

Quand on considère la façon dont les textes furent falsifiés, on peut dessiner un scénario de la séquence des événements depuis que la Septante fut publiée. En l’an 282 av. J.C, alors que l’Égypte était sous occupation Grecque, le gouverneur Grec en compagnie de 70 rabbins traduisirent la Torah Syriaque. Le verset suivant s’adresse très certainement à cet épisode :

“Il existe parmi eux un groupe qui travestit le Texte avec leur langue ; (Quand ils lisent) Vous penseriez qu’il s’agit d’un passage du Livre, mais ce n’est pas un passage du Livre ; Et ils disent, “Ceci vient d’Allah”, mais cela ne vient pas d’Allah : ce sont eux qui disent un mensonge contre Allah, et ils le savent!” (La Famille d’Imran; V78).

La traduction à laquelle on attribua le nom de “Septante” a dissimulé le mot “Misr” pour le remplacer par “Égypte”. Ptolémée ben Philadelphus en obtiendrait quelques bénéfices dès lors que l’Égypte devenait une “Terre Sainte” aux yeux du monde occidental, alors que les rabbins Juifs, de leur côté, obtiendraient des terres bien plus grandes et stratégiques, pour leurs futures descendances dans la carte de la “Terre Promise” située sur la riche Route de la Soie comme un substitut à la difficile “Route de l’Encens”.

Les peuples Grecs et occidentaux en général commencèrent à apprendre et à éduquer leurs enfants avec ces données falsifiées pensant qu’elles étaient authentiques. Les empires romains successifs adoptèrent eux aussi la Septante comme source d’enseignement sacré, et quand ils atteignirent l’apogée de leurs puissances impériales universelles, ils appliquèrent et étendirent efficacement cette fausse histoire du monde ancien.

Les générations morcelées et militairement affaiblies d’Orient furent confuses entre ce que leurs mémoires ancestrales leur indiquait eu égard à la géographie des emplacements et à ce qui était prêché par les pouvoirs occidentaux du moment, à savoir les Grecs et les Romains.

Le résultat fut apparemment l’effacement de la vraie Histoire Orientale en faveur de l’église Romaine qui insista sur le fait que l’Égypte fut la terre de l’exode et l’Irak la terre d’origine d’Abraham comme elle l’avait appris de la Septante. Ceci fut le cas pendant au moins 900 ans avant que le Coran ne soit révélé. Comme le Nouveau Testament, le Saint Coran alerta sur le fait que de fausses informations circulaient et s’étaient installées dans le systèmes de croyances et appelaient donc à une rectification.

Les premiers Musulmans semblèrent non seulement ignorer l’étendue des dommages créés, mais commencèrent également à expliquer les versets coraniques à la lumière de ce qu’ils avaient déjà appris des anciens Juifs Arabes convertis qui étaient eux-mêmes saturés d’enseignements de la Septante.

Ainsi les faux enseignements parvinrent aux mosquées musulmanes contemporaines et aux programmes d’école. Pire encore, après la conquête islamique de l’Égypte, cette terre perdit graduellement son nom en faveur d’un autre “Misr”, lequel ressemble au nom biblique de l’exode. C’est ainsi que les générations Musulmanes crurent fermement que l’Égypte, qu’ils appelèrent exclusivement “Misr”, fut le lieu de l’Exode.

Retourner le cycle – Diffuser le saint fantasme

Environ 2280 années se sont écoulées depuis que la Septante fut publiée. Trois facteurs principaux se sont associés pour assurer la domination de l’information falsifiée dans l’ancien monde et le monde contemporain. Ces facteurs sont :

1. Présenter la fausse information à travers des canaux sacrés (70 Rabbins et Torah)
2. L’existence d’une super-puissance prête à promouvoir l’information falsifiée parmi le public (Grecs ptoléméens suivis des empires Romains)
3. L’ignorance des croyants sur le fait que leur soumission fataliste absolue pourrait ouvrir la voie à leur futur abus et contrôle (un comportement commun chez la plupart des Croyants).

Ces facteurs essentiels sont encore des éléments de blocage qui jouent contre la diffusion de l’illusion qui prévaut. La publication des bibles basées sur la Septante continuera malgré les découvertes archéologiques contraires à leurs enseignements, il en va de même des démentis issus des découvertes en Égyptologie. Les images actuelles de Ptolémée ben Philadelphus témoignent du pouvoir latent de cette ancienne falsification “sacrée”, un pouvoir qui s’est désormais lancé dans la totale mise en valeur de cette falsification.

Ainsi, la localisation de la “Terre Promise” dans le monde Arabe est systématiquement adoptée par les plus hauts pouvoirs politiques et les organisations internationales, pas pour des motifs religieux mais plutôt pour des motivations de stratégies politiques et économiques dont l’objectif principal est de physiquement séparer les nations Arabo-Africaines des nations Asiatiques. C’est le résultat non-annoncé de la Conférence de Londres de 1905 (178), qui fixa la situation actuelle des affaires du monde Arabe.

La seule chance qui reste est d’éduquer les Croyants des trois religions (Juifs, Chrétiens et Musulmans) de la nature et de l’étendue des abus historiques commis par des politiciens et banquiers internationaux contre leurs sites et leurs croyances sacrés. Cependant, ceci n’est possible que si les spécialistes, chercheurs, universitaires et scientifiques mettent en place des équipes de recherche spécialisées, et rendent leurs résultats disponibles aux fidèles des ces trois grandes religions.

Conclusion :

Vers l’an 282 av. J.C., les masses de l’Europe ancienne, d’abord les Grecs, suivis des Romains, commencèrent à apprendre les enseignements sacrés à travers un livre grec traduit d’une Torah d’origine Juive. Soixante dix Rabbins furent les traducteurs de ce livre qui contenait des enseignements falsifiés concernant la géographie et les itinéraires des prophètes Israélites. La réussite de cette falsification aboutit à la création de deux Bethel (Maison de Dieu), deux Bir Shéba, deux Kadesh, deux lieux de pèlerinages, deux Gaza, deux Royaumes des cieux, et deux centres de la Terre…etc.

La seule explication de ces similarités flagrantes d’événements et de noms de sites entre l’Ancien Testament, qui place le Sud de la Syrie comme le centre du théâtre Biblique, et l’ancienne histoire Arabe qui indique, elle, que la région de la Mecque fut le centre de cette scène, réside dans la conclusion que des endroits “cibles” ont été délibérément déplacés de leur espace d’origine. Les contradictions et les inconsistances évidentes de certains détails de la Torah Grecque et de l’histoire Arabe Islamique soutiennent cette conclusion.

Dans cette étude, il a été démontré que les auteurs de la Septante doivent être désignés comme les coupables de l’illusion universelle qui recouvre la géographie des Patriarches. En fait ils forment l’équipe intellectuelle qui remplaça délibérément le nom “Misr” par le nom “Égypte” afin d’ouvrir la voie au déracinement en masse de tous les sites sacrés de leurs lieux d’origine pour les re‐planter partout en Irak, Syrie et Égypte, et ce afin de préparer la “sainte” idéologie de la Terre Promise. Cette sérieuse contrefaçon de type “copier‐coller” n’aurait pu aboutir sans la volonté politique du Grec Ptolémée ben Philadelphus qui soutint cette falsification dans un but d’attraction religieuse et touristique.

Le Saint Coran et le Nouveau Testament rendent compte à plusieurs reprises du fait que de graves falsifications ont été commises avant les ères Islamique et Chrétienne, des falsifications qui n’ont pas été abordées jusqu’à ce jour. Les conséquences de cette ignorance furent et demeurent terriblement tragiques, puisque d’authentiques lieux saints ont été effacés de la mémoire de la majorité des Croyants, en particulier en occident, et que des faux sites ont été érigés à la place d’autres. Les identités d’anciennes nations furent perdues ou échangées, des guerres, des conflits politiques et militaires territoriaux furent lancés et des droits historiques bafoués.

Le monde Arabe dans son ensemble est politiquement instable premièrement à cause de disputes fabriquées sur la base de terres et de sites “saints” illusoires. Cette situation devrait perdurer tant que les Ptolémées d’aujourd’hui continueront de supporter l’illusion ancienne de la Septante, pour des gains politiques ou financiers, quels qu’ils soient.

Heureusement, le monde est en train de se réduire à la taille d’un village, et cacher la vérité est devenu de plus en plus difficile. Malheureusement, la seule autre voie de sortie prévisible de cette saga actuelle de la “terre promise” et sa suite inéluctable est le terrible Armageddon.

Auteur  : Tarik Ahmed pour Al-Tajdeed Cultural and Social Society.

*Que la Paix et les Bénédictions d’Allah Glorifié et Exalté soit-Il soient sur tous Ses Prophètes et Messagers.

Que toutes les personnes ayant participé à l’élaboration, diffusion, traduction de ce document soient gratifiés et récompensés par Allah Glorifié et Exalté soit-Il.

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 L’Arabie Saoudite est-elle la Terre promise des juifs ?

“LA TERRE OÙ COULENT LE LAIT ET LE MIEL”


Notes et références :
1.Egypt & the Israelites in south west Arabia-Ziad Mouna – UK- ISBN:1-85513-247-8
2.Genesis 35:27 (http://www.htmlbible.com/kjv30/B01C035.htm ); Genesis 23:2; Joshua 15:16; 15:61;18:18;18:22-
3.Genesis 13:18 (http://www.htmlbible.com/kjv30/B01C013.htm); Genesis 14:13;14:24;18:1;23:17;23:19;25:9 ….
4.Genesis 12:8 (http://www.htmlbible.com/kjv30/B01C012.htm ) ; Genesis 13:3; 28:19; 31:13; 35:3; 35:6 ….
• Euphrates is the Greek pronunciation of the Syriac originating word Perâth.
5.Genesis 2:14 (http://www.htmlbible.com/kjv30/B01C002.htm ) ; Genesis 15:18, ….
6.Refer to « Paradise and the Surat mountains » one of Al Tajdeed Society research work to be published by 2006 year end.
• Tiger is the Greek pronunciation of the Syriac originating word Hiddekel. (http://en.wikipedia.org/wiki/Tigris )
7.مختار السويفي- أم الحضارات – ص 127
8.http://memri.org/bin/articles.cgi?Page=archives&Area=sd&ID=SP7900
9.Arabic news – Egypt renews denial of Jewish participation in building the Pyramids Egypt, History, 4/14/2001 http://www.arabicnews.com/ansub/Daily/Day/010414/2001041408.html
•The Patriarchs referred to here are Abraham, Ishmael, Isaac, Jacob, Yusuf and Moses.
10.فراس السواح- الحدث التوراتي والشرق الأدنى القديم- ص 198
11.News paper article  » Was Ramses II Moses Pharaoh? » « رمسيس الثاني هل هو فرعون موسى؟ » – جريدة الأيام- العدد 5916- تاريخ 22 مايو 2005- مملكة البحرين
12.Holy Quran: http://quran.al-islam.com/Targama/DispTargam.asp?nType=1&nSeg=0&l=eng&nSora=43&nAya=51&t=eng
13.http://www.sacred-texts.com/egy/leg/leg42.htm
ª The letter « S » is usually added by the Greeks to the names hence it should be dropped when reverting the name to its origin pronunciation.
14.The free dictionary http://encyclopedia.thefreedictionary.com/Danaus
15.العلامة المجلسي – بحار الأنوار- ج 2 ، ص 383
16.جمال الدين الزيعلي – نصب الراية- ج 6 ،ص 564
17.الأحمدي الميانجي- مكاتيب الرسول -ج 2، ص 424
18.محمد بن سعد- الطبقات الكبرى- ج 1 ،ص 260
19.المتقي الهندي – كنز العمال – ج 5 ص 759
Research shows that the Muslims didn’t call Egypt by the name Misr because it is biblically or Quranically originated, but rather because the new capital at that time « AL Fustat » (الفسطاط) was considered the main fully equipped trading and ruling center and gradually became the travelers destination. Distention in Arabic language is coincidently pronounced and written as « Misr’. Therefore, the Muslims called the Fustat (الفسطاط) city the « Destination » i.e. The Misr. This is how gradually the name Misr originated and spread though out the valley. Refer to the below reference.
20.جمعية التجديد، مملكة البحرين – نداء السراة – اختطاف جغرافيا الأنبياء – ص 110
21.Salibi, Kamal, The Bible Came from Arabia, London, Jonathan, 1985
22.كمال الصليبي – البحث عن يسوع –ص 31
¨ There are other 4 verses which also mention Misr as the homeland of Musa.
23.The Septuagint online: http://www.kalvesmaki.com/LXX/Texts.htm
24.المسعودي – التنبيه والإشراف- ص 182
25.Paleo-Hebrew (Before 585 B.C.)، Genesis 21:21 http://www.hebrewoldtestament.com/index2.htm
26.جمال الدين الأتابكي- النجوم الزاهرة- ج 1 ،ص 61
27.ابن خلدون- تاريخ ابن خلدون -ج 2 ، ص 74
28.This site contains the Pyramid Texts pronounced in Gipti language. The word Pharaoh doesn’t exit anywhere in the hundreds of preserved manuscripts: http://www.pyramidtexts.com/
29.Royal Titles for Kings of Egypt By Marie Parsons: http://www.touregypt.net/featurestories/titles.htm
30.Quranic Accuracy Vs. Biblical Error: The Kings & Pharaohs Of Egypt ,M S M Saifullah, Abdullah David & Elias Karim http://www.islamic-awareness.org/Quran/Contrad/External/josephdetail.html
31.PHARAOHS and CAMELS; Only in Arabia!: http://www.biblemysteries.com/lectures/pharaohscamels.htm
32.فَرْعُ كلّ شيء: أَعْلاه لسان العرب ج8 ص 246
33.تاريخ دمشق –ابن عساكر ج 61 ص 20
34.البداية والنهاية- ابن كثير ج1 ص 276
35.بحار الأنوار-المجلسي ج13 ص 51
36.علل الشرائع – الشيخ الصدوق ج 1 ص 67
37.لسان العرب – ابن منظور ج 31 ص 323
38.الصحاح – الجوهري ج 6 ص 2177
39.معجم البلدان – الحموي ج 5 ص 140
40.تاريخ العرب قبل الإسلام – الدكتور أحمد أمين سليم ص 121
41.الكامل في التاريخ – الشيباني -ج1 ص112
· Wahab is a Jewish scholar. He converted to Islam shortly after the prophet Mohamed death.
¨The people of the book is a Quranic expression refereeing to Jews and Christians.
42.تفسير القرطبي-القرطبي ج1 ص 383
43.فتح القدير-الشوكاني ج1 ص 82
44.الرحاب الندية في مذهب النصرانية و اليهودية- السيد محمد الموسوي –ص 282
45.علل الشرائع – الشيخ الصدوق ج 1 ص 67
46.معاني الأخبار- الشيخ الصدوق ص 50
47.شرح أصول الكافي – مولي محمد صالح المازندراني ج 9 ص 220
48.وسائل الشيعة (الإسلامية) – الحر العاملي ج 11 ص 373
49.الصراط المستقيم – علي بن يونس العاملي ج 2 ص 45
50.بحار الأنوار – العلامة المجلسي ج 31 ص 15
51.شرح نهج البلاغة – ابن أبي الحديد ج 01 ص 94
52.فيض القدير شرح الجامع الصغير – المناوي ج 3 ص 121
53.التبيان – الشيخ الطوسي ج 1 ص 220
54.تفسير مجمع البيان – الشيخ الطبرسي ج 1 ص 203
55.التفسير الصافي – الفيض الكاشاني ج 2 ص 223
56.التفسير الأصفى – الفيض الكاشاني ج 2 ص 760
57.تفسير نور الثقلين – الشيخ الحويزي ج 3 ص 380
58.تفسير الميزان – السيد الطباطبائي ج 41 ص 161
59.جامع البيان – إبن جرير الطبري ج 1 ص 385
60.زاد المسير – ابن الجوزي ج 1 ص 65
61.تفسير القرطبي – القرطبي ج 1 ص 383
62.تفسير ابن كثير – ابن كثير ج 1 ص 94
63.ئفسير الثعالبي – الثعالبي ج 1 ص 235
64.فتح القدير – الشوكاني ج 1 ص 82
65.الأخبار الطوال- الدينوري ص 4
66.معجم البلدان – الحموي ج 5 ص 140
67.كتاب المحبر- محمد بن حبيب البغدادي ص 467
68.تاريخ اليعقوبي – اليعقوبي ج 1 ص 186
69.تاريخ الطبري – الطبري ج 1 ص 272
70.أخبار الزمان- المسعودي ص 269
71.الشفا بتعريف حقوق المصطفى – القاضي عياض ج 1 ص 98
72.قصص الأنبياء- الجزائري ص 259
73.الصحاح – الجوهري ج 6 ص 2177
74.لسان العرب – ابن منظور ج 31 ص 323
75.مختار الصحاح- محمد بن عبد القادر ص 259
76.القاموس المحيط – الفيروز آبادى ج 4 ص 255
77.مجمع البحرين – الشيخ الطريحي ج 3 ص 391
78.تاج العروس – الزبيدي ج 7 ص 25
79.شذرات الذهب- المقدسي ج2 ص 65
80.مرآة الجنان-اليافعي ج2 ص 96
81.الكامل في التاريخ –الشيباني ج1 ص 130
82.المنتظم- أبو الفرج ج1 ص 332
83.الإنس الجليل – العليمي ج1 ص 74
84.النجوم الزاهرة- بردي ج 1 ص 58
85.فتوح مصر وأخبارها- ابن اعين ج1 ص 76
86.تلقيح فهوم أهل الأثر- ابن الجوزي ج1 ص 332
87.فيض القدير-المناوي ج3 ص 93
88.عمدة القارئ – العيني ج2 ص 59
89.http://quran.al-islam.com/Targama/DispTargam.asp?nType=1&nSeg=0&l=eng&nSora=2&nAya=127&t=eng
· Unlike the Greek Torah, the Quran confirms that Ishmael and not Isaac was the one offered for sacrifice.
90.http://quran.al-islam.com/Targama/DispTargam.asp?nType=1&nSeg=0&l=eng&nSora=37&nAya=102&t=eng
91.الكافي – الشيخ الكليني ج 4 ص 207 :
92.الحدائق الناضرة – المحقق البحراني ج 61 ص 350
93.فقه الصادق (ع) – السيد محمد صادق الروحاني ج 11 ص 357 :
¨ (al ‘iber) means the transient borders.
ª The Euphrates river mentioned in the above quote is located in Arabia south of Makkah and has nothing to do with the river in Iraq named after this Arabian genuine river.
94.معجم ما استعجم – البكري الأندلسي ج 1 ص 10
· Note that it is believed that the revir valley is continuous all the way from the top of the Surat mountains to north Iraq via the Hafr Albatun valley, therefore authors added a connection green line to the valley.
95.Genesis 17:5 : http://www.htmlbible.com/kjv30/B02C021.htm
96.Exodus 21:2 http://www.htmlbible.com/kjv30/B02C021.htm
97.http://quran.al-islam.com/Targama/DispTargam.asp?nType=1&nSeg=0&l=eng&nSora=19&nAya=48&t=eng
98.الهداية الكبرى- الحسين بن حمدان الخصيبي ص 98
99.بحار الأنور-المجلسي ج21 ص40
100.الفضائل لشاذان- بن جبرئيل القمي ص126
101.مدينة المعاجز – السيد هاشم البحراني ج 1 ص 52
§ Najaf نجفis a now a well known city in south Iraq. The word consists of two parts « Ny » (ني) and « Jaf » (جف) which latterly means as per the Arabic Akkadia dialect « Dry sea » refer to:
102.نداء السراة-اختطاف جغرافيا الانبياء –جمعية التجديد الثقافية -2006، الجنة تحت اقدام السراة- جمعية التجديد الثقافية
103.http://quran.al-islam.com/Targama/DispTargam.asp?nType=1&nSeg=0&l=eng&nSora=37&nAya=99&t=eng
104.http://quran.muslim-web.com/sura.htm?aya=022026
105.http://quran.al-islam.com/Targama/DispTargam.asp?nType=1&nSeg=0&l=eng&nSora=14&nAya=37&t=eng
106.Genesis 21:14 http://www.htmlbible.com/kjv30/B01C021.htm
· Paran motioned in the Torah is defiantly Makkah as will be revealed later.
107.Genesis 21:19; Same as above
ª Beer is an Arabic word which means water well.
108.Genesis 21:30-31 Same above source
109.المحقق البحراني – الحدائق الناضرة – ج 17 ص341
110.جعفر كاشف الغطاء – كشف الغطاء – ج 1 ص 114
111.محمد الريشهري – الحج والعمرة في الكتاب والسنة –ص 114
112.الشيخ الصدوق- الخصال- 454
113.الحر العاملي – وسائل الشيعة (آل البيت) – ج 13 -ص 246
114.العلامة المجلسي- بحار الأنوار – ج 96 ص243
115.السيد البروجردي – جامع أحاديث الشيعة – ج 10 – ص 39
116.لسان العرب- ابن منظور- ج 8 ص 171
117.الشعراني- العهود المحمدية ص243
118.جار الله الزمخشري- الفايق في غريب الحديث -ج2 ص 180
119.الطبراني- المعجم الكبير- ج10 ص 271
120.ابن أبي شيبة الكوفي- المصنف-ج4 ص 358
121.عبد الرزاق الصنعاني- المصنف-ج5 ص 117
122.الهيثمي- مجمع الزوائد-ج 3 ص 286
123.الدر المنثور- جلال الدين السيوطي – ج 3 ص 222
124.سبل الهدى والرشاد- الصالحي الشامي-ج1 ص 182
125.معجم البلدان-الحموي- ج3 ص 317
126.النهاية في غريب الحديث- ابن الأثير- ج2 ص 441
127.Genesis 16:15: http://www.htmlbible.com/kjv30/B01C016.htm
128.Navigating the Bible: http://bible.ort.org/books/pentd2.asp?ACTION=displaypage&BOOK=1&CHAPTER=16
129.Genesis 21:21 http://www.htmlbible.com/kjv30/B01C021.htm
130.صفة جزيرة العرب- الهمداني -ص86
131.لسان العرب – ابن منظور -ج5- ص43
132.النهاية في غريب الأثر ج3/ص405
133.معجم البلدان ج4/ص225
134.البداية والنهاية – ابن كثير ج 2 ص 231 :
135.هداية الحيارى في أجوبة اليهود والنصارى- ابن قيم الجوزية 48
136.تفسير ابن كثير ج4- ص15
137.Genesis 12:6 http://www.htmlbible.com/kjv30/B01C012.htm
138.الأقطاب الفقهية- ابن أبي جمهور ص 66
139.العرب والساميون والعبرانيون وبنو إسرائيل و اليهود-أحمد داوود ص184
140.التنبيه والأشراف- المسعودي ص 95
141.معجم البلدان – الحموي ج 3 ص 147
142.أخبار مكة للفاكهي -ج2- ص267
143.حلية الأولياء للاصبهاني ص298
144.http://quran.al-islam.com/Targama/DispTargam.asp?nType=1&nSeg=0&l=eng&nSora=20&nAya=12&t=eng
145.أخبار مكة للفاكهي ج2/ص257
146.http://quran.al-islam.com/Targama/DispTargam.asp?nType=1&nSeg=0&l=eng&nSora=11&nAya=69&t=eng
147.مصباح المتهجد- الشيخ الطوسي ص 418
148.بحار الأنوار – العلامة المجلسي ج 78 ص 99
149.Genesis 13:7 http://www.htmlbible.com/kjv30/B01C013.htm
150.http://quran.al-islam.com/Targama/DispTargam.asp?nType=1&nSeg=0&l=eng&nSora=37&nAya=133&t=eng
151.http://quran.al-islam.com/Targama/DispTargam.asp?nType=1&nSeg=0&l=eng&nSora=29&nAya=35&t=eng
152.http://quran.al-islam.com/Targama/DispTargam.asp?nType=1&nSeg=0&l=eng&nSora=2&nAya=61&t=eng
· It is proposed here that the authors of the Septuagint missed this word from the systematic process of replacing Misr with Egypt.
153.http://www.htmlbible.com/kjv30/B05C010.htm
154.تاريخ اليعقوبي ج: 2 ص: 154
155.http://nabataea.net/trader.html
156.http://www.christiananswers.net/dictionary/mosera.html
157.الكامل في التاريخ –الشيباني ج1/ص77
158.http://quran.al-islam.com/Targama/DispTargam.asp?nType=1&nSeg=0&l=eng&nSora=12&nAya=10&t=eng
159.http://quran.al-islam.com/Targama/DispTargam.asp?nType=1&nSeg=0&l=eng&nSora=12&nAya=20&t=eng
160.تاريخ الطبري – الطبري ج 1 ص 255
161.بحار الأنوار – العلامة المجلسي ج 21 ص 282
162.البداية والنهاية – ابن كثير ج 1 ص 239
163.http://quran.al-islam.com/Targama/DispTargam.asp?nType=1&nSeg=0&l=eng&nSora=10&nAya=83&t=eng
164.http://quran.al-islam.com/Targama/DispTargam.asp?nType=1&nSeg=0&l=eng&nSora=26&nAya=58&t=eng
165.http://quran.al-islam.com/Targama/DispTargam.asp?nType=1&nSeg=0&l=eng&nSora=44&nAya=28&t=eng
166.http://www.htmlbible.com/kjv30/B04C013.htm
167.المواعظ والاعتبار- المقريزي- ص 268
168.الروض المعطار في خبر الأقطار-الحميري-ص149
169.المواعظ والاعتبار-المقريزي-ص 1242
170.http://www.sacred-texts.com/bib/ebd/ebd215.htm
171.معجم ما استعجم – البكري الأندلسي ج 1 ص 270
172.سبل الهدى والرشاد – الصالحي الشامي ج 1 ص 170
173.المجموع – محيى الدين النووي ج 8 ص 3
174.http://quran.al-islam.com/Targama/DispTargam.asp?nType=1&nSeg=0&l=eng&nSora=2&nAya=79&t=eng
· Al-Buraq is a legendary flying creature some report it looks like a woman headed flying horse others report it is more of a mix bread between a horse and a mule with 2 wings. All descriptions of this flying creature are originating from Jewish ancient tales.
175.تفسير ابن كثير ج4/ص15
176.لروض الأنف- السهيلي ص55
177.http://quran.al-islam.com/Targama/DispTargam.asp?nType=1&nSeg=0&l=eng&nSora=3&nAya=78&t=eng
178.مسخ الصورة- جمعية التجديد الثقافية – مملكة البحرين -: http://www.Tajdeed.org
179.http://www.palestine-info.co.uk/am/publish/article_9.shtml


122 réflexions au sujet de “Document Exclusif !!! « Al ­Hijaz, Terre d’origine d’Abraham et des Prophètes Israélites »”

  1. @Alfou
    As Salam Wa Alikoum frère,

    Les Peulh et les Hausa sont parmi les premiers convertis ou « Inities » a l’islam.

    Surtout quand tu regarde de plus pres, ces peuples en question sont des Egyptiens et Ethiopiens.
    Quand je vois que les Fulani sont manipules par la France a des fins politico religieuses, il ne fait aucun doute que les Elites ont enormement de choses a cacher sur l’Egypte et lhistoire de l’afrique en general.

    Je suis persuade que les Peulh et les Arabes se connaissent depuis tres longtemps et meme a lepoque pre islamique. Car l’Egypte et non Misr etait une propriete de Firaoun.

    En ce qui concerne le Senegal, c’est un pays avec des vraies traditions Islamiques typiques de la Peninsule. Je pourrais evoquer certaines confreries comme la Tijaniya (Cheikh Tijani est natif de la Wilaya d’El Bayadh) qui sont malheureusement devenues des sectes. Je ferais plus le lien avec la Mauritanie (il n’y avait pas de frontieres a lepoque).

    Malheureusement, le Regime de Mimi 6 (avec l’aise franco sioniste al saoud) s’est approprie une bonne partie de l’histoire des Almoravides (Mauritanienne et Algerienne incluses).

    Et le Senegal depends lui aussi de ce qui se passe au Maghreb car est liee aux Almoravides.

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  2. @ Morah , salam aleykum

    Ce que je ne comprend pas c’est que tu occultes totalement le Maroc dans tes analyses.

    Idris Ier (Moulay Idriss) est l’arrière-petit-fils de Ali ibn Abi Talib et de Fatima Zahra, fille du prophète Muhammad et de Khadija. Idris Ier s’est échappé au Maroc pour fuir le massacre de sa famille par les abbassides en 786. En 788, il fut accueilli par les berbères de la région de Walili (Volubilis), ville berbère romanisée près de Meknès. Il est le fondateur de la ville de Fès

    Idris demande la protection du chef des Awraba Ishaq b. Muhammed b. Humayd et règne sur un petit État dans la région de Volubilis, État indépendant du califat. Plusieurs confédérations berbères (Zouagha, Luwata, Sedrata, Ghiata, Nefzaoua, Miknassa, Ghomara) se rallient à la cause d’Idris qui finit par recevoir le serment de fidélité de toutes les populations berbères. Le frère de ce dernier, Sulayman Ibn Abd Allah al-Kamil se fixe à Tlemcen et dans ses environs.

    On trouve également des chérifs ( chorfas) idrissides dans l’ouest et le nord Algérien: Tlemcen, Ain Temouchent, Sidi-Bel-Abbès, Mostaganem, Mascara, Chlef, Relizane, Oran et en Kabylie, ainsi que des Sûlaymânîdes, de la lignée de Sûlâymân Ier de Tlemcen, frère d’Idrīss Ier du Maroc.

    À l’est de l’Algérie : (les Awlad Kadi de Biskra sont les descendants de Ali Ibn Idrîs , El Oued, Laghouat, Ouargla, Touggourt, Djelfa, Bousâada y compris la région des Aurès, il existe également des Tribus Arabes par généalogie prouvée, qui sont des descendants du prophète de l’islam Mūḥāmmād, les plus connues d’entre elles sont les « Banū Al-Akḥdārī » , « Banū Al-Mūtāwākkīl », « Awlād Qūrāysh » et les « Bānū Fīhr » (connu sous le nom des : ‘Ūqbīd).

    L’historien tunisien Ibn Abi Dhiaf, la Tunisie compte plus d’une trentaine de familles chérifiennes.Les familles tunisiennes descendant de Hussein ibn Ali sont les Ouana, les Khatib, les Moussouyoun de Msaken.

    Les familles Idrissides descendant de Hassan ibn Ali sont les Azzouz, les clans issus des Mhadhba (Les Abdellatif, les Gherib, les Chibani, les Chbiseb, Ouled Haj Mousa, etc.), les Ben Azzouz (Zaghouan), les descendants de Sidi el Mouldi (Tozeur), les descendants de Sidi Amor ben Abd el Jaoued (Gafsa), les descendants de Sidi Abid (Tozeur, Redeyef, Tébessa, Bir el Ater…), etc.

    Sans parler de la Mauritanie et de l’Afrique de l’Ouest ou l’on trouve aussi des chorfas.

    Voilà mon frère l’histoire originelle du Maghreb islamique, elle est fédératrice pour ces peuples frères et historiquement vérifiable.

    Aimé par 3 personnes

    1. @Tony
      As Salam Wa Alikoum,
      Je n’occulte pas le Maroc car a la base c’est un même peuple.

      Je met l’aacent sur le regime Mimi 6 avec l’aide des Saoud et Franco Sioniste qui s’est approprie une bonne partie de l’histoire Algerienne et de la Dynastie Zirides a cause du terme Maghrib.

      Cela a ete manigance dans les coulisses entre dirigeants pendant la decennie noire.

      Comme tu le sais une partie voir la plupart du Maroc actuel etait sous governance d’Alger. Le Royaume de Marrakech a ete créé par des Nomades Arabes venus du Senegal (Famille El Glaoui) et n’a rien a voir avec le Royaume de Fes et Tlemcen. D’ailleurs la vraie famille Royale vit aux Pays Bas.

      La plupart des Berberes au Maroc sont originaires de Khenchla (Region de Tarik Ibn Ziyad), meme les Riyafa sont une tribue originaire d’Algerie.
      J’irai même plus loin, MBS est le vrai Boss au Maroc crois le ou non. Les Saoud y sont pour beaucoup de ce qui s’est passe en Algerie, Maroc et en Afrique d’une maniere generale. C’est lui Firawn et ce sont bien des banu Israel.

      La France et l’entite Sioniste ont pour objectif a long terme de deplacer leur Israel au Maroc.

      Les deplacements geographiques sont bien plus recents qu’on ne le croit. Tout cela a ete fait par la France et l’Angleterre avec l’aide des… pendant la colonisation.

      Desole de mettre mélanger les pinceaux mais il y a enormement enormement de choses a dire.

      C’est un sujet passionnant et qui prends beaucoup de temps.

      @Typical

      Il y a trop de choses a evoquer concernant la civilisation Arabo-Berberes et les similitudes avec le Yemen voir la Corne.

      Comme tu le sais, les preuves sont tres difíciles a trouver sur le web. Et que dire des livres, archives qui ont etes confisques par les generaux et la France.

      La premiere chose a reclamer serait toutes les archives qui concernent L’Algerie.

      Aimé par 3 personnes

    2. @ Morah, ‘aleykum salam

      Désolé mon frère, j’ai beaucoup de mal à te suivre et je pourrais longuement réfuter tes théories mais ce n’est pas le sujet de l’article et on est partis très loin dans le H.S.

      @ Poutchino, ‘aleykum salam

      Un vrai plaisir de te relire mon cher frère et comme à ton habitude c’est clair et limpide.

      Et si je prend l’exemple de Moulay Idriss, c’est tout simplement parce qu’il a réussi à rallier plusieurs tribus berbères qui ont acceptés l’Islam sans qu’une goutte de sang ne soit versée, il a réussi à créer un été indépendant du pouvoir central sunnite et des fatimides chiites.

      C’est en combattant les Abassides au Hijaz qu’il s’est retrouvés au Maghreb avec le succès que l’on connait et par la grâce d’Allah, mais jaloux de cette réussite et craignant pour son empire, le calife abbasside Haroun Al-Rachid, décida d’envoyer un alchimiste dénommé Suleiman ibn Jarir Ash-Shamakh avec mission de le tuer. En 791 Suleiman réussit à l’empoisonner.

      Voilà l’histoire d’un « mahdi » avant l’heure, un véritable Ahl Ul Bayt et j’ai beau chercher dans l’histoire du Maghreb, je ne vois que des massacres et des guerres intestines et sectaires.

      Enfin je te rejoins entièrement sur l’arnaque des chorfas, ce n’est pas un argument et ceci est même contraire à la morale islamique, car la noblesse est bien dans le caractère et non dans le sang ou la filiation.

      La paix sur toi mon ami.

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  3. Salam tout le monde….Tony, Typical, Al -fou, La Huppe, Sherazad, Siwakk, Fleurs…..et aux autres membres.

    Nous essayerons, par cette modeste contribution, de clarifier certains points concernant le Maghreb.

    LES OMMEYYADES:

    Ce n’est que vers 640/642 que les Ommeyyades partirent à la conquête de l’Afrique du Nord. Ces conquêtes durèrent à peu-près 80 ans et au bout de ces 80 années, en l’an 743, les derniers ommeyyades furent chassés de l’Ifriqya par un certain Mayssara et les Berbères de Souss (Actuel Maroc) en les poursuivant jusqu’aux frontières libyco-égyptiennes. La première bataille eut lieu en 741 et la seconde en 743.

    Les causes sont multiples : Exactions, dépassements, impositions….et c’est justement cette imposition exagérée – lourdes taxes-, sur une population rurale et très pauvre, qui va tout déclencher.
    Mayssara, à la tête d’une délégation, alla se plaindre auprès du gouverneur du Maghreb _ Oubayd Allah ibn Habhab- , lui faisant signifier que la population ne peut répondre à cette demande, car trop pauvre et démunie.
    La réponse du Gouverneur fut sèche et méprisante  » ROUH CHKI LEL KHALIF !!’ ( va te plaindre auprès du calife)
    Ce qu’il fit.
    En cette année de 740/741, Mayssara et sa délégation arrivèrent à Damas, aux portes du palais du calife (plutôt sultan) Hichem ibn Abdelmalik.
    Le sultan ne les reçut pas, pire, les portes du palais restèrent fermées plus de 10 jours sans qu’on daignasse recevoir leurs plaintes.
    Las d’attendre en vain, Maysara et sa délégation décidèrent de retourner au Maghreb et ce fut le début de la grande révolte berbère qui va embraser toute la région jusqu’en Andalousie.

    Il est à noter qu’à cette époque tout le Maghreb était un ensemble de diverses tribus berbères et nulle frontière n’existait encore.
    Cette bataille, appelée par les historiens arabes  » ma3rakat echourafa » ( bataille des nobles), fut les prémices du déclin et de la disparition de la dynastie ommeyyade.
    En l’an 750, ils seront tous exterminés par les Abbassides de Abou al Abbas essafah ( le sanguinaire) et son chef de guerre Abou mouslim al-Khorayssani ( du Khorassan) qui sera lui-même assassiné par le chef abbasside ( fin de mission).

    LES IDRISSIDES:

    Les Idrissides sont, comme leur nom l’indique, l’éponyme de Idriss, supposé être l’arrière petit-fils du Prophète, de par Al Hassan fils de Ali et de Fatima.
    Soyons logiques avec nous-mêmes: Tous les « généalogistes » affirment une descendance du Prophète dans pratiquement tous les pays musulmans, et ça se chiffre en millions, voire dizaines de millions de descendants de Hassan fils de Ali.
    En Iran, la moitié de la population se dit ahl al beit ou descendants, en Jordanie, au Maroc, en Algérie, en Irak, etc…..
    Si on comptabilise le nombre de tous ceux et toutes celles qui se disent descendre du Prophète on se retrouverait avec des millions de descendants, 10 millions ou 100 millions et même plus !!! C’est inimaginable. Génétiquement parlant c’est de la pure escroquerie.

    LES BANOU HILLAL SOULAYM ET MAQIL:

    Combien étaient-ils?
    50 000? 250 000? 1 million…?
    Les Banou Hillal et Soulaym sont issus du Najd, ils envahirent le Hidjaz avec les Qarmates ( qaramita) et en furent expulsés vers l’Egypte qui, sous le règne des Fatimides les expédia vers le Maghreb pour punir les Zirides qui ont cessé de leur faire allégeance. (notons que les Fatimides, hormis les dirigeants, sont tous berbères de l’Est algérien).
    D’aucuns rapportent qu’ils étaient 50 000, venues en 2 vagues successives, tout au plus 60 ou 70 000. D’autres, par contre, disent qu’ils étaient….1 million ( Marmol)!
    1 million est un chiffre effarant ! C’est comme l’histoire de l’exode où l’historiographie juive qui nous raconte qu’ils étaient …..6 millions de Hébreux à avoir traversé la Mer rouge !!!
    Femmes, enfants, vieux et vieilles…même histoire.
    Combien même ils étaient 1 million, comment se fait-il que ce fut juste la période où tout le Maghreb était sous domination berbère, dirigé par des chefs et pas des moindres : Les Zirides, les Almoravides, les Almohades, les Mérinides, etc…
    Les Zirides ont régné sur tout l’Est du Maghreb, jusqu’en Andalousie.
    Les Almoravides avec Youssef ibn Tachffin ont régné sur 5 pays, plus l’Andalousie.
    N’était-ce pas Ibn Tachffin qui donna plus de 400 ans de règne des Musulmans en Andalousie alors qu’elle était déjà presque perdue, après que Alphonse 1er et ses alliés européens commencèrent à récupérer ville par ville, région par région…..
    Il fut stoppé par les Almoravides dans la bataille de Fraga ( ezzelaqa).
    Les Almohades fondèrent le plus grand royaume berbère ( période islamique) jamais connu. De l’Atlantique jusqu’à la frontière égyptienne, jusqu’en Andalousie.
    1 million est un chiffre énorme et grotesque à cette époque, entre 50 000 et 80 000 personnes serait plus adéquat et raisonnable.
    D’ailleurs, sous le règne des Almohades, ces tribus furent anéanties dans la bataille dite de Sétif. Les survivants et les femmes et enfants se sont dilués parmi les autochtones.

    Les banou Maqil sont, effectivement, venus du Yémen, mais leur nombre ne dépassait pas quelques milliers.
    Quoi qu’il en soit, toutes ces tribus ne pouvaient absolument pas « avaler » ou noyer la population existante de cette époque.

    La question est : Pourquoi ou comment le Maghreb s’est arabisé?
    Est-ce dû à la religion? bien-sûr que non, autrement des pays comme l’Iran, la Turquie, l’Indonésie, la Malaisie, le Pakistan, l’Albanie, le Kosovo ou la Bosnie et tant d’autres en Afrique ou en Asie, le seraient également.
    La réponse se trouve à la ligue arabe ( créée faut-il le rappeler par les Anglais, suite au concept cher et inachevé de Napoléon III).
    Il est dit dans l’article 1 de la charte que tout pays désirant intégrer la ligue devrait, au préalable, avoir comme langue officielle l’Arabe.
    C’est ce que firent tous les pays du Maghreb dés leur accession à l’indépendance.
    Conclusion :  » sourat Er-Roum 30-22-Et parmi Ses signes la création des cieux et de la terre et la variété de vos idiomes et de vos couleurs. Il y a en cela des preuves pour les savants.

    A bientôt.

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  4. LE YÉMEN ET LES BERBÈRES…..

    – Les Berbères sont-ils venus du Yémen?

    – Est-il vrai, comme le rapportent certains généalogistes arabes tels que Ibn Khaldoun ou Hichem Ibn Al-Kalbi, qu’ils sont fils de barns, fils de Qais ibn botr, ibn Madghis (ou mazir) ibn Canaan ibn Ham ibn Nouh?
    – Comment et par quels procédés ces généalogistes sont-ils arrivés à tracer cette lignée?

    L’Histoire, sans repères, traces, vestiges archéologiques, scientifiques, géographiques…..ne sera que légende et mythe, histoire édulcorée à des desseins inavoués dont la finalité est de tromper et induire en erreur , pendant des siècles de mensonges, dans le moule idéologique qui n’a rien à voir avec la religion.

    Dans sa généalogie sur les Berbères, Abderrahmane Ibn Khaldoun n’a fait que recopier la même généalogie « montée » par Hichem Ibn Al-Kalbi.
    Ibn Al-Kalbi, natif de Kuffa, a écrit sa généalogie à l’époque…Abbaside qui, dés l’émergence de leur dynastie vont transférer leur capitale de cette même ville vers Baghdad.
    Les Mille et Une et Nuits peuvent commencer.
    Comment Ibn Al-Kalbi, à des milliers de kilomètres, pouvait-il remonter toute cette lignée pour pondre cette généalogie?
    Si on parle de Canaan, de Noé, de Sem, de Ham….on ne peut occulter l’histoire du déluge, n’est-ce pas? Or, il existe des preuves que les Berbères existaient déjà avant le déluge.
    Des preuves qui existent en Algérie, au Maroc, en Libye, en Tunisie, etc…bref, dans toute cette Afrique du Nord.
    Des preuves qui existent depuis 10 000, 8 000 ans, gravées, dessinées, sculptées dans des roches et dans les pierres, comme pour nous raconter le passé pour mieux comprendre le présent.
    Selon plusieurs observateurs, le déluge eut lieu il y a à peu près 4 000 ans, mais alors que faisons nous de ces gravures et peintures rupestres?

    POURQUOI REMONTER JUSQU A NOÉ pour dispatcher la population mondiale et encore que, encore que les Amérindiens et autres asiatiques n’y figurent pas, car seuls les continents européen, africain, proche-orient et un peu de l’Inde sont représentés par Sem, Ham et Japhet.
    Idem pour les langues.
    On parle de langue sémitique, chamito-sémitique, kouchite et autre indo-européenne. Mais alors quelles langues utilisaient les peuples avant le déluge? Vrai casse-tête !
    Récemment, au Maroc, on a découvert des restes humains datant de près de 300 000 ans et là, c’est la science et ses corollaires technologiques qui parle.
    En Algérie, l’homme d’Afalou date de entre 20 000 et 30 000 ans.
    Au grand Sud algérien des signes et autres caractères libyques ou tifinagh datent de plusieurs milliers d’années avant le déluge.
    COMMENT EXPLIQUER CELA?
    C’est simple. Quand le grand Sahara a commencé à se désertifier les populations ont migré vers d’autres contrées ( les gravures et peintures nous racontent tout cela).
    C’est vrai que dans un village au Yémen vivent une minorité de Berbères et ceci nous prouve que ce ne sont pas les Berbères qui sont venus de ce pays, mais tout à fait le contraire.
    Sinon comment expliquer cet alphabet dit « sud-arabique » découvert au Yémen qui daterait de – 1300 ans, bien avant celui du phénicien, que les Yémenites utilisaient et ce jusqu’au VIIè siècle de notre ère. Plusieurs signes et caractères ressemblent étrangement au tifinagh et que ces même signes et caractères se trouvent dans le grand Sud, des milliers d’années avant cet alphabet.
    L’Afrique du Nord recèle des trésors et des secrets encore non découverts.
    La religion n’est pas venue pour détruire les nations, mais pour affermir le cœur des gens et croire en un Dieu Unique. Beaucoup ne le savent pas ou feignent de ne pas le savoir. 70% du Coran est science et science sans conscience n’est que ruines de l’âme.

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  5. Selon la Bible, le mont Sinaï est en Arabie ;

    Galates 4:25 ►

    « car Agar, c’est le mont Sinaï en Arabie, -et elle correspond à la Jérusalem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants. »

    Et c’est sur cette même terre que tout se réglera, NEOM prépare l’arrivée du Dajjal et Allah jure par :

    « par le mont Sīnīn (Sinaï) »

    Et juste après dans la même Sourate ;

    « Nous avons certes créé l’homme dans la forme la plus parfaite. » (S95)

    L’Homme a été crée avec la terre du mont Sinai ? Allahu a’lem mais je ne peux m’empêcher de faire le lien et c’est bien avec cette même terre que le Samiri a conçu son golem…Voilà pourquoi les kabbalistes en chef en ont fait leur fief occulte.

    Jérusalem en Palestine occupée sera tout juste la capital administrative du NOM et qui a jusqu’à présent permis de détourner tous les regards de la véritable terre des prophètes et aux détriment des pauvres palestiniens.

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    1. @Tono Tony Salam wa ‘aleykum mon frère

      Je suis des partisans pour cette hypothèse et après relecture du Coran beaucoup d’éléments concorde pour un Jardin d’Eden terrestre. Allahu Ahlem

      Dans le Coran, Allah exalté soit-Il nous parle de la genèse, du paradis, d’Adam et de Ève et du piège que Satan leur a tendu. Une question se pose : où se trouve ce paradis ? A-t-il un lien avec « Al Bald Al Amin » endroit évoqué dans sourate le Figuier ? Certains pensent que c’est la Mecque, mais Dieu dans ce verset utilise le mot « Thor sinin » qui se trouve non pas en Égypte mais en Arabie saoudite, à Jabal Lawz précisément.

      Donc quel est le lien entre cette terre, cet endroit, et la création d’Adam et l’homme ?
      Où se trouve donc ce lieu ? Dans les cieux ? Non car nul n’a vu le Paradis ni entendu selon le hadith De plus, Iblis ne peut pas pénétrer dans le paradis céleste, mais il a pu pénétrer dans le Paradis terrestre qui se trouve en hauteur (sur un mont) pour tenter #Adam et Ève.
      C’est ce même endroit que Dieu évoque dans l’histoire de #Moïse lorsqu’il l’appelle en lui demandant d’ôter ses sandales car il est sur une terre bénie.

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    2. @ Siwakk, ‘aleykum salam

      Barak Allahu fik mon cher frère, tu as admirablement bien résumé la chose, et c’est un mystère de plus sur lequel je réfléchis depuis longtemps…Alors merci infiniment d’aborder cette question ô combien passionnante et qu’Allah nous pardonne si nous faisons fausse route.

      Voici les propos de notre Seigneur Très Miséricordieux au sujet de l’expulsion ;

      Coran S20 V 123

      20 : 123 – Il dit : « Descendez de là, vous tous. Vous êtes ennemis les uns les autres. Quand la guidance vient à vous de Ma part, quiconque suit Ma guidance ne s’égarera pas et ne souffrira d’aucune misère.

      Ce Verset nous enseigne qu’ Adam et Eve n’étaient pas seuls et oui encore un mythe qui s’effondre…:)

      Ensuite Allah dit  » descendez » donc ce n’est pas sur terre ou alors ceci concerne la descente du mont Sinai ?

      Si oui ,que cache cette montagne ? Un autre monde ? Si l’on en croit ce récit eschatologique qui parle de la véritable invasion extraterrestre que subira l’humanité, le seul refuge sera le Mont Tor pour ‘Issa et les fidèles et qui nous dit au passage que ce n’est pas le mont Sinai ? Ils aiment à brouiller les pistes…

      En bref mon cher frère, on est toujours dans la théorie des multivers qui expliquent une fois de plus certains mystère qu’Allah Seul connait, le Paradis de la demeure dernière est toute autre chose et donc une autre création ,tu l’as parfaitement bien démontré, Allahi hafdek.

      .

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    3. Le Paradis n’est pas le jardin d’Eden, c’est bien plus ce que l’on peut imaginer on est d’accord, il y’a des degrès et donc d’autres mondes imaginables et inimaginables au Paradis.

      Et Il a dit ( exalté soit Il) : {Allah élèvera en degrés ceux d’entre vous qui auront cru et ceux qui auront reçu le savoir. Allah est parfaitement Connaisseur de ce que vous faites} [La discussion : 11].

      Le jour de la résurrection et selon le Coran, les gens de la droite seront les bienheureux et cette catégorie se divise en deux, les meilleurs et les moins bons qui auront accés à la Paix éternelle mais à différents niveaux et qui te dira ce que sont ces niveaux ? Allah Seul.

      Donc clairement quand on lit le Coran, le Paradis est une tout autre création et Allah renouvelle sans cesse sa création, Il dit  » Kun Faya Kun »(Soit! Et il en sera ainsi!)

      Allah n’a aucune limite dans son pouvoir, c’est nous qui sommes limités et nous sommes encore à des années lumières de la réalité, tout ceci n’a que pour seul but de nourrir sa foi et le rappel profite aux croyants.

      Allahi hdina.

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    4. J’ai trouvé une autre preuve dans le Coran concernant la génèse de l’humanité et de son lien avec le mont Sinai ;

      La rencontre de Moïse au Mont Sinaï est évoquée à de nombreuses reprises dans le Coran (notamment dans les versets 19:52, 20:10, 28:44). C’est là que lui fut révélée la Loi, mais également rappelé le pacte préexistentiel conclu entre les hommes et Allah.

      Ce pacte est évoqué au verset 172 de la sourate Al-A’râf :

      « Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d’Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes : « Ne suis-je pas votre Seigneur ? » Ils répondirent : « Mais si, nous en témoignons… » – afin que vous ne disiez point, au jour de la Résurrection : « Vraiment, nous n’y avons pas fait attention ». »

      Nous avons tous étés crées en même temps et juste après Adam et Eve, et nous avons tous témoignés de l’Unicité d’Allah dans notre préexistence.

      Une fois de plus le lien et fait entre la génèse de l’humanité et ce Mont mystérieux apparait dans le Verset précédent de la même Sourate ;

      171 « Et lorsque Nous avons brandi au-dessus d’eux le Mont, comme si c’eût été une ombrelle. Ils pensaient qu’il allait tomber sur eux.: « Tenez fermement à ce que Nous vous donnons et rappelez-vous son contenu. Peut-être craindrez vous Allah ».

      Un Verset qui demande à être lu, relu et médité…Encore faut il trouver la bonne traduction ;

      7 : 171 – » Et Nous avons élevé la montagne au-dessus d’eux comme si c’était un nuage, et ils ont pensé qu’elle tomberait sur eux : Prenez ce que Nous vous avons donné avec force et souvenez-vous de ce qui est en cela que vous pouvez être justes.  »

      https://coran-seul.com/index.php/verset?sourate=7&verset=171

      La montagne a été élevée au dessus d’eux tel un nuage ou une ombrelle ? Je pense que c’est clair pour ceux qui suivent notre échange et nos arguments et Allah est plus Savant.

      J’en arrive donc à la conclusion que le Mont Sinai est bien une montagne cosmique, directement reliée à la montagne de Qaf et relative à la création de l’Homme.

      Allahu a’lem.

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    5. La Bible confirme le verset du Coran que je cite plus haut au sujet de la montagne élevée au dessus d’eux tel un nuage ou une ombrelle.

      Dans ce passage on voit l’ouverture d’une stargate très puissante et Moise finit par monter vers son Seigneur ;

      « La montagne du Sinaï était toute fumante, car le Seigneur y était descendu dans le feu ; la fumée montait, comme la fumée d’une fournaise, et toute la montagne tremblait violemment. (…) Le Seigneur descendit sur le sommet du Sinaï, il appela Moïse sur le sommet de la montagne, et Moïse monta vers lui. »

      C’est la plus emblématique montagne de la Bible, « la montagne de Dieu ». Appelée aussi l’Horeb, elle est la montagne par excellence.

      Voilà les enseignements cachés du Mont Al Tur et c’est à ce même endroit que tout se terminera, les juifistes se sont emparés du Hijaz en loussdé et aujourd’hui ils sont entrain de finaliser leur plan, là ou le Samiri a crée son golem et il n’a même pas pu expliquer son geste quand Moise l’a interrogé, il a juste dit j’ai fait ce que mon âme m’a suggéré en prenant une trace de terre de l’envoyé d’Allah…De cette même terre il a fabriqué un monstre…C’est la prouesse du Dajjal que l’on retrouve chez ‘Issa, et oui à chaque fois le diable essaye de singer Allah ;

      Issa était le verbe d’Allah, voici donc son  » Koun Faya Koun »

      Il dit : « Dieu crée ainsi ce qu’il veut. Lorsqu’il a décrété une chose, il lui dit : « sois ! » et elle est. Dieu lui enseignera le Livre, la Sagesse, la Tora et l’Evangile. Et le voilà prophète, envoyé aux fils d’Israël ».

      « Je suis venu à vous avec un signe de votre Seigneur : je vais, pour vous, créer d’argile, comme une forme d’oiseau. Je souffle en lui et il est « oiseau », avec la permission de Dieu.
      Coran S3 V50.

       » Oui, il en est de Jésus comme d’Adam auprès de Dieu : Dieu l’a créé de terre, puis il lui a dit : « Sois » et il est. » Coran S3V59

      Issa a créer une véritable créature par la grâce d’Allah contrairement au Samiri qui n’a fait que bidouiller de manière occulte afin de concevoir un monstre qui fut rapidement brulé et ses cendres jetées dans l’eau et là on est bien dans la configuration Christ VS Antéchrist…

      L’argile qui a servi à la confection de l’oiseau par ‘Issa ‘aleyhi salam a été aussi pris sur le Mont Sinai ? Après de longues recherches j’en arrive à la conclusion que oui et Allah est plus Savant, voilà pourquoi le royaume scélérat wahabbite fut fermé et interdit à tous…

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  6. @Tono Tony Salam, je rebascule ici pour respecter la charte et remercie Typical que je salue pour le rappel.

    @Tono Tony

    Merci mon frère pour ta rectification, je voudrais te demander une dernière chose toujours dans le sujet que pense-tu de l’hypothèse qui attribue l’ancienne qibla a Pétra et non pas Jérusalem ?

    Un blog qui en parle, faites le tri si vous consultez l’ensemble du blog : https://nemox71.fr/petra.html

    Je ne suis pas partisan de cette théorie et je l’ai toujours fuis sans même savoir pourquoi, si tu peux me donner ton avis Barak Allahu fik. Allahu ahlem

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    1. @ Siwakk,

      Pareil mon frère, j’ai toujours zappé l’hypothèse de Dan Gibson…Je vais donc me pencher la dessus et je te ferais un retour inshaAllah, en attendant Allah nous rappelle le plus important ;

      Sourate2 Verset 115.

      « A Allah seul appartiennent l’Est et l’Ouest. Où que vous vous tourniez, la Face d’Allah est donc là, car Allah a la grâce immense; Il est Omniscient. »

      Et plus loin dans le Verset 177 de la même Sourate :

      177. La bonté pieuse ne consiste pas à tourner vos visages vers le Levant ou le Couchant. Mais la bonté pieuse est de croire en Allah, au Jour dernier, aux Anges, au Livre et aux prophètes, de donner de son bien, quelqu’amour qu’on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l’aide et pour délier les jougs, d’accomplir la Ṣalāt et d’acquitter la Zakāt. Et ceux qui remplissent leurs engagements lorsqu’ils se sont engagés, ceux qui sont endurants dans la misère, la maladie et quand les combats font rage, les voilà les véridiques et les voilà les vrais pieux!

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  7. 1 Par le figuier et l’olivier !
    2 Et par le Mont Sînîn !
    3 Et par cette Cité sûre !

    Salam tout le monde..

    La majorité des musulmans que nous sommes s’accorde à dire que cette sourate fait allusion à Mekka (balad el amin) et est aussi appelée « al ard ettayyba » ou  » taybba », or, l’olivier et le figuier ne poussent pas sur cette terre, ni à Médine.
    Par contre, il existe bien une ville qui s’appelle Al Tayyba en Syrie, dans la région de Homs. Est-ce qu’on a interverti les noms de lieux dans leurs positions géographiques? C’est fort possible et ce, depuis l’arrivée au pouvoir des Ommeyyades, suivi par celui des Abbassides.

    La sourate en question désigne bien une terre où l’olivier et le figuier poussent, mais de quel pays ou bilad pouvait-il bien s’agir?
    Allah Seul le Sait.
    Et il n’est pas interdit de chercher à savoir ( ijtihad), d’autant plus que le premier verset descendu nous incite à lire:  » Iqrâa ».
    C’est ce que nous essayerons de faire par cette modeste contribution.

    Dans une de ses publications, notre ami « La Huppe » a bien traité ce sujet, suivie par notre grande amie Sherazad qui, malheureusement, ont, inexplicablement, disparus du blog.
    Ceci-dit, la thèse de Dan Gibson n’est pas à exclure et va dans le même sens de nos questionnements, sinon comment expliquer que tous les sites de recherches en Arabie saoudite sont interdits à toute personne et sont, de facto, devenus des zones militaires.

    Le fait d’interdire toutes fouilles ou recherches prouve qu’on veut cacher quelque chose et Dan Gibson, dans sa thèse, insiste que Mekka est bel et bien Bekka et qui se trouverait à Pétra (Jordanie).
    Dans le Coran, les 2 toponymes existent. Est-ce le même lieu? Allahou A3lam.

    Où poussent le figuier et l’olivier, la grenade, la vigne, ces jardins somptueux, ces arbres fruitiers……cités dans le Coran? Certainement pas à Mekkah ou Médine, mais on les trouve soit au Yémen, en Palestine, en Syrie……mais pas dans cette région. Le Mont Sinai, non plus.
    Le Mont Sinai ne peut produire ni l’olivier ni la figue et ne peut s’agir de  » djabel Moussa ».
    Le Mont Sinai où Moussa (Moise) est supposé avoir dialogué avec Dieu est une invention de l’empereur romain Constantin 1er et, depuis, les Égyptiens ont profité pour s’accaparer l’histoire de ce lieu, alors qu’ils démentent toute présence des hébreux et de Moussa sur leur(s) terre(s).

    Des questions qui intriguent, il y en a beaucoup.
    Comme par exemple  » biladou cham ». Biladou cham » englobe plusieurs pays tels que la Syrie, la Palestine, Le Liban, La Jordanie.
    Biladou Cham ne serait-ce pas le pays de …..Sem??? Cette partie des terres attribuée à Sem par Noé?
    C’est possible, sinon que signifie « cham »?
    Salutations.

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    1. Salam aleykoum comment
      allez-vous Incha ALLÂH

      Poutchino tu dis

      Le Mont Sinai où Moussa (Moise) est supposé avoir dialogué avec Dieu ALLÂH est une invention de l’empereur romain Constantin 1er

      Le Coran dit
      164 Et il y a des messagers dont Nous t’avons raconté l’histoire précédemment, et des messagers dont Nous ne t’avons point raconté l’histoire et ALLÂH a parlé à Musa de vive voix .
      Sourate AN-NISA’ / LES FEMMES

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  8. Salam Fleurs et Tony

    Comme l’a si bien confirmé notre frère Tony, je ne remets pas en cause le récit cité dans le Coran mais le lieu supposé de ce lieu.
    Le mont Sinai a été cité dans la septante et cela a été repris par Constantin 1er dont la mère, l’impératrice Hélène, érigea une chapelle en son honneur.

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  9. Salam
    Il faut prendre en compte que lors de la compilation du Coran, les sourates ne se suivent pas et ne suivent pas la chronologie de leur Révélation.
    On peut trouver le début d’une sourate vers la fin du Coran, la suite au début et la fin au milieu. C’est pour cela que nous trouvons des difficultés à suivre.
    Dans la sourate  » Ettine wa zeitoun » le balad el amin pour les exégètes c’est Mekkah, alors qu’à Mekkah il n’y a pas d’oliviers ni de figuiers.

    Comme par exemple dans le verset où Allah (swt) recommande au prophète de diriger ou d’orienter sa qibla vers Al Masjid al Haram.
    L’on sait que la première Mosquée érigée par le prophète à Yathrib ( Medine plus tard) lors de sa Hijra, c’est la Mosquée  » Al Qubba », or Masjid el Haram n’existait pas encore. Il n’y avait que la Kaaba avec ses 360 idoles et autres objets de vénération. Ce n’est que lors de son retour à Mekkah que le prophète (saws) a détruit tous ces faux dieux, purifiant ainsi la Kaaba.
    Il n’existait aucune mosquée dans ou autour de la Kaaba et ce n’est que sous le règne de Omar ibn al Khattab qu’on a construit des murs autour.
    Wa Allahou A 3lam.

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    1. @ Poutchino Salam Alaykoum !

      Le guess star du blog c’est toi.
      Tes connaissances historiques nous sont bénéfiques.
      J’ai toujours en memoire tes échanges avec les deux anciens membres du blog que tu avais citez récemment.
      Tes commentaires sont toujours aussi enrichissant alors essaie de nous rendre visite plus souvent.
      Tu es pour moi un membre non officiel d’eschatologiablog et l’invité d’honneur donc merçi beacoup pour chacune de tes interventions en espérant que tu fasses plus d’apparition car ya toujours une plus value avec ta plume.

      Allah y hafdek!!!

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  10. Salam khouya Typical

    Nous apprenons tous les uns des autres. Moi-même j’ai beaucoup appris de nos amis et amies.
    J’aurais aimé tous les citer, mais j’ai peur d’oublier quelques uns et quelques unes. D’ailleurs, même si ,je ne commente que sporadiquement, je viens tous les jours au blog et je lis tous les commentaires et Allah est Témoin que j’ai appris beaucoup de choses et j’apprendrai toujours.
    Ceci-dit, et comme l’a rapporté notre ami Tony, il existe beaucoup de zone d’ombres dés la prise du pouvoir par les Omeyyades, suivi par celui de Abbassides et bien-sûr par tous ces rapporteurs de hadith.

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    1. @ poutchino

      En effet cher frère on s’enrichie mutuellement les uns des autres.
      Les Omeyyades avec Mu’awiya le fondateur du sunnisme le frère Tono Tony à lever le voile sur cette période sombre et qui reste néanmoins une période référence par une frange sectaire comtemporaine.
      Concernant les Abassides je retiens seulement la maison de la sagesse et j’ai très peu de connaissance sur cette époque.
      Je me pencherai la dessus dès que je trouverai le temps necessaire insh’Allah!!!

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  11. @ Poutchino, salam aleykum

    Je me suis penché sur la thèse de Dan Gibson et le moins que l’on puisse dire c’est que j’ai été scandalisé par la conclusion de ses travaux…

    Dan Gibson a pataugé 30 ans dans le couscous pour finir par nous pondre une théorie de foutaises qui dit que la Mecque n’est pas la vrai qibla par ce que sa terre était impropre a l’agriculture …

    Mais bien pire que ça ;

    1/ Il nie l’existence de Muhammad et le qualifie  » d’ami imaginaire des arabes »

    2/ Il parle de 6 Coran différents ??!!

    Concernant la Qibla vers Pétra des première mosquées Omeyyades ;

    Le mihrab n’a était conçu que dans un seul est unique but qui consiste a indiquer la direction de la qibla aux prieurs une fois entrer a la mosquée.le mihrab ne constitue pas l’emplacement à qui nous devons nécessairement se centrer pour se mettre en face de la qibla car cette endroit indique juste le cercle cardinal qui détermine la qibla et non pas le centre exacte de la direction de la qibla, donc tous ces calculs tombent à l’eau quand bien même il utilise Google Earth.

    En bref Dan Gibson est tout juste un charlatan, un de plus, et c’est clairement un ennemi de l’Islam et de la vérité, en attendant je reste sur le fait que la Kaaba est au bon endroit mais sous occupation satanique, cet article en fait la démonstration à l’heure des satellites et des connaissances quantiques et Allah est plus Savant et Sachant.

    Guerre énergétique : Des Ley Lines et obélisques au centre énergétique du Monde…La Kaaba

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    1. @Tony
      Salam mon frère

      Il ne s’agit pas ici de cautionner ce Dan Gibson qui, sur place ou sur site, a effectué ses recherches et est sorti avec ces résultats expliquées dans une vidéo, non, il ne s’agit pas non plus de dénigrer son travail.
      Ses 30 ans de recherches – dans 20 en Arabie saoudite- ( sans internet) sur place, lui ont permis d’émettre un doute sur le lieu exact de Mekkah, c’est son avis et cela n’engage que lui.

      Mais il faut avouer qu’il existe des zones d’ombre et il n’est pas interdit de chercher à comprendre.
      Dans le Coran le nom de Bekka est cité : « La première Maison qui a été édifiée pour les gens, c’est bien celle de Bekka bénie et une bonne direction pour l’univers.  » [Sourate 3: Al-Imran, Verset 96]
      Ensuite la ville ( Bekka ou Mekkah) est désignée Oum el qora – Mère des Cités :  » Voici un Livre béni que Nous avons fait descendre, confirmant ce qui existait déjà avant lui, afin que tu avertisses la Mère des Cités et les gens tout autour. »[Sourate 6: Al-An’am, verset 92].
      Or, la vallée de Beka, ou baca est aussi mentionée dans les Psaumes 84/7 , est-ce le même lieu? Allahou A3lam.

      Mekkah, Mère des Cités.
      Paradoxalement, et bizarrement aussi, Mekkak mère des cités n’a jamais été capitale de tous les califats, comme elle n’a jamais été aussi capitale du vivant du prophète Mohammed (saws).
      Plus étrange encore, Médine sera la dernière capitale de la Oumma au temps de Ali ibn abi Taleb avant qu’il ne la transfère à Kouffa.
      Ensuite la capitale deviendra Damas ( Omeyyades) et à la fin Baghdad (Abbassides), mais jamais Mekkah.
      Il y a, tout de même, des questions à se poser.

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  12. @ Poutchino, ‘aleykum salam

    Mon cher frère j’ai bien compris ta démarche et j’entends tes arguments , seulement sa thèse ne m’a tout simplement pas convaincu et elle est largement réfutable, et tu as totalement raison sur le fait qu’il faut sans cesse s’interroger au regard de ce qu’est devenu cet endroit et de c’est qu’est devenu notre religion.

    Concernant le psaume 84 qui parle de Baca, on peut se poser la question suivante, pourquoi l’un des fondateurs du christianisme est parti en Arabie ?

    Paul de Tarse et ses voyages en Arabie ( Al Hijaz)

    « L’« Arabie » est pour nous, non pas le temps d’un voyage, d’un séjour en quelque lieu, mais le temps d’un besoin, non pas d’être vus, mais de « voir » en nous-mêmes par l’Esprit-Saint, qui nous« renouvelle dans l’esprit de notre intelligence… » Eph 4:23.

    Peu après, écrit-il :

    « Je partis pour l’Arabie. Puis, je revins encore à Damas… » Gal 1:17. »

    Son voyage à Jérusalem fut bref et c’est l’Arabie qui attire toute son attention !

    Cliquer pour accéder à MED-337-Je-partis-pour-lArabie.pdf

    Pourquoi l’Arabie ? Par ce que Paul de Tarse était un initié de haut rang et il n’avait que faire de la Palestine ou même de la Jordanie.

    Aussi faut-il mentionner la découverte des manuscrits de Qumran près de la mer morte, lesquels parlent d’une façon claire de la Kaaba, dans l ‘un des ses manuscrits intitulé : livre d ‘Adam et d’Eve, nous lisons le sens du verset 29 : 5-7 comme suit :

    » Adam informe son fils sheth que Dieu indiquera aux Personnes fidèles où construire sa maison (Maison de Dieu). (Livre d’Adam et d’Eve 29 : 5-7)

    Le docteur Charles, qui a traduit le livre en anglais a écrit ce commentaire à propos de ce paragraphe :

    « ne pas mentionner le temple de Jérusalem en chapitre 29 ( où il est mentionné la maison de Dieu) indique que ce livre est écrit dans une ville étrangère ».

    Et d’ajouter : « l’endroit où Adam avait l’habitude de faire sa prière est le même lieu où les musulmans ont appris à respecter la Kaaba ».

    Et Allah décrit bien cette cité aride , une vallée sans agriculture, une vallée stérile, se lon les traductions ;

    14 :37. « Ô notre Seigneur, j’ai établi une partie de ma descendance dans une vallée sans agriculture, près de Ta Maison sacrée , – ô notre Seigneur – afin qu’ils accomplissent la Ṣalāt. Fais donc que se penchent vers eux les cœurs d’une partie des gens. Et nourris-les de fruits. Peut-être seront-ils reconnaissants? »

    https://coran-seul.com/index.php/verset?sourate=14&verset=37

    Le Coran, n’a jamais décrit la « Mère de toutes les villes » comme étant « une grande ville antique ».Ca c’est la vision de Gibson qui s’imagine une ville comme Rome.

    Gibson omet de citer que la Mecque pouvait avoir un but cultuelle et pas seulement commercial . Les commerçants sur le route de l’encens pouvaient facilement faire le détour pour des raisons cultuelles et n’oublions pas la Mecque avait aussi une source d’eau .

    La Mecque n’avait pas le prestige que lui prête la tradition , il n’empêche pas que La Mecque ait pu être un lieu de pèlerinage avec une source ce qui en fait un point de ravitaillement possible , zamzam en témoigne.

    Enfin et d’un point de vu archéologique, j’aimerais que l’on m’explique les multiples destructions du patrimoine islamique par les wahabbites,.Depuis 1985, 98% des sites religieux et des édifices millénaires de l’Arabie ont disparu….Ils ont tout simplement effacé toute trace ;

    Destructions Wahhabites : Les lieux saints de l’Islam en péril

    Allahu a’lem.

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    1. Concernant l’attrait de Paul De Tarse pour l’Arabie, Allah les démasque une fois de plus ;

      Le changement de Qibla et selon la tradition Muhammad la paix et les bénédictions d’Allah sur lui aurait prié 16 ou 17 fois en direction d’Al Qods puis Allah subhanahu wa ta’ala a fait descendre ce Verset ;

      Le prophète reçut l’ordre de s’orienter vers la Kaaba .

      « Certes nous te voyons tourner le visage en tous sens dans le ciel. Nous te faisons donc orienter vers une direction qui te plaît. Tourne donc ton visage vers la Mosquée sacrée. Où que vous soyez, tournez-y vos visages. Certes, ceux à qui le Livre a été donné savent bien que c’ est la vérité venue de leur Seigneur. Et Allah n’est pas inattentif à ce qu’ ils font. » (Coran,2 :144).

      Tournez-y vos visages. Certes, ceux à qui le Livre a été donné savent bien que c’ est la vérité venue de leur Seigneur.

      Donc les chrétiens, les juifs et tous les monothéistes qui précédent connaissaient la Qibla en direction de la Kaaba.

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  13. On rajoute encore plus de difficulté à nos recherches, la direction des Qiblas selon l’outil utilisé par Dan Gibson disponible sur ce site ;

    https://nabataea.net/explore/founding_of_islam/qibla-tool/

    Et là on s’arrache les cheveux ;

    Les mosquées dont les Qiblas sont en direction de la Mecque

    Les mosquées dont les Qiblas sont en direction de Pétra en Jordanie

    Les mosquées dont les Qiblas sont en direction de Jerusalem

    Les Amazighs eux, ont construit en Afrique du Nord et en Espagne des mosquées dont les Qiblas sont ni en direction de Petra ni en direction de la Mecque et non plus en direction de jerusalem, mais dans des directions parallèles ??!!

    L’ensemble des Qiblas dans la meme carte

    http://www.amazighworld.org/history/index_show.php?id=642691

    La Mecque ? Jérusalem ? Pétra ? Yaoundé ? Libreville ? Khartoum ? Mogadiscio ?

    Plus de 80% des algériens prient selon une « fausse Qibla »

    Alger(IQNA)- Plusieurs mosquées algériennes ont une Qibla décalée de la normale, en raison d’une direction déviée, souligne Laabidi Meliani, responsable de maîtrise de la Qibla vers la direction de la Mecque, qui cite les exemples de la Grande mosquée et celle d’Ibn Badis à Alger.

    Meliani assure que plus de 80% des algériens prient selon une fausse Qibla: certains prient selon la direction d’Al Qods, d’autres selon celle du Yemen ou même du Vatican. Pour la grande mosquée d’Alger, les prieurs prennent pour Qibla la Somalie.

    Meliani ajoute: « Je ne demande pas qu’on détruise les mosquées, je demande seulement qu’on réorganise les rangs des prieurs dans les mosquées selon la bonne Qibla. »; rapportent les médias.

    https://iqna.ir/fr/news/2419423/meliani-plus-de-80-des-alg%C3%A9riens-prient-selon-une-fausse-qibla

    Et on apprend que 200 mosquées situées à proximité de la grande mosquée de la Mecque sont tournées vers une fausse direction de la Qibla…

    https://news.gnet.tn/archives/revue-de-presse-internationale/des-mosquees-de-la-mecque-tournees-vers-une-fausse-qibla/id-menu-957.html

    Et aujourd’hui je saisi mieux le sens de ce Verset et tout ceci n’est pas bien grave en réalité car ;

    Al Baqarah-177

    « La bonté pieuse ne consiste pas à tourner vos visages vers le Levant ou le Couchant. Mais la bonté pieuse est de croire en Dieu, au Jour dernier, aux Anges, au Livre et aux prophètes, de donner de son bien, quelqu’amour qu’on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l’aide et pour délier les jougs, d’accomplir la Salat et d’acquitter la Zakat. Et ceux qui remplissent leurs engagements lorsqu’ils se sont engagés, ceux qui sont endurants dans la misère, la maladie et quand les combats font rage, les voilà les véridiques et les voilà les vrais pieux ! »

    Il y’a longtemps que notre Religion a été infiltré et ces shayatines ont tout bousillés, les Qiblas, l’architecture, l’histoire et jusqu’à mettre des têtes de diables sur nos tapis de prière…Hasbuna Allah wa n’imal wakil.

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  14. La mention la plus ancienne de la Kaaba remonte à 6 siècles avant la naissance de Muhammad (as).

    « On sait qu’elle fut démolie à plusieurs reprises avant notre ère, puis en 590, 692, 1630… et reconstruite à chaque fois (l’actuel monument date du Sultan Mourad IV après la destruction de 1630).

    L’historien grec Diodore de Sicile qui vécut au premier siècle avant notre ère (-90/-30) mentionne déjà la Kaaba dans « Bibliothèque historique » au livre III en XLII.

    Selon les indications disponibles , l’œuvre de Diodore de Sicile comportait 40 livres dont seulement 15 (les livres I à V et XI à XX) nous sont parvenus plus quelques fragments d’autres livres. Diodore de Sicile voyagea beaucoup à partir de l’an -60 et mit 30 années à rédiger sa « Bibliothèque historique » probablement les 30 dernières années de sa vie.

    La mention concernant la Kaaba remonterait donc aux alentours de l’an -50. Muhammad étant né en l’an 570, cela signifie que la Kaaba existait au minimum 6 siècles avant Muhammad et qu’elle fut un lieu de culte et même de pèlerinage avant l’islam. »

    http://jean-delisle.over-blog.com/2015/01/la-kaaba-n-214.html

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    1. Et on peut rajouter cette preuve supplémentaire sur la géolocalisation de la véritable Kaaba ;

      Coran 48:24;

       » Il est Celui qui a empêché leurs mains de vous porter atteinte, de même que vos mains, à l’intérieur de la Mecque, après vous avoir accordé la victoire sur eux ; et Dieu a été témoin de tout ce que vous avez fait.

      (48:25) Ils sont ceux qui ont rejeté la foi, vous ont maintenu à l’écart de la mosquée sacrée, et ont empêché vos sacrifices d’atteindre leur destination légitime. Et s’il n’en était qu’il y avait des hommes et des femmes croyants que vous ne connaissiez pas et que vous auriez annihilés, et qui vous auraient [également] porté atteinte sans que vous soyez au courant de la situation… : C’est ainsi que Dieu embrasse de Sa miséricorde qui Il veut. S’ils avaient été [un groupe] distinct, Nous aurions certainement infligé à ceux qui ont rejeté la foi une rétribution douloureuse. »

      Par conséquent,le pèlerinage a lieu dans la vallée de La Mecque, c’est-à-dire entre la mosquée sacrée de La Mecque et le mont ‘Arafat.

      J’aime

  15. La supercherie du plus beau des récit de Yusuf paix sur lui dans le Récit, qui se passe en égypte alors qu’un seul verset, je dis bien un seul situe l’endroit de l’Arabie :

    12 : 20 Et ils le vendirent à vil prix: pour quelques dirhams comptés. Ils le considéraient comme indésirable.

    La monnaie n’existait pas en Égypte : https://passion-archeologie.wixsite.com/passion-archeologie/systeme-monnaye-egypte

    Ce lien afin de prouver ce qui a été déjà démontré dans cet article. Joseph* fut un Messager envoyé aux fils d’Israël (Cain) qui suivi Abraham, Isaac, Jacob, fils de Jacob il y a un très longue durée entre lui et la Famille d’Imran*. Musa qui parla a Pharaon en ces termes comme Dieu nous le révèle :

    20 :49 Alors [Pharaon] dit: « Qui donc est votre Seigneur, Ô Musa (Moïse) ? »
    50 « Notre Seigneur, dit Musa (Moïse), est Celui qui a donné à chaque chose sa propre nature puis l’a dirigée. »
    51 « Qu’en est-il donc des générations anciennes ? » dit Fir’awn (Pharaon).
    52 Musa (Moïse) dit: « La connaissance de leur sort est auprès de mon Seigneur, dans un livre. Mon Seigneur [ne commet] ni erreur ni oubli.

    Au temps de Musa et Pharaon, les anciennes générations dont Pharaon parle qui sont les mêmes générations révolus que Dieu nous parle dans S.Baqara et celle d’avant :

    [2:132] Abraham fit cette recommandation à ses fils, et Jacob fit de même : « Ô mes
    enfants, Dieu a choisi pour vous la religion. Ne mourrez donc qu’en soumis ».
    [2:133] Ou étiez-vous témoins quand la mort se présenta à Jacob, et qu’il dit à ses
    enfants : « Qu’adorerez-vous après moi ? » Ils dirent : « Nous adorerons ta divinité et la
    divinité de tes ancêtres, Abraham, Ismaël et Isaac, divinité unique, et à qui nous nous
    soumettons ».
    [2:134] Cette communauté est révolue. À elle ce qu’elle a acquis, et à vous ce que vous
    avez acquis. Vous ne serez pas questionnés sur ce qu’ils faisaient.

    Nous ne pouvons savoir leur sort, si même eux ne le savait pas et Allah est le Parfait Connaisseur. Alors comment si dans l’Égypte antique ou il n’y avait pas de monnaie, le verset proposé parle de dirham ??

    De plus dans la Genèse chp. 37 :

    27Venez, vendons-le aux Ismaélites, et ne mettons pas la main sur lui, car il est notre frère, notre chair. Et ses frères l’écoutèrent. 28Au passage des marchands madianites, ils tirèrent et firent remonter Joseph hors de la citerne; et ils le vendirent pour vingt sicles d’argent aux Ismaélites, qui l’emmenèrent en Égypte.

    Ismaélites, Madianites, Israelites…Toutes la géographie concorde avec Le Hijaz, remplacé Al-gypt par Misr.

    De même que la sois-disante thèse largemment répendu en Egypte… et bien plusieurs exemple sont la pour laver cette fausseté, une autre exemple :

    12 : 51 Alors, [le roi leur] dit: « Qu’est-ce donc qui vous a poussées à essayer de séduire Yusuf (Joseph) ? » Elles dirent: « À Allah ne plaise ! Nous ne connaissons rien de mauvais contre lui. » Et la femme d’Al-‘Azize dit: « Maintenant la vérité s’est manifestée. C’est moi qui ai voulu le séduire. Et c’est lui, vraiment, qui est du nombre des véridiques ! »- 52 -« Cela afin qu’il sache que je ne l’ai pas trahi en son absence, et qu’en vérité Allah ne guide pas la ruse des traîtres. -53- Je ne m’innocente cependant pas, car l’âme est très incitatrice au mal, à moins que mon Seigneur, par miséricorde, [ne la préserve du péché]. Mon Seigneur est certes Pardonneur et très Miséricordieux. »

    Les femmes invité par Zulikha femme d’Al ‘Azize* qui croit en Allah, de même que Zulikha qui demande la miséricorde d’Allah ?? Ou se trouve les statues de shirk ect… ?

    Ceux qui ont rependu ce mensonge sont vraiment a l’Ouest… direction l’Est : Al Hijaz !

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